La Revanche de Freddy
Critiques spectateurs
Réalisateur: Jack Sholder Avec Robert Englund, Mark Patton, Kim Myers, Robert Rusler, Clu Gulager, Hope Lange, Marshall BellInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 14/12/2021 - 17:51
Le renouveau de Freddy
Je sais que ce film n'est pas très apprécié par la communauté des fans du fait du choix de faire sortir Freddy des rêves pour que celui ci nuise directement dans la réalité.
Je rappelle que le premier film explorait déjà cette possibilité durant le combat final entre Nancy et Freddy.
L'histoire est centrée sur un jeune homme, Jesse, qui souffre de cauchemars durant lesquels Freddy prend un malin plaisir à lui faire peur.
Déjà s'écarter de l'image de la jeune héroïne pour nous présenter une nouvelle figure, cette fois masculine, permet un autre regard sur cette suite.
Ensuite, Freddy reste une ombre sadique et terrible mais avec un objectif différent, pénétrer dans la réalité. De fait, Freddy sort de sa zone de confort, le meurtre dans les rêves, pour passer par une phase plus lente mais tellement riche en suspense.
Sorti de ce qui avait été fait pour proposer une nouvelle évolution de Freddy était un pari risqué, surtout après l'excellent premier film. Plutôt que de refaire ce qui avait été fait on propose encore autre chose. Je trouve pour ma part que c'est réussi.
En effet, Freddy a un impact plus fort dans ce film car il ne se limite plus aux rêves et peux exercer son terrible pouvoir dans la réalité.
L'aspect négatif qu'on peut pointer est le fait que les meurtres dans les rêves avaient quelque chose de l'ordre du viol, Freddy détruisait ses victimes tant sur le plan physique que psychologique. Ici, hormis Jesse, les meurtres de Freddy ressemblent plus à l'acte d'un boucher quand il tue des jeunes après avoir pris possession de Jesse. Je garde quand même la mémorable scène de torture du prof de sport qui reste une des meilleures du film.
Néanmoins, cet aspect est contrebalancé par la lutte psychologique que se mènent Jesse et Freddy tout au long du film et qui en est le véritable point fort.
En effet, Jesse devient de plus en plus une sorte de Dr Jekyl et Mr Hyde. Sa pensée et celle de Freddy allant même parfois jusqu'à fusionner.
Il est intéressant aussi de noter ce conflit de génération déjà opéré dans le premier film. Jesse se heurte plusieurs fois frontalement à son père, tout comme Nancy à sa mère.
On note aussi la symbolique homosexuelle plus ou moins développée. Jesse a du mal à établir une vraie relation de couple avec sa petite amie, les apparitions de Freddy creusant cette tension entre eux. Freddy apparaît comme l'image de cette homosexualité très contesté déjà à l'époque. Dans cette histoire, c'est l'amour qui sauve Jesse, un amour hétérosexuel. On note qu'au travers de ce conflit intérieur Jesse-Freddy, c'est le refoulement identitaire et destructeur de l'homosexuel qui est, non explicitement, montré.
Cette suite tient ses promesses dans le sens qu'elle ouvre de nouvelles portes au mythe de Freddy. A mon sens, une suite réussie ne peux l'être que par l'emploi de nouvelles idées qui permettent à celle d'origine de trouver un nouveau souffle. C'est la raison pour laquelle je considère la revanche de Freddy comme une excellente suite.
publié le 09/02/2014 - 22:43
Presque mieux
publié le 18/06/2013 - 17:23
Trois, quatre, Freddy on te latte...
Il y a les suites, et les suites. Les premières sont généralement bonnes, pas au-dessus de l'original mais se maintiennent dans la lignée. Les secondes sont justes mauvaises, voire nulles. Et ce film tombe en plein dedans.
Même endroit, même idée mais autre réalisateur et scénariste qui font se planter lamentablement cette suite.
Les acteurs sont fades, mais faaades. Mark Patton a un jeu aussi lourd que le char du même nom (oui oui le Patton était un char ainsi qu'un général) tout en criant comme une fillette et le reste ne vaut guère mieux, un tas de stéréotypes (des jeunes obsédés, un prof pas net, une famille de débiles...). Seul Robert Englund reste, encore et toujours, fidèle à lui-même, où plutôt fidèle à Freddy, nous servant son bagout bien tranchant.
