Les Baskets se déchaînent
Critiques spectateurs
Réalisateur: Rene Daalder Avec Derrel Maury, Andrew Stevens, Robert Carradine, Kimberly Beck, Ray UnderwoodInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 16/08/2013 - 20:01
Réponse à Frankenblood
Ton avis est très bien rédigé et j'espère que ce ne sera pas le seul et unique. Je n'ai pas pu m'empêcher de rebondir suite à sa lecture.
Il ne faut pas oublier que Rene Daalder signe un film Grindhouse très éloigné du Carrie de Brian de Palma. Il n'a pas du tout les mêmes moyens et l'ambition des producteurs est, elle aussi, bien différente. De plus, il est normal et heureux que d'autres films aient pu développer le concept et faire mieux par la suite. L'important est que Massacre at Central High ait contribué à poser les bases d'un cinéma différent et débridé.
Au niveau des effets spéciaux, le film de Rene Daalder traverse le temps avec autant de difficultés que les classiques Grindhouse de son époque. J'ai par exemple déjà lu que le premier Evil Dead était minable aux yeux des nouvelles générations. Dans la lignée de ce point de vue, il est donc fort probable que beaucoup de films d'horreur des 70's (surtout italiens) te déçoivent fortement.
publié le 10/08/2013 - 01:38
Un classique ? Non, et de loin...
Non, vraiment, les personnages ici ne sont pas suffisamment forts pour se suffirent à eux-mêmes (le casting n'a rien de flamboyant) et le scénario n'est pas non plus très inventif, même s'il est plus crédible qu'un simple slasher où les motivations de revanche sont souvent très primaires. Pour ceux qui voudraient vraiment éprouver un semblant de frisson face à la violence estudiantine, qu'ils se procurent l'excellent "F" de Johannes Roberts sorti en 2010. C'est le parfait exemple d'un inexplicable déchaînement de violence dont le réel motif pourrait trouver ses causes dans les relations difficiles entre prof-élèves et élèves-élèves.
publié le 14/06/2013 - 09:22
The Fight back philosophy
Pour faire court au niveau de l’histoire : David, nouveau à l’université, se rend vite compte qu’une bande de fils de bonne famille sème la terreur parmi les étudiants. Loin de se laisser intimider par la loi du plus fort et celle du silence, le jeune homme va leur faire face, déclenchant ainsi une avalanche de coups bas et de représailles. Ce que j’aime en premier lieux dans Massacre at Central High, c’est sa richesse et sa générosité. Les 40 premières minutes auraient suffi à faire un métrage complet. Pourtant, c’est là que tout commence à déraper pour notre plus grand plaisir. En effet, comme David va payer cher le prix de sa révolte, il va surenchérir face à ses agresseurs en étant particulièrement inventif. L’histoire est bourrée de rebondissements et le rythme est particulièrement soutenu.
Le film joui d’un bon niveau de réalisme, ce qui le rend encore plus intéressant et surtout plus prenant. La tension est palpable dès les premières minutes où David tente de s’intégrer. On a l’impression que l’université n’est pas encadrée car on n’y voit pas de professeur. Ainsi, on est proche d’une ambiance carcérale où règnent les clans, l’intolérance, la brutalité et la cruauté. Le danger est permanent et les élèves doivent sans cesse surveiller leurs arrières. Les affrontements sont particulièrement violents et s’étendent du simple lynchage jusqu’au viol.
Mais Massacre at Central High va plus loin encore. Il traite également de l’immaturité et de la connerie humaine. On sait que dans la vie, il y a les baiseurs et les baisés. Mais qu’advient-il lorsqu’on élimine les baiseurs ? Certains baisés courent pour prendre leurs places… Et ça, ça ne va pas plaire longtemps à David… Alors dans les dernières 20 minutes, ça va déboiter sévère !
Pour en revenir au réalisme, les effets spéciaux sont suffisamment réussis pour être encore bluffants aujourd’hui. Il y a quelques effets gores mais surtout de superbes explosions. Et chaque règlement de compte est plus haut en couleur que le précédent. Mmm... I'm loving it.
Même s'il n'en est pas vraiment un, Massacre at Central High fait preuve de bien plus d’originalité que la plupart des slashers movies (les plus connus compris.) Pour une fois, l'approche du killer / justicier est particulièrement intelligente et ne laisse pas indifférent. Si seulement les films d'aujourd'hui pouvaient s'inspirer un peu plus des valeurs sûres du Grindhouse et faire péter les codes à la dynamite...
Ps : Rene Daalder a collaboré avec Russ Meyer sur Supervixens.