Lifeforce: L'Etoile du Mal
Critiques spectateurs
Réalisateur: Tobe Hooper Avec Steve Railsback, Peter Firth, Patrick Stewart, Mathilda May, Frank FinlayInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 20/08/2015 - 07:43
BordelForce, l'Etoile du Poil
Dans la catégorie fourre-tout sans queue ni tête mais avec plein d'pognozoff, ce machin mérite la palme.
Les scénaristes n'ayant absolument aucune idée originale, ils se contentent de valser constamment entre pléthore de genres en piquant allègrement dans les râteliers des copains, sans jamais vraiment se décider :
On commence par la S-F de Scott pour donner le ton, qu'on va très vite oublier;
Puis on embraye rapido sur les vampires de Rice en appuyant l'aspect love-love par du nu totalement gratuit (à part rincer l'oeil de manière fort agréable, à quoi ça lui sert, à la vampirette-alien, de se balader en plein Londres à oilpé ?), sans non plus pousser trop loin : sur les 3 aliens nudistes, seule la donzelle est entièrement visible... et reste à poil, les 2 mâles comprenant assez vite l'intérêt du camouflage vestimentaire);
Vient ensuite le mysticisme moderne de Cronenberg, sur lequel on va traîner un peu parce qu'on commence à être à court de bonnes idées à piquer;
Pour le feu d'artifesse final (ben oui, elle est toujours toute nute), on balance pèle-mêle les zombies de Romero, l'épique de Boorman, et même un peu de conte de fée de Walt Disney vers la fin (sisi, j'vous jure), avec un zeste d'horreur de Carpenter... et un p'tit chtouille de Superman.
J'vous conseille un bon Alka-Seltzer pour faire passer tout ça : le cuistot, dont la filmographie complète ne compte que 2 films valables (l'un parce qu'il dérangeait, l'autre parce que Spielberg veillait au grain) n'est pas foutu de mélanger convenablement cette foultitude d'ingrédients, et se contente de poser sa caméra là où c'est marqué dans le manuel et de laisser les acteurs se démerder comme ils peuvent pour donner de l'épaisseur à leurs personnages, tâche rendue particulièrement ardue par des dialogues longs, fades, voire idiots, le tout dans des scènes rocambolesques de bêtise (désolé pour le petit spoil, mais j'peux pas m'ret'nir (j'rassure, c'est vers le début, et n'a pas grande influence sur l'intrigue générale... celle-ci n'existant pas vraiment) : une victime momifiée de Vampirella, étudiée par des toubibs, se réveille soudainement et trucide le plus proche, pendant que les deux autres sont tétanisés par la peur. Une fois le repas consommé, la momie redevient jeune homme fringant, et les deux autres toubibs vaquent tranquillou à leurs occupation, contournant ledit jeune homme (à oilp, mais on voit que le torse, désolé mesdames) comme si de rien n'était). Des invraisemblabletés dans ce genre, y en a tout du long.
L'interprétation laisse elle aussi à désirer. Certes, le boulot était loin d'être facile, et bon nombre d'agents ont du carrément renvoyer ce synopsys de peur de crâmer leurs poulains. Les malheureux perdants font cependant ce qu'ils peuvent, mais à force de dire des conneries en tâchant d'être le plus convaincant possible... ben on finit par penser qu'ils sont vraiment pas près d'inventer l'eau liquide. La seule à pas avoir l'air idiote c'est la miss May, qui ferme sa gueule et montre ses nichons dès qu'un caméraman passe dans l'coin.
Les effets... wow, là ça fait mal. Ils sont bons. Au début, en tous cas (vers la fin, eux aussi partent en quenouille, histoire de pas trop dénoter l'ensemble). Les maquillages sont crédibles à défaut d'être originaux, les numériques sont, pour l'époque, de très bonne facture, même si personne ne comprend vraiment leur utilité à part en mettre plein les mirettes (ceci dit, au vu de c'qu'on peut faire aujourd'hui, ils ont pris un méchant coup d'vieux). Les animatroniques, au début, sont carrément excellents. Pas aussi "vivants" que ceux d'Henson, mais presque.
Heureusement, pour la fin, ils ont remplacé le staff Fx et on retombe dans le médiocre (un hélico en plastique tenu par un fil de pêche au-dessus d'une maison en carton, une gargouille sortie de nulle part (et qui ne sert à rien) à peine digne d'un épisode raté de Buffy, etc...).
Tout ça aurait pu donner une parodie particulièrement hilarante, à qui l'on aurait volontiers pardonné le pompage tous azimuts, les incohérences, les facilités, les raccourcis, les éléments inutiles et gratuits, le casting pérave et les effets cheaps. Mais cherchez pas de ce côté, on s'marre plus à une commémoration de 14-18 qu'à regarder ce truc.
