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House - Critique

Une comédie horrifique qui réserve quelques bons moments de suspense...
Publié le 1 Janvier 2008 par Julien
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8
Ecrivain
Roger Cobb (William Katt) est un écrivain dont les romans d’horreur font fureur. Mais sa vie va basculer lorsque son jeune fils Jimmy (Erik Silver) disparaît mystérieux dans la maison de sa tante Elisabeth (Susan French). Quelques semaines plus tard, la tante de Roger est retrouvée pendue dans la maison. Séparé de sa femme, Roger décide de déménager dans la maison de sa tante pour y écrire son nouveau roman, basé sur ses souvenirs traumatisants du Viêt-Nam. Mais bientôt, Roger va se rendre compte que la maison est « vivante »…

Steve Miner est un habitué du cinéma fantastique et d’horreur comme en témoigne sa filmographie : Le Tueur du Vendredi (1981), Meurtres en 3-D (1982), Warlock (1989), Halloween H20 (1998), Lake Placid (1999)… Il est sans conteste un réalisateur de série B efficace (au même titre qu’un Brian Yuzna par exemple) et House constitue sans doute l’une de ses meilleures réalisations à ce jour.

Le scénario est l’œuvre de Fred Dekker, réalisateur à ses heures perdues (le pitoyable Robocop 3), et Ethan Wiley, qui réalisera la suite l’année suivante (House 2 : la deuxième histoire). Si le scénario est assez excitant sur le papier, à l’écran, le rendu est un peu plus mitigé. Cependant, Steve Miner a la bonne idée d’orienter son film vers un fantastique qui flirte avec la comédie d’une manière assez plaisante. Comme dans bon nombre de films, les scénaristes décident qu’il y aura des « passages drôles » grâce à un « sidekick ». Dans House, le rôle incombe à George Wendt (Dreamscape, Forever Young, Space Truckers, King of the Ants) qui interprète le rôle d’un voisin un peu trop curieux et qui est sensé apporter l’élément comique au film. Même si ses frasques de froussard prêtent plus au sourire qu’à l’hilarité, le personnage est assez « attachant » et sa bonhomie en rajoute une couche.

Malheureusement, le film a tendance par moment à « embrouiller » son spectateur, notamment à cause d’un mélange de sous-intrigues (le fils de Roger, sa liaison avec sa femme, ses souvenirs du Viêt-Nam, les évènements surnaturels dans la maison…).
Mais le film possède le charme presque impérissable des années 80 (voir les décors et les effets spéciaux plus ou moins convaincants) et devrait satisfaire les plus nostalgiques d’entre vous qui apprécient les bonnes vieilles séries B d’antan.

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