Massacre à la Tronçonneuse

Ce massacre à la tronçonneuse est très convaincant : le film se montre sanglant et intense. Mais il manque un petit quelque chose par rapport à MT le commencement : une certaine folie.

L’histoire commence classiquement avec un petit groupe de jeunes adultes qui part en week end. Petite frayeur au début, où dès les premières images, on voit un couple à l’arrière de la fourgonnette chaud comme la braise presque prêt à copuler devant leurs amis. J’ai eu peur pour la suite du film mais heureusement que ce n’était juste une petite feinte.
Ensuite, le film s’attarde un peu trop sur la jeune fille (morte) prise sur la route et au vue de la situation, aurais-je été le seul à abandonner le cadavre ? Sérieux, le sheriff n’est pas capable de se déplacer et en plus arrive en retard au rendez-vous, et le gamin déclare qu’il est chez lui à picoler !? What ? La fille s’est suicidée et le sheriff s’en fout donc pourquoi attendre et risquer de s’attirer des ennuis ? Pourquoi être responsable quand une personne étant pour l’ordre et la justice ne prend pas ses responsabilités ? Je trouve la situation un peu invraisemblable et j’aurai préféré que cela soit tourné autrement.

Bon à partir du moment où le sheriff arrive et qu’au même moment l’un des couple va à la maison, le film se lance enfin. L’action commence avec le couple et pour ce qui est des autres, le sheriff fera sourire à tel point il est salasse dans ses propos. Durant tout le cauchemar, certaines scènes seront assez gores et d’autres intenses pour les courses poursuites. Des décors glauques comme on aime notamment l’abattoir. Leatherface avec le visage d’une de ses victimes sur lui à un moment est bien vu.
Au niveau des interprétations, c’est très bon pour les méchants : le sheriff est excellent et Leatherface est physiquement impressionnant mais un peu dommage que sa violence n’est pas proportionnelle à son physique (je l’ai trouvé un peu douillet et gentillet par moment). Sa tronçonneuse fait toute la différence ici. Pour ce qui est du groupe de jeunes, c’est à peu près correct, en mettant de côté le rôle des personnages, avec Jessica Biel intéressante (et pas que pour son rôle si vous voyez ce que je veux dire…).

Ce massacre à la tronçonneuse est donc sympa et possède de bons arguments mais pour moi le volet indétrônable restera celui du commencement de 2006. Un petit poil de retenu de Leatherface et des jeunes personnages un peu faciles et un peu « plastique » représentent mon seul regret de cette production.

Commencer par un remake avant de voir l'oeuvre originale n'est peut être pas une bonne idée mais j'étais curieux de voir ce "mythique" Chainsaw Massacre, tant pis si ce n'est qu'un réchauffé.

Mal m'en a prit. Je me suis surpris à m'emm*** royalement tout du long. Pas une once de peur, une tension chétive, rien de rien. On pourra dire ce que l'on veut, je n'ai vu dans ce film qu'un énième slasher mettant en scène une famille de bouseux dégénérés (et toujours vivant dans le sud, faudrait changer ce stéréotype). au niveau gore c'est même radin par rapport au remake de Vendredi 13. La seule scène qui ai retenu mon attention est l'apparition de Leatherface paré du visage d'un des guignols qu'il a trucidé, en dehors de ça on dirait un garçon boucher d'abattoir courant avec son joujou comme un débile.

Non, sérieusement, même sans voir l'original je peux dire que ce film est une m***.

Une très bonne surprise que ce remake ! j'ai été bluffé par le jeu de Jessica biel qui à les yeux tellement gonflés à la fin que ça fait déjà peur! La famille Hewitt est bien pensée avec une galerie de personnages plus dégénérés les uns les autres. On ressent parfois de la peine pour Leatherface qui semble tuer pour se protéger (l'idée était déjà dans l'original) alors que Hoyt est le plus vicelard et sadique. Enfin l'histoire nous laisse deviner les origines de Leatherface avec Jedidiah et le bébé. Enfin, mention spéciale pour le visuel qui joue avec les lumières de façon quasi picturale. (Erin dans la cloison par exemple)

Tout d'abord, je tiens à annoncer que j'ai vu celui de 2007, un excellentissime remake, avant celui-ci. Mais ce film est aussi pour un moi un très bon film d'horreur sachant faire le juste milieu entre le gore et le suspens (même si j'aime quand il y en a beaucoup des deux). Ce film a du gore, pas énormément mais cela reste suffisant, de plus comme dans tous les films à serial-killers, on ne sait jamais quand va surgir cette "gueule de cuir". De plus, SPOILER : le suicide au début nous met d'entrée d'jeu dans l' "action". FIN SPOILER. Enfin pour finir, un des trucs que j'ai préféré, qui était vraiment génial, c'est le "reportage". Cela met beaucoup de suspense, et de peur du fait que cela soit une histoire vraie. MINI SPOILER :les images de Leatherface à la fin sont effrayantes. FIN MINI SPOILER.

