Nemo ou la Révolte du Nautilus 1970
Synopsis
Alors que Le Nautilus est à quelques 16 000 mètres de profondeur, et que le récit du roman en est à la page 102 de sa narration dans l'édition Hetzel, le Capitaine Nemo, las de revivre toujours cette même histoire à chaque fois qu'une nouvelle lecture s’effectue, donne l'ordre, à contre courant de la rédaction, de remonter et de faire surface. Et cela, malgré même l'avis des autres occupants du submersible, peu désireux de ne plus servir l'oeuvre de Jules Verne, prenant ainsi un risque dans l'incertitude des évènements qui vont suivre et que la création du romancier protégeait.
Malgré tout, Nemo décide d'abandonner son sous-marin pour découvrir le monde des hommes sur la terre ferme et connaître une autre vie...
Anecdotes
Téléfilm français diffusé le samedi 21 Février 1970 à 21h20 sur la 1ère chaîne de l'ORTF.
Il s'agit d'une adaptation télévisée de la pièce de théâtre d'Alexandre Rivemale par lui-même.
Cette dernière n'est pas une adaptation de "Vingt Mille Lieues sous les Mers", mais plutôt une intrusion au sein du roman, se traduisant par l’émancipation du capitaine Nemo s'extrayant du récit écrit par Jules Verne. Le ton y est léger et humoristique, sur des dialogues étant ici et là accompagnés de jeux de mots joliment administrés, avec tout de même en perspective quelques réflexions sur l'artiste et sa création.
Quatre ans après avoir écumé les mers dans la célèbre série "Corsaires et Flibustiers", auprès entre autre de Christian Barbier, le comédien de théâtre Michel Le Royer se retrouvait dans la peau du capitaine Nemo d'Alexandre Rivemale, agrémenté d'une barbe le vieillissant quelque peu.
Parmi la troupe d'acteurs officiaient également Lucien Barjon, qui avait déjà interprété les rôles de Champoreau et de Pacifique dans la première de la pièce en 1956, et qui venait de jouer dans le mythique feuilleton "Jacquou le Croquant", André Thorent et Gérard Buhr qui venaient tous deux de faire quelques scènes dans "Le Clan des Siciliens", Bernard Cara et Fernand Guiot qui jouèrent ensemble dans "Azouk de Rivemale", ou encore Pierre Mirat, qui deviendra populaire à la télévision avec la publicité de Ducrot, et que l'on verra plusieurs fois comme Agnès Desroches dans "Au Théâtre Ce Soir".
A la barre officiait le cinéaste Jean Bacqué, qui travailla beaucoup pour la télévision, réalisant des séries, notamment "Le Trésor des 13 Maisons" en 1961, avec la regrettée Sylviane Margollé, des documentaires comme"Le Réveil du Dragon" (1973) sur la Chine de Mao, ainsi que des scopitones, tel en 1958, "Le Poinçonneur des Lilas" de Serge Gainsbourg.
Critiques Spectateurs
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