Synopsis
Conte fantastique sur l'avenir de l'humanité où la seule puissance pouvant triompher du malaise de l'univers est l'amour.
Zardoz raconte l'histoire de notre planète en l'an 2293 où trois sortes d'hommes survivent:
Les Eternels qui ont trouvé le secret de l'immortalité et qui exploitent les Brutes, des agriculteurs qui sont surveillés par les Exterminateur, à la solde des Eternels...
Anecdotes
Le rôle de Zed avait été promis à Burt Reynolds mais l'acteur déclina l'offre pour cause de hernie.
John Boorman s'est alors tourné vers Sean Connery. Ce dernier à l'époque voulant casser son image liée à James Bond, saisit l'opportunité.
Certains pourraient trouver un clin d'œil à la série des films James Bond au moment où Sean Connery tire un coup de révolver Webley en direction de la caméra dans les premières minutes du film.
La dernière scène du film obligea Sean Connery et Charlotte Rampling à subir de longues heures de maquillage.
Il fallut recommencer deux fois d'abord parce que le film avait été endommagé et ensuite parce qu'un stagiaire l'avait par mégarde exposé à la lumière.
Ce dernier incident a provoqué la colère de Connery qui a même menacé de frapper le stagiaire s'il le croisait.
Comme l'indique l'une des scènes du film, le nom Zardoz est en fait une contraction du titre The Wizard of Oz (Le Magicien d'Oz).
Du fait de ses choix budgétaires et de son esthétique étonnante, ce film est parfois considéré par certains critiques comme un navet (mauvais film ennuyeux) ou un nanar (mauvais film drôle à force d'être raté).
Ainsi, le critique de cinéma François Forestier y fait référence dans son livre "101 Nanars", et il dispose d'une longue critique sur le site spécialisé Nanarland, dans la catégorie « polémique » (indiquant que les auteurs du site sont partagés quant au statut du film), assortie d'une « contre-chronique » vantant les mérites du film.
Bien que le film ait été un échec commercial et critique à sa sortie, il eut un grand succès en vidéo, devenant même un film culte pour les adeptes de films de science-fiction.
Fait plutôt rare dans l'histoire du cinéma, lors de sa sortie en salles en France, Zardoz était "explicité" par des petits feuillets imprimés et illustrés distribués à l'entrée des salles de cinéma.
Le distributeur tentait ainsi de familiariser le lecteur-spectateur avec les complexités de l'univers étrange où se déroule le film et qui n'est pas sans rappeler la vision d'Herbert George Wells dans "La Machine à Voyager dans le Temps" (les Eloïs et les Morlocks).
Une telle tentative semble pointer vers une inquiétude des distributeurs face à un film d'évidence difficilement « vendable ».
La chronique de Nanarland:
http://www.nanarland.com/Chroniques/chronique-zardoz-zardoz.html(le lien est externe)
Critiques Spectateurs
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