1973, quelque part au Texas. Cinq jeunes gens rentrent du Mexique pour se rendre à un concert à Dallas. C'est l'été, il fait chaud, et ce foutu van n'a pas la clim', forcément ... Autour d'eux s'étale la monotone campagne profonde de l'Oncle Sam, avec ses champs à perte de vue, ses vaches qui font la fierté de l'Etat, ses abattoirs à l'abandon ... Charmant panorama ! Bref, tout roule pour nos cinq compères. Ils sont jeunes, beaux, insouciants, et ont toute la vie devant eux ... jusqu'à ce qu'ils croisent la route d'une jeune autostoppeuse, qui elle ne semble pas partager leur joie de vivre. Une détonation et quelques éclats de cervelle plus tard, voilà le moment de se confronter à la faune locale ...

Remake du classique de Tobe Hooper sorti en 1974, le film est signée Marcus Nispel, un teuton qui a fait ses premières armes dans la publicité. Cela se voit d'emblée à l'écran, avec une photographie particulièrement soignée et du plus bel effet. Des couleurs chaudes et des plans judicieux qui retranscrivent parfaitement l'atmosphère moite d'une chaude journée d'été au fin fond du Texas. Les décors sont en outre très réussis : l'impressionnante et lugubre maison Hewitt, les sombres bois qui l'entourent, le cimetière de voitures, l'abattoir, l'antre de Leatherface ... Un environnement isolé et menaçant, glauque et sordide.

Heureusement, nos cinq victimes en puissance ne sont pas des archétypes de post-ados écervelés ne pensant qu'au cul, comme c'est trop souvent le cas dans les survivals américains. On retrouve parmi eux la divinement sexy Jessica Biel, dont la caméra ne cesse tout au long du film de nous dévoiler subtilement ses délicieuses courbes ... Un vrai canon, une attraction à elle seule ! Justin Timberlake est bien con de s'en être séparé tiens ... Bref, la performance de Jessica Biel est à saluer ici, tant l'actrice se révèle convaincante et expressive dans un rôle tout de même éprouvant et physique. Quant à ses quatre amis, les pauvres dégustent sévère pour l'occasion ...

Le Leatherface de 2003 est à mon humble avis bien plus effrayant que celui de 1974. Imposant physiquement, sa ganache est horrible à souhait, et je ne le mets pas à l'abri de refouler un max ! Ses masques de peau humaine sont véritablement effrayants, mention spéciale à celui réalisé avec le visage du boyfriend de la pauvre Jessica. Les apparitions de Leatherface se révèlent très efficaces, brutales mais finalement peu sanglantes. J'imagine que Marcus Nispel n'a pas voulu trop en montrer à l'écran, l'histoire que son poulain puisse sortir dans un maximum de salles et ainsi toucher un plus large public. Ainsi, la plupart des mises à mort sont filmées de manière plutôt suggestive, sans réellement nuire au suspense pour autant. Ce dernier fonctionne bien et bénéficie d'une mise en scène inspirée _ la poursuite dans les bois notamment_ d'un Leatherface effrayant et d'acteurs convaincants.

Ce remake est bien plus violent que l'original, sombre et réaliste. Exit la fameuse scène du repas, pourtant culte pour bon nombre de cinéphiles, mais une performance diablement perverse de R. Lee Ermey (ex sergent Hartman dans Full Metal Jacket) dans la peau du shérif Hoyt, le frère ainé de Leatherface. Une belle famille de dégénérés du bocal, amateurs de viande avariée, complice des abominations commises par leur abjecte progéniture sur les malheureux touristes égarés. A signaler une excellente bande son qui renforce l'instauration d'une atmosphère oppressante et le suspense en général.

Vous l'aurez compris, je préfère nettement ce remake à l'original de Tobe Hooper, qui me paraît aujourd'hui définitivement hors-jeu, tant visuellement qu'au niveau de la mise en scène et du suspense. Le film de Macus Nispel se révèle être une incontestable réussite, et colle parfaitement à l'image que je me faisais du mythe de Leatherface avant de le voir enfin à l'écran. L'un des meilleurs films d'horreur de la décennie, cash !

PS : La prequelle de Jonathan Liebesman sortie en 2006 est à mon sens totalement inutile, et ne fait office que de "copier-coller" au remake de Marcus Nispel.