Nous Sommes la Nuit
Critiques spectateurs
Réalisateur: Dennis Gansel Avec Karoline Herfurth, Nina Hoss, Anna Fischer, Max Riemelt, Jennifer Ulrich, Waléra KanischtscheffInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 16/07/2024 - 02:14
Sang-gain
Bon, pas besoin de vous réexpliquez ce qu'est un vampire ? Tant mieux, démerdez-vous avec ça. Pour être honnête j'en attendez rien et pourtant je suis assez surpris, on est plus proche d'un film d'auteur qui se rapporte plus à ses sentiments personnel qu'à la volonté de montrer une histoire fantastique rempli d'effets spéciaux et ça fait du bien. La narration nous prend par la main à travers des décors au plus profond de la nuit éclairée par la ville et se reflétant sur ces belles femmes luxueuses (au sens riche). Je regrette seulement un personnage principal un peu trop extérieur à l'histoire et qui ne montre pas plus d'intérêt ou de rejet à cette nouvelle vie, on ne sait pas vraiment si elle aime ou pas.
publié le 28/05/2012 - 11:05
Excellente surprise !
Bien que nous n'ayons pas une débauche d'effets spéciaux, l'ensemble reste spectaculaire, et de toute façon les comédiens sont tellement bons, que l'on se fout de ne pas avoir de la synthèse à chaque séquence. Les quatre filles sont formidables, mais mention spéciale également au jeune homme qui joue le rôle du jeune flic amoureux.
Plus le film avance, plus la tension et l'émotion monte, jusqu'à un final inéluctable et particulièrement émouvant.
Je critiquerais juste l'emploi de temps à autre de la terrible "shaking-camera" censée donner du dynamisme à l'action. Comme d'habitude ces effets sont catastrophiques et font mal aux yeux, et la qualité de la mise en scène était largement suffisante pour ne pas avoir besoin de ce genre de procédé cache-misère pour simuler l'action. Heureusement, cela reste utilisé avec parcimonie...
Pour le reste, ce film tient facilement la dragée haute à des productions amerloques 10 fois plus friquées, notamment "Twilight" qui avec de la thune à n'en plus finir est bien moins spectaculaire, et ses dialogues faussement intelligents n'arrive pas à la cheville de "Nous Sommes la Nuit" en terme d'émotion.
publié le 17/08/2011 - 01:45
Injustement mal-aimé
publié le 15/08/2011 - 23:27
Mon avis
Nous sommes la nuit n'invente rien et ne propose pas grand chose d'autre qu'un visuel attractif, on comble un scénario un peu léger avec des scènes d'action bien sentie et ni vu ni connu je t'embrouille, cela dit ça fonctionne plutôt pas mal puisqu'on va au bout sans trop d'ennui, le soucis c'est qu'il n'en reste pas grand chose derrière, et ce film sera sans doute oublié aussi vite qu'il à été vu. Quand a Lenna ce n'est qu'une pale copie du personnage féminin principale de Millénium.
Cela dit le film est sauvé du naufrage par des actrices convaincantes, une réalisation enlevée et des SFX de qualité
Soit tout a été dit au sujet des vampires, soit il va falloir attendre encore pour voir le genre se réinventer, n'étant pas immortelle il se pourrait que je n'ai jamais cette réponse.
Un film qui se regarde sans déplaisir mais qui ne marquera à mon avis pas le genre vampirique.
publié le 15/08/2011 - 16:34
Des vampires de luxe !
publié le 18/07/2011 - 12:40
Vampirisme féministe
publié le 29/06/2011 - 21:59
Vivement qu'il fasse jour !
En effet, le scenario se focalise notamment sur les histoires d'amour impossible entre les humains et les vampires, cette thematique naturelle au films du genre est abordée de maniere incoherentes dans le film. Comment des Vampires ayant vecu plusieurs siécles se mettent que maintenant à comprendre leurs malédictions c'est risible de vouloir nous faire avaler ce genre de déboires sentimentales.
Seuls quelques points positifs subsistent tel que la photographie assez soigné avec de jolies plans et une interpretation de certains corrects.
Conclusion : un produit coté comme sous-produit du genre !: à éviter :(
publié le 11/05/2011 - 12:25
L'immortalité est une fête sans fin
Alors que les films de vampires romantiques sont à la mode avec la saga très édulcorée Twilight, il est encore des cinéastes qui tentent de préserver le mythe au détriment de l’aspect commercial que suscite la manne providentielle d’un filon aussi juteux que futile. Ce n’est pas pour autant que Dennis Gansel convainc le public avec son métrage. En effet, l’histoire recèle et recycle une trame très prévisible qui se divise en trois parties distinctes : l’errance d’une jeune fille sans avenir, la connaissance et l’apprentissage de sa nouvelle condition, puis le rejet de cet état de fait. En ce cas, on se contente simplement d’un récit sympathique, mais loin d’être originale et encore moins profonde.
Car, la vie de vampires est avant toute vouée à un hédonisme exacerbé où les plus futiles caprices sont assouvis dans la plus totale complaisance. On boit, on fait la fête, on mange et drague qui l’on veut quand on veut, sans oublier de rouler à tombeau ouvert avec de grosses voitures de luxe. Voilà à quoi se résume une vie d’immortelle en mal d’amour. La fuite de la réalité, mais surtout de la solitude qui se mue progressivement en malédiction. Quant aux protagonistes, elles possèdent des traits de caractère assez classiques et sont peu développées. Mis à part Charlotte, vampire torturé de sa condition, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Son personnage aurait gagné à être étoffé et mis en avant.
Bref, Nous sommes la nuit est une production vampirique moyenne qui véhicule l’insouciance et le plaisir de l’instant sans se préoccuper d’un hypothétique avenir. Ce constat est intéressant en le transposant à notre société (étrangement similaire). Toutefois et dans le cas des vampires, ce message peine à trouver de la crédibilité à nos yeux. Un immortel étant par ailleurs assez vieux pour disposer d’une certaine maturité en regard de leur longue existence, le comportement de notre quatuor n’en est que plus irrationnel. En dehors de cela, l’image est soignée et les effets spéciaux saisissants pour peu qu’ils apparaissent à l’écran. A noter également un combat final intéressant dans l’exploitation de l’environnement qui, là encore, aurait gagné à être approfondi.
publié le 08/05/2011 - 08:17
Mon avis