Un paquet d'outils du premier volet sont réutilisés, à mauvais escient souvent. Le film est emplit de longueurs qui donnent envie de se coucher (l'attaque de l'oiseau est inutile et ridicule). Les effets, malheureusement, ont vieilli, bien plus que dans le premier film qui avait l'air de moins en abuser d'ailleurs. L'idée de faire s'incarner Freddy dans la réalité est une belle co**** vu que son terrain de chasse par excellence c'est l'imaginaire (dans le monde réel on dirait un singe dévastant un magasin de bonbons). Ajoutons à cela une "happy end" niaise au possible et c'est la cerise sur le gateau.
Heureusement, ce qui sauve les meubles en dehors de Freddy ce sont les cauchemars. Rêve ou réalité? Qui peu le dire tant la frontière entre les deux est masquées (la plupart du temps du moins), on se demande même parfois si tout cela n'est pas simplement le personnage principal qui perd la boule (un peu comme dans Amityville). L'ambiance est aussi plus sombre, plus cruelle, donnant ainsi une autre envergure à notre bon Freddy.
Au final, un film qui se laisse voir sans plus. Mais qui ne rend point hommage à Freddy c'est sûr.
publié le 12/06/2013 - 13:25
Freddy is back.
publié le 25/02/2013 - 15:38
Une suite peu crédible au premier film
Que dire de ce deuxième volet mis a part qu'il est le moins bien de toute la saga... Freddy avait pourtant cartonné dans le premier film, et malheureusement tout est gâché par un scénario que je trouve médiocre, le héros et ses tourments font faux! L'idée, cependant de vouloir faire venir Freddy parmi les vivants part d'une bonne idée, toutefois gachée par la réalisation. Le film se rattrape sur les scènes de meurtres, sauf celle des types de la fête qui reste banales. Pour conclure ce film possède donc un scénario assez sobre,avec une réalisation beaucoup moins bien que celle du précédant volet, des personnages différents qui n’apparaîtront qu'une seule fois, mais avec le jeu réussi de Robert Englund.
publié le 10/02/2013 - 12:41
100ème : 1 Freddy => 2 degrés de vision
Autant le dire tout de suite, Freddy's Revenge est l'opus le plus faiblard de la saga (je ne prend pas en compte le honteux remake du premier). Mais attention : s'il n'est pas un super Freddy, il est néanmoins le seul à proposer une vision alternative plutôt inattendue pour le grand public. Voilà pourquoi je critiquerai ce film sous 2 degrés :
Premier degré : le deuxième Nightmare On Elm Street
Étrangement, ce deuxième opus fait plus vieillot que l'original. Tout nous renvoie à du vieux 80's has been. Si ça ne lui fait pas gagner en intensité, ça lui procure un certain charme.
Ici, Freddy passe au second plan. On le voit assez peu même s'il est omniprésent. Il faudra attendre le final pour le revoir en action. Sinon, ses quelques apparitions sont originales, et certaines scènes restent encore aujourd'hui assez impressionnantes (le mal au ventre par exemple).
Ce qui plombe le plus le film, c'est son erreur de casting. Les 2 personnages principaux sont out. On ne les sent pas dans leurs personnages. Et comme les émotions ne fonctionnent pas entre eux, ça casse l'intensité de l'histoire et conduit même à la lecture « second degré ».
Ne crachons pas sur Freddy's Revenge. Il a le mérite de sortir de l'ordinaire en proposant une approche intéressante du personnage de Freddy. La suite de la saga reproduira le schéma du troisième opus sans aller aussi loin. Plutôt que d'avoir un croquemitaine imbattable, nous avons ici un personnage en reconstruction, avec toute la vulnérabilité que cela implique. La psychologique de Billy est également développée et ce ne sera pas toujours le cas des héros dans la suite de la saga.
Au premier degré, on passe donc un bon moment devant un film d'horreur sortant des sentiers battus du genre. C'est honnête, mais peu convainquant.
Second degré : qui se cache au fond de Billy ?
Tous ceux qui ont vu ce film au premier degré sont certainement passés à côté du second. Et j'avoue avoir mis un certain temps avant de m'en rendre compte moi-même. Mais aujourd'hui, je peux choisir de voir le film sous 2 angles.
