2010: Moby Dick
Critiques spectateurs
Réalisateur: Trey Stokes Avec Barry Bostwick, Renee O'Connor, Adam Grimes, Michael TehInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 30/07/2013 - 12:44
Méga daube
publié le 31/03/2012 - 21:30
Mon avis
publié le 20/02/2012 - 00:31
Film catastrophe ? Oui mais pas trop...
Qu'à cela ne tienne, "2010 : Moby Dick" n'est pas l'infâme et insipide film de monstre géant que l'on voudrait nous faire croire. Bien sûr, on échappe aux nombreuses incohérences et autres délires Asylumiens comme le fait qu'une baleine de plus de 150m puisse faire des sauts hors de l'eau sans provoquer la moindre vague et puisse même carrément ramper à la surface ou encore créer un camouflage qui ferait rougir de jalousie le plus astucieux des ninjas de l'ombre. Ce ne sont pas non plus les effets spéciaux qui vous feront changer d'avis à l'égard de ce film, la qualité des CGIs étant fort discutable. Cette fameuse baleine peut éventuellement s'avérer carrément impressionnante lors de ses premières apparitions si vous avez la force d'esprit d'accepter ces curieuses images de synthèse...
Une fois ce paragraphe lu, vous vous demandez sûrement encore pourquoi je prétends que ce métrage est bien plus qu'un énième film catastrophe avec bestioles cyclopéennes qui s'avère même respectueux envers le matériel de base ? Je m'explique : tout d'abord, un peut comme dans "Matrix" pour ce qui est du domaine cinématographique, "Moby Dick" (le roman) est une oeuvre littéraire qui se lit sous plusieurs niveaux. Ce qui ne paraît être de prime abord qu'une simple quête ou un duel épique cache un aspect autobiographique et philosophique, une histoire référentielle à de nombreux éléments de la Bible, etc... Ici, si la dimension autobiographique passe à la trappe, il émane tout de même du scénario un respect évident de l'oeuvre de base et les références sont nombreuses. Par exemple, la barque dans laquelle se trouvent deux des personnages principaux au début du film porte une inscription "The coffin", ce qui est une allusion au chapitre 110 du bouquin. Certains répliques sont même tirées du roman et citées telles qu'elles ont été écrites, ce qui donne lieu à d'assez beaux dialogues assez contrastés avec le ton "série B" du film. Cela dit, ce n'est pas uniquement cet état de fait qui me permet de sauver "2010 : Moby Dick". En effet, j'avais parlé précédemment d'un récit qui se lit sous de multiples niveaux, si le film n'est en aucun cas une oeuvre complexe, le scénario suit un de ces aspects assez importants et malheureusement parfois négligé : la notion de bien et de mal n'est question que de subjectivité et ne correspond qu'à des idéaux. Ainsi, les deux idéaux confrontés au début du film sons le sens de l'honneur et du respect humain et les instincts primaires animaliers. Combat semblant quelque peu inégal mais au fur et à mesure que l'intrigue avance, on se rend compte que ce qui motive Achab passe de quelque chose d'honorable à un simple désir de vengeance pour finalement sombrer dans la folie et n'obéir qu'à une moeurs impulsive qui consiste à finalement tuer la baleine pour le plaisir. Le fameux stéréotype que l'on retrouve toujours au cinéma dans lequel le blanc symbolise la pureté et le bien, le noir, le chaos et le mal est notamment évoqué. Quitte à déplacer l'action à notre époque, autant faire de même avec ce sujet dans un contexte qui touche beaucoup la société actuelle : ce sont deux hommes noirs qui en parleront...
Au final, même si "2010 : Moby Dick" est un long métrage souvent stupide et incohérent, il témoigne quand même de bonnes intentions, d'une réalisation honnête et d'une seconde lecture que tout le monde à tendance à négliger du fait de la mauvaise réputation de Syfy et Asylum. Le casting s'avère également assez sympathique bien que le jeu d'acteur ne se démarque absolument pas et qu'Achab en fasse parfois des tonnes. A défaut de ne pas être un vrai bon film, la faute à un manque de sensation, de budget et à des images de synthèses trop approximatives, il serait de très mauvaise foi de considérer "2010 : Moby Dick" comme un film extrêmement mauvais...
publié le 30/01/2012 - 20:59
A chieeeeeerrrr, à chiiiieeeeeeer !
publié le 07/01/2012 - 17:47
De la jambe de bois
publié le 18/08/2011 - 15:35
Sushi de cétacé
Contrairement à d’autres productions Asylum, le film de Trey Stokes ne dispose pas de cette autodérision qui caractérise les films animaliers de la firme. Le ton est assez sérieux dans l’ensemble, mais ce n’est pas pour autant que nous sommes en présence d’un bon film. En tant qu’adaptation, 2010 – Moby Dick ne vaut pas un clou. Certains protagonistes disparaissent, le personnage torturé et profond d’Achab se transforme en un vieillard bourru, sans compter les intentions de l’histoire originelle, littéralement passée à la trappe. L’aspect métaphorique qui émane de l’œuvre d’Herman Melville est aussi inexistant que le rapport de l’homme à l’animal.
Malgré cela, pourrions-nous avoir droit à un survival animalier potable ? Les moyens engrangés sont identiques aux autres productions d’Asylum. Autrement dit : réduites au minimum. Moby Dick est un amas de pixels mal dégrossis et nourris aux hormones de croissance (près de 150 mètres !). Au lieu d’être impressionnante et crédible, la créature avale ses proies d’un œil impavide et disparaît aussitôt. A noter que Moby Dick a contracté la même aversion pour les hélicoptères que son confrère Mega Shark. Il doit vraiment y avoir une personne chez Asylum qui déteste ses engins !
Bref, 2010 – Moby dick est légèrement supérieur aux habituelles débilités d’Asylum. Quand bien même, cela ne suffit pas à rattraper le coche. Loin de l’immonde 30 000 lieues sous les mers (également une adaptation contemporaine d’un autre chef d’œuvre de la littérature), il demeure pourtant certains écueils impardonnables (Achab, Moby Dick…). Le récit est une succession de séquences plus ou moins valables dans la grande tradition du survival animalier. Bien qu’il y ait pas mal d’incohérences et de grossières erreurs, l’ennui n’est pas vraiment de mise pour une version 2010 qui restera au stade de l’anecdotique.
publié le 17/05/2011 - 17:29
Baleine blanche