Hunted

Hunted est un thriller regardable mais pas marquant. Bien que divertissant, le film joue un peu trop la facilité et les personnages sont peu crédibles. Après avoir déposé un petit mot sur une voiture occupant deux places, Della va se retrouver dans une belle situation face à un petit groupe de jeunes racailles. A la base, je trouve que ça va trop loin pour que ça devrait être. Ensuite, comment dans un parking d’un grand centre commercial (ouvert et en activité), il n’y a plus personne autour (ou même pas un individu qui entend le coup de feu) ? Enfin bref, on va s’y prendre au jeu donc étant témoin d’un meurtre, elle va se faire poursuivre. Le début du jeu du chat et de la souris est pour l’instant correct : on craint pour sa peau donc c’est assez intense. Sauf que cela va changer quand les personnages entrent dans la foret car on remarquera que le film tourne en rond et que Della au lieu de rester là à faire des cercles dans la foret ou a regarder ses pourchasseurs, elle aurait pu facilement s’enfuir à plusieurs reprises, vu comment elle a semé le groupe de jeunes. Et alors que la menace venait du groupe de jeunes, on peut se rendre petit à petit que c’est elle le vrai danger. Le thriller perd tout son sens car plus on approche de la fin et plus la magie de l’intensité de cette chasse disparait : les jeunes sont finalement de pauvres mauviettes et Della se transforme en Superwoman. Et pour finir, la toute dernière scène débile et invraisemblable. Quand on pense à la pauvre Della sacrée victime de son mari au début et se retrouver à la fin avec une bête féroce : c’est peu naturel. Malgré tout, il est divertissant : que la chasse soit d’un coté comme dans un autre, il y a toujours de quoi se mettre un peu sous la dent : les meurtres sont bien violents. Hunted est donc un film divertissant mais qui aurait dû être plus réaliste, en commençant par des personnages plus conformes et un scénario plus abouti pour éviter que cela tourne en rond et que les rôles ne s’'inversent au cours du film.

Un thriller sans âme parmi tant d' autre, doté d' un scénario dépourvu du moindre intérêt. Du déjà vu, en moins bien. D' autant plus qu' au bout d' une demi heure on sait comment le film va se terminer. Et puis une Kim Basinger passée de sex symbole a transparente. Sans son physique attrayant on peut dire qu' elle ne montre plus grand chose d' intéressant. Donc, même si il n' est pas mal réalisé, ce long métrage ne vaut pas le détour.

Des chasseurs qui vont regretter de s'être attaqué à une proie moins fragile que prévue... Cela donne un film plein de surprise et d'énergie, mené par une Kim Basinger sexy et épatante comme à son habitude.

Le casting est impeccable, et le "méchant principal" est joué avec beaucoup de subtilité, ne se contentant pas de présenter un bête pervers de plus.

L'histoire est bien écrite et réserve suspense et action. Le destin de cette femme qui se découvre une force inattendue, dérive progressivement vers l'inéluctable et, ironie du sort, fait d'elle ce qu'elle a fuit toute la nuit...

La séquence de séduction entre Kim Basinger et son ennemi est réellement bien trouvée et exploitée, et constitue certainement l'un des points d'orgue du film.

Un film qui pourrait passer pour un énième "Hunting Movie", mais qui en plus d'être distrayant, est bien plus malin qu'on ne pourrait le penser à première vue...

Quel plaisir de voir des longs-métrages qui osent encore montrer quelque chose de couillu ! Pourtant ce n’était pas gagné car le scénario de WHILE SHE WAS OUT n’est guère inventif. Rien de plus qu’une banale course poursuite ? D’un certain point de vue oui. Mais c’est sans compter sur le point principal : le personnage de Della. En plus d’être sobrement interprété par une Kim Basinger trop rare, il est d’une attitude empathique et nous fait ressentir pas mal de choses. Un mari buveur, une grande maison vide et une vie rangée. Ce long-métrage repose quasi intégralement sur les épaules de sa comédienne principale grâce à qui les lourdeurs du scénario et de la mise en scène n’empiète en rien sur sa qualité d’interprétation de son personnage. Le reste du casting étant un peu à la masse au même titre que la mise en scène. Entre longueurs et petits sursauts d’adrénaline, le temps se fait long jusqu’à la fin. Un final inattendu et barré mais qui reste du domaine du possible tant l’esprit humain est imprévisible. L’inconnue Susan Montford n’a pas réalisée le film du siècle mais peut être fière d’avoir dirigé une comédienne d’exception dans l’un de ses plus beaux rôles.