Même si Jack Sholder dit que ce second degré est une coïncidence, Freddy's Revenge peut être considéré comme un film gay où Billy va découvrir et rejeter progressivement son homosexualité. Freddy peut alors être considéré comme une part du héros qui refoule violemment ses sentiments envers les hommes.
En effet, l'épisode comporte de nombreuses scènes tendancieuses. Je pense notamment au bar miteux ou à la douche. Billy est plus à l'aise avec les hommes et Lisa est surtout sa confidente. A aucun moment l'amour entre les 2 héros ne paraît vrai. Même dans le grand final, Lisa ne semble vouloir qu'aider Billy. Il y a quelques scènes où le jeune homme essaie de se convaincre qu'il est hétéro mais on sait comment ça se termine Par exemple, au moment où il tente de faire l'amour à la rouquine, une grande langue dégueu sort de sa bouche, comme un vomissement ou une réaction face au sexe féminin.
Freddy ne s'attaque d'ailleurs qu'à des hommes durant la majorité du film. C'est comme si Billy voulait briser ceux qui l'attirent. De cette façon, il élimine la source de ce qu'il n'assume pas.
Ce second degré est-il vraiment involontaire ? En tout cas, avec ce regard, le film de Sholder gagne en intérêt. Et s'il l'a fait exprès, c'est pour moi un coup de génie d'avoir su injecter un tel thème dans la saga Freddy ! Quel culot !
publié le 14/10/2012 - 19:22
Mon avis
publié le 13/08/2012 - 21:32
De la petite revanche
Pour expliquer le scénario du deuxième film, il me faut faire un léger rappel de ce qui se passe dans le premier. Nancy est une jeune fille qui fait des cauchemars, rêvant qu’un tueur brûlé aux griffes acérés la harcèle, elle et ses potes de Elm Street. Après avoir décimé dans les rêves de chacun une bonne partie des potes de Nancy, elle bat le terrible monstre en refusant de croire en son existence, faisant donc disparaître Freddy. Seulement, 5 ans plus tard, voilà qu’emménage une nouvelle famille, avec un jeune en proie à des cauchemars, dans l’ancienne baraque de Nancy. Bien évidemment, Freddy va signer son retour et il va harceler notre héros ainsi que son entourage. Proposer une suite comme ceci demeure assez facile. En effet, on prend quasiment les mêmes personnages, puis on fait revenir le monstre dans un système quasiment identique au premier. Seulement, le scénariste ne va pas jusqu’à faire la même chose avec des protagonistes différents, ici, on v plus se reposer sur la folie du héros et sur sa dégradation progressive. Ainsi, on se pose des questions sur la véritable existence de Freddy ou si ce garçon n’est pas en train de devenir cinglé. Cela aurait pu être sympathique, si la réalisation avait été à la hauteur et si le film n’accumulait pas des longueurs insupportables.
Loin d’être mauvais, le film se plombe tout seul alors que l’idée de base semblait être intéressante, notamment avec un traitement différent de Freddy tout en gardant son côté obscène. Jouant plus sur la possession et sur la folie, l’ambiance aurait pu être très intéressante et fortement convenir à Freddy, surtout qu’ici, il n’est pas encore aussi taquin qu’après. Seulement, Sholder va choisir la facilité, et il va copier certains passages du premier sans vergogne. Ainsi, la découverte du gant ou les phases de cauchemar dans l’espèce de chaufferie rappellent indéniablement le premier opus. Mais le plus gros défaut, c’est que niveau ambiance, on est à mille lieux du premier. Les phases de cauchemar ne sont pas vraiment réussies et les moments de frayeur sont plombés par des longueurs insupportables qui ne posent même pas le tableau. Les éléments marquants sont très rares contrairement au premier (à part peut-être le coup de Freddy en serpent) et on attend plus qu’autre chose dans ce film. C’est d’ailleurs bien ennuyeux car les moments au lycée aurait pu être agréable, notamment dans les relations entre notre héros et ses pote plus ou moins voyous, mais tout cela semble bien trop superficiel et les personnages assez peu attachants, et même le personnage central est pénible.
