Star Trek Into Darkness
Critiques spectateurs
Réalisateur: J.J. Abrams Avec Chris Pine, Karl Urban, Zachary Quinto, Zoe Saldana, Simon Pegg, John Cho, Anton Yelchin, Benedict Cumberbatch, Peter Weller, Alice Eve, Bruce GreenwoodInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 23/11/2014 - 21:45
il y a intelligence et ...
prétention idiote ... bien des gens, qui se targuent de titres divers ou non, parlent de JJ Abrams comme d'un pur génie. Pour eux, revoir une série qui a plu à des fans qui ont "PAYE" pour que cette série continue et la transformer au point de ne plus la reconnaître est signe de pure intelligence ! En ce cas, braves gens, il existe pléthore d'intellectuels qui s'ignorent en ce bas-monde !!! Pour ce qui est de ce film qu'il FAUT comparer à l'ancienne version ! Et ben oui, forcément, quand on a les couilles (ça bon dieu, ce connard les a !!!) de s'attaquer à l'un des meilleurs films de la série ancienne, il FAUT faire la comparaison ... alors, finalement ? Beaucoup de vent pour rien, encore et toujours ! Non, ce n'est pas un règlement de compte, juste un constat ... beaucoup d'effets de lumière idiots, beaucoup d'effets d'esbroufe, beaucoup d'écrans de fumée, des anciens personnages reviennent pour un temps bien court dans cette version, beaucoup de dialogues pompeux qu'on voudrait nous faire prendre pour des traits de génie, beaucoup de pseudos retournements de situation que l'on voudrait nous faire prendre pour intelligents ... reste quoi alors ? Des acteurs qui s'en sortent bien, font leur possible pour coller à des personnages qu'ils n'ont pas créés ... un récit bien réalisé, bien mis en valeur et un scénario qui se tient plus ou moins en proposant assez de palpitations pour le lecteur lambda qui se targue d'être plus malin que l'ancien ! Comme je l'ai déjà déclaré : de bons films, mais PAS des Star Trek !!! Ce n'est pas en remplaçant moumoutes par des lueurs vagues qu'on peut se créditer d'être supérieur !
publié le 08/07/2013 - 18:33
Star Trek : Sleeping into Darkness
« Réussite fracassante, "Star Trek Into Darkness" prouve enfin qu'Abrams possède l'étoffe d'un véritable cinéaste, et offre à la saga son plus beau chapitre depuis trente ans. »
« Avec "Star Trek into Darkness", le cinéaste fait à nouveau preuve d'une maîtrise exceptionnelle du récit tout en prodiguant une grande beauté aux scènes d'action. »
« Mais quels sont les secrets du réalisateur de Super 8 pour réussir son coup à chaque fois ? »
« De l'action, des effets spéciaux impressionnants, un rythme trépidant, sans oublier des acteurs formidables (...) en font un spectaculaire divertissement. »
« J.J. Abrams dépoussière la mythologie en lui insufflant des enjeux passionnants et une énergie galvanisante. »
Ça en jette, hein ? Comme ma critique de Mission : Impossible III remettait en cause le soi-disant génie du monsieur, mais que celle de Punisher84 (dont j'aime beaucoup les avis) indiquait une amélioration pour Star Trek, j’ai pris place avec confiance dans la salle obscure (auprès de ma compagne que j’ai eu du mal à convaincre de venir).
Et là… où sont les belles promesses de la campagne de promo ? Notre monde va sombrer… Ah bon ? Mais pourquoi ? Le film ne parle que de 2 villes sur notre planète. A aucun moment le monde est sur le point de sombrer. Où est le rythme trépidant ? Où sont les enjeux passionnants ? Où est la fameuse maîtrise exceptionnelle ? Encore une fois, le premier mot qui me vient est : « surestimé. »
Soyons clairs, entre le talent de Spielberg et celui de J.J., il y a un monde. Certes, c’est joli et plutôt bien interprété. Mais qu’est-ce que c’est con ! Pourtant, le début était entrainant et se tenait jusqu’à l’attaque de Khan, sosie du Sherminator en brun, qui rivalise d'inexpressivité avec Spock. « On joue à un jeu ? Le premier qui fait un mouvement a perdu. » Bref, après l’attaque et l’acte héroïque débile et incohérent de Capt’ain Kirk, tout part en javel. C’est brouillon et peu crédible. Puis, l’équipage part en mission, et là, j’ai posé ma tête sur celle de ma compagne qui reposait déjà sur mon épaule. Je n’ai pas beaucoup dormi, mais quand même ! Les explications de Khan sont aussi abracadabrantes que soporifiques. Puis, arrive le final : très pétant, mais toujours aussi n’importe nawak. Résultat, on a fini en fous-rires devant le combat ridicule entre Spock et Sherminator. Même le dialogue final nous a fait marrer. Autant prendre ce triste spectacle à la rigolade, car face à ma compagne, j'avais l'air con.
Bon. Heureusement que Star Trek into Darkness joue sur le second degré, car sinon c’était le nanar de l’année. Au final, ça reste regardable si on n’utilise aucunement son cerveau. Le scénario fait preuve d’une multitude d’aberrances et de simplifications grossières : quand l’histoire se retrouve dans une impasse, un appareil au nom spatio-futuristico-complicato-technique vient miraculeusement régler la situation. Sinon, J.J. passe tout simplement à autre chose. Ça évite de se prendre la tête en se demandant ce que deviennent les membres secondaires des équipages ou pourquoi la population est cool alors qu’un vaisseau énorme vient de défoncer leur ville, etc.
Vu les outils ultra-perfectionnés dont disposent la belle équipe aux couleurs des biomans, beaucoup de choses (voir l’intégralité du film) sont incohérentes, comme sauter d’une falaise alors qu’il suffisait de se téléporter… ou essayer casser la gueule du méchant à coup de poing ou de pistolet (ultra-perfectionné) alors qu’il suffit de le paralyser avec un autre pistolet dont disposent l’équipage (et ils savent que ça marche en plus, puisqu’ils l’ont fait quelques minutes avant)…
Là-dessus vient se greffer maladroitement une histoire d’amour pourrie (et très drôle) : Capt’ain Spock a voulu se sacrifier sans demander son avis à son improbable petite amie… quel tue l’amour celui-là ! Ça mérite bien des explications devant tout le monde alors qu’on est en pleine mission !
Que reste-t-il ? De beaux effets spéciaux, mais ne cassant pas 3 pattes à un canard et de bons acteurs. Malheureusement, la plupart des personnages sont tellement statiques et peu émotifs que je me suis endormi en ayant l’impression de regarder des figurines rigolotes aux vêtements mal taillés. Après, ma somnolence vient-elle des personnages ou de la mauvaise maîtrise du rythme dans le film ? Là est la question… En tous cas, dans l’espace personne ne vous entend ronfler.
Conclusion : J.J. Abrams est toujours très surestimé à mon goût. Sa soupe spatiale nous prend vraiment pour des légumes. Alors pourquoi fait-on autant d’éloges à ce réalisateur si médiocre (l’effet de la drogue, de l’hypnose, de l’argent) ? Car c’est bien à lui que j’ai envie de tailler les oreilles en pointe ! Après avoir contemplé son douteux travail sur ce Star Trek, on peut dire que Star Wars VII s'annonce sous les meilleurs auspices…
publié le 11/06/2013 - 10:08
Colère