A la limite, si vraiment vous voulez mater May, cherchez les extraits sur Youtube, vous vous épargnerez toute la merde qu'ils ont brodé autour.
publié le 12/05/2014 - 00:07
Nudeforce: A Poil pour le Mâle
Le film sort enfin en Blu-Ray français le 3 Juin qui vient...
publié le 05/04/2011 - 15:09
Mon avis
publié le 12/12/2009 - 20:44
Strip-tease dans l'espace!
Néanmoins indépendament des formes de l'actrice, LIFEFORCE demeure une bonne surprise en tant que série B, certes luxieuse, mais s'assumant en tant que telle... Le scénario repose sur une bonne poignée d'idées attrayantes inspirées de diverses sources (on pense successivement à ALIEN, aux films de vampires de la défunte Hammer ainsi qu'aux film de morts-vivants de Romero) et assure amplement son coté distrayant de par une démesure dans le rythme et les trucages tout bonnements excellents (les zombis déséchés, l'apparition formée de sang de victimes...)!
Séquences spectaculaires et retournements se succèdent donc sans grand temps mort et, à défaut d'effrayer, amusent le spectateur comme tout bon divertissement pop corn qui se respecte. Seul regret cependant: un scénario parfois embrouillé sur certains aspects (la remation trouble entre le héros et la femme vampire, les motivations de la "collecte" d'énergie vitale etc...) mais qui, en l'état, ne gêne pas vraiment la vision du film. Du grand spectacle de qualité et sans prise de tête qui confirme que Hooper n'a pas réalisé que des mauvais films après son incontournable MASSACRE A LA TRONCONNEUSE.
publié le 12/10/2008 - 18:06
Bon petit film sf, horreur
publié le 01/01/2007 - 00:00
Vraiment très bonne...actrice...
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Une grosse deception
publié le 01/01/2007 - 00:00
Très moyen, et un peu longuet
publié le 01/01/2007 - 00:00
Bof
publié le 01/01/2007 - 00:00
Quelle carrosserie, chère
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Un foutoir sympathique
Visuellement parfois impressionant, à d'autres moments limite ringard, dôté d'un rythme scénaristique assez innégal, ce film a de quoi rendre perplexe (d'autant plus qu'il est à des années lumières du "Massacre à la tronçonneuse" de l'ami Hooper ).
Le ton semble vouloir rendre hommage aux classiques de la science fiction et de l'horreur des années 1960-1970 (voix off à papa en introduction et un long chapitre qui évoque plus l'âge d'or de la Hammer que "Fright Night" ["Vampire, vous avez dit vampire"] ou bien qui ne dénoterait pas dans un Fulci) tout en cherchant à être d'avant garde question trucages. John Dytska aux commandes des effets spéciaux, et primé auparavant pour son travail sur Star Wars, ne faillit pas à sa réputation : animatroniques réussies, FX optiques basés sur le laser, miniatures bluffantes! La destruction finale de Londres, par exemple, comporte un lot de plans visuellement superbes et encore aujourd'hui étonnants quand on sait que tout ça date de 1985. Paradoxalement, on est parfois pris au dépourvu par certaines séquences d'effets complètement bâclées (ou partiellement coupées au montage?) qui dénotent franchement avec le miracle d'inventivité qu'on vient de voir deux minutes plus tôt.
Les acteurs remplissent efficacement leur part du contrat malgrès un jeu parfois un peu poussif (là encore, volonté de sonner retro?) et il est sympathique de voir Patrick Stewart, futur commandant Picard, interprèter ici un universitaire possèdé par le vampire femelle. Cette dernière est d'ailleurs rendue sensuelle au possible par une Mathilda May qui a manifestement pris son rôle très au sèrieux.
Comme mentionné auparavant, l'histoire souffre d'un certain manque de punch. On part sur une voie, puis on dérive sur une autre, et ce tout au long du film. Le mélange des genres est, pour comparaison, bien en deça de la maîtrise d'un De Palma sur "Phantom of the paradise"...
C'est finalement un bon moyen de réaliser à quel point cet exercice peut s'avèrer casse-gueule sans atouts suffisants. Le constat n'est par pour autant ici trop négatif mais disons qu'on risque d'avoir tendance à relâcher son attention au milieu du film, d'autant plus qu'à mon avis, la narration aurait gagné en finesse en gardant un ton plus actuel, moins distancé.
Tour à tour horrifique, érotique, épique, aggrémenté par la superbe partition de Henry Manccini, on doit quand même admettre que Lifeforce tire son épingle du jeu car après tout, peut ne s'agit-il finalement que de nous distraire quitte à écorner les conventions d'usage. Il nous reste aujourd'hui un joli patchwork un peu bordélique mais finalement suffisament décomplèxé pour avoir le mérite d'être vu (et apprècié).
publié le 01/01/2007 - 00:00
MATHILDA MI AMOR !
publié le 01/01/2007 - 00:00
Un Hooper pas trop mal!!!