L’autre problème du film, avec la longueur, ce sont les acteurs. Le seul qui s’en sort formidablement bien, c’est Robert Englund. Complètement investit dans son personnage, il incarne à la perfection notre boogeyman préféré. Sadique, violent, glauque, avec un maquillage fort convaincant, il reste le seul personnage valable du métrage. Par contre pour le reste, c’est assez catastrophique. Prenons en premier lieu notre héros, qui est censé être le personnage le plus attachant, celui pour lequel on va éprouver des sentiments, peu importe s’ils sont sympathiques ou antipathiques. Malheureusement, Mark Patton a bien du mal à convaincre et il surjoue énormément les émotions, que ce soit la peur quand il hurle comme une gonzesse ou encore quand il danse comme un benêt alors qu’il a Freddy au cul. Ce n’est pas mieux pour sa copine, qui, en plus d’être moche, a l’air complètement à côté de ses pompes. Les seconds rôles sont vraiment minimalistes, et on retrouve tout ce qui fait le mauvais charme des films d’horreur, à savoir un gros lourd, pas lourd du tout, des jeunes qui ne pensent qu’à baiser et profiter un maximum. Tout prouve bien le manque d’inspiration de Sholder, se resservant allègrement dans tout ce qui fait un slasher, le l’onirisme de Freddy en moins.
C’est d’ailleurs ces phases de rêve qui font de Freddy ce qu’il est aujourd’hui, et c’est dans ces dernières que l’on va avoir droit à notre lot de passages plus ou moins gores ou drôles. Le métrage commence d’ailleurs assez fort, avec une scène de bus scolaire déviant de sa route et se retrouvant en équilibre en plein centre d’un gouffre. Mais hormis cela et une autre scène sympathique, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous les yeux. Alors parlons rapidement des autres scènes agréables du film, il y a quelques passages un peu sales, comme lorsque Freddy s’ouvre la tête et montre son cerveau ou encore quand il griffe le dos du pauvre Jesse. Il reste aussi la scène où Freddy sort du corps de Jesse, passage qui se veut très gore et très viscéral, mais les effets de l’époque ont bien du mal à convaincre aujourd’hui, car on voit très vite le mannequin en plastique. Par contre, plusieurs scènes demeurent très décevantes, malgré la bonne volonté du réalisateur, mais l’attaque grotesque lors de la fête au bord de la piscine, l’attaque de l’oiseau dans la maison ou encore la fin assez minable, font que le film déçoit plus qu’il ne surprend et c’est vraiment dommage.
Au final, La revanche de Freddy est une suite très décevante si on doit la comparer au premier opus. Différente dans son traitement du tueur à la peau brûlée, l’histoire peine à convaincre et la fin, basée sur la force de l’amour, démonte complètement l’onirisme instauré par Craven avec le premier. Si le film se permet quelques passages assez gores, cela n’enlève en rien l’ennui que l’on ressent durant tout le métrage et le ridicule de certains passages (ah, l’attaque de l’oiseau dans la maison !). Bref, un film ennuyant, une suite indigne qui n’augure rien de bon pour la suite.
publié le 25/03/2012 - 19:40
Mon avis
Personnage principal 'Jesse' qui se fait endoctriner par le méchant monstre Krueger contre sa propre volonté : whoua ça en jette un coup, dont la particularité est de ramener dans le réel ces cauchemars sous l'emprise de Krueger forcément....
Sujet déja utilisé dans la littérature comme la Métamorphose de Kafka même s'il s'agit d'une approche différente.....
J'en pense quoi ?
°Les trois protagonistes principaux sont largement plus cohérents que les personnages du 1er à un détail ou deux près.
°Le point pivot entre le réel et la réalité en dépit des critiques négatives de la majorité des membres, a été bien pensé. Nous avons affaire à un Jesse totalement perdu en rapport de ce qu'il est (crise identitaire) et forcément de ses actions.
Non, je trouve que ce second volet quitte un milieu environnemental confiné par lequel Sholder opte un environnement davantage malsain et sali. En étant objectif les personnages du premier volet était bien plus manichéens, prenons le personnage incarné par Johnny Depp par exemple.
Et Freddy Krueger lui dans tout ça ? Hé bien je le préfère ici, plus cruel et pervers. Et comme témoigneront les deux suivants Dream Warriors et Dream Master, le croque-mitaine prends de l'ampleur en pouvoir (limite Réelle-Iréelle s'amoindri à force des âmes kidnappées) et je pense que nous cinéphiles du genre faut laisser opérer la magie....
Quant à Dream Child et Final Nightmare ils étaient inutiles par contre.
publié le 26/08/2011 - 14:50
La revanche!
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