Meurtres en 3-Dimensions

Ce film marche sur les traces de son prédécesseur avec des protagonistes relégué à des stéréotypes aux comportements très primaires, voire infantile. J'aurai pu avoir de l'empathie pour le personnage gros de l'histoire si son côté blagueur, trop blagueur, ne l'avait pas rendu si antipathique. Mais comme il est celui qui introduit le fameux masque de hockey je lui suis reconnaissant à cet égard.

On introduit une bande de criminels mais c'est clairement du scénario forcé Il ne mène pas à grand chose, juste un prétexte pour plus de meurtres pour Jason. En plus, ces acteurs surjoues, au point de tomber presque dans la parodie.
La protagoniste proncipale a une facette intéressante du fait de son passé traumatique et de son lien avec Jason. Pas assez mis en valeur, c'est dommage car je pense qu'avec ce personnage l'histoire aurait pu aller plus loin.

Jason est ici plus assuré, plus brutale que dans le dernier film, notamment le fait qu'il porte le fameux masque de hockey aide beaucoup dans l'aura qu'il dégage dans ce film, même si je trouve son nouveau visage bien moins effrayant et expressif que celui d'avant.

Les scènes en 3D fonctionnent mais franchement je n'en vois pas l'intérêt. Ça apporte un petit plus mais sans réel saveur.
En fait, ce film peut se comparer sur beaucoup points à son prédécesseur, avec des éléments pratiquement identiques du point de vue scenaristique, des protagonistes peu explorés mis à part des cas particuliers, et un rebondissement de fin spectaculaire. On peut noter l'intro de la 3D mais pour moi ça n'est pas un vrai enrichissement visuel. En fait, le vrai plus c'est le nouveau look de Jason qui est une vraie trouvaille esthétique, par contre ce nouveau visage fait vraiment pauvre par rapport à l'ancien en terme d'horreur.

Une suite correcte qui introduit le look définitif de Jason et qui surfe sur la vague 3D. Cependant, l'ensemble n'arrive pas à se placer plus haut que le précédent film.

Friday The 13th Part III / Meurtres en 3 Dimensions – Steve Miner – 1982 – 5/10

Je ne dirais pas que ça à plu à ma mère...

Vrai fausse suite du deuxième épisode, Friday The 13th Part III finit de définir Jason et son environnement. Voilà pourquoi le remake de Marcus Nispel prendra en compte la franchise de 1980 à 1982.

Même si on ressent le déclin de la franchise, cet opus garde la tête hors de l’eau et s’impose comme le plus lucratif de la saga pour deux raisons : le masque du tueur et la 3D. Le reste du film aligne d’affreux clichés kitchs dignes de n’importe quel autre slasher bas de gamme.

L’histoire (si on considère qu’il y en a une) intègre des scènes sans intérêt, des personnages débiles (voir les loubards nullissimes et le gros looser qui tente d’effrayer les filles) et quelques meurtres WTF. Heureusement, on peut encore se marrer avec le second degré !

Je regrette à nouveau que la Paramount ait édité une version DVD censurée qui dénature l’œuvre. Et tout comme Freddy’s Dead: The Final Nightmare, il est impossible de revoir ce film en 3D en France. Voilà pourquoi Meurtres en 3 Dimensions est devenu Le Tueur du Vendredi 2…

Côté casting, Dana Kimmel est mignonne mais elle n’a pas le charisme d’Adrienne King ou d’Amy Steel. De plus, l’histoire de son personnage est bidon. Le souvenir du reste de la troupe partira en fumée aussi vite que l’herbe d’un bédo. En revanche, la tronche bancale de Jason ne manquera pas de surprendre.

Pour finir, si Friday The 13th Part III est loin d’être un must, il reste un slasher acceptable et bénéficie d’un générique inoubliable…

Tout est au rendez vous encore le lieu de l'action idéalement choisi, la musique toujours aussi entrainante que effrayante, plus de meurtres ça y est c'est parti, plus de brutalite chez Jason, plus d'action a un rythme effréné et un suspense menant a un final epatant !

Et oui sacre Jason il est toujours vivant et pas content il va encore plus etre sans pitie, sans repit (rire) nouveau look un masque de hockey qu'il ne quittera plus jamais, qui lui donne un effet nettement plus menaçant (donc efficace), une ferocite dans ces meurtres qui augmente, et on le voit de plus en plus entièrement dans la plupart des ces tueries (un deuxieme point important), un cating regroupant une pleiade d'acteurs plus marrant qu'emouvant, la petite touche d'humour, bien venu également dans un bon slasher.

En arrivant a notre duo de combattants, Dana Kimmell et Richard Brooker, ils font l'interet et font tout le spectacle pour notre plus grand plaisir, Dana Kimmell, une jeune actrice, mignonne seduisante mais au combien intelligente dans sa façon d'agir pour parvenir difficilement a eliminer Jason, qui jour son role merveilleusement, effrayée, mais pas abattu et toujours dans sa panique nous semble de plus en plus confiante quand a sa conviction de mettre hors d'etat de nuire notre meurtrier, et Richard Brooker (que j'aurais voulu retrouver dans tous les chapitres suivants) digne successeur de Warrington Gillette, plus grand, une carrure physique plus impressionnante, plus de vivacite, et a fond dans son role, menant ces meurtres avec de nouvelles armes en plus de l'arme blanche, le fusil harpon, le tisonier, l'aiguille a tricoter dans le second meurtres (pas mal frachement fallait y penser) et cette variété de choix dans les armes utilisées est une nouveaute bien acceptee, efficace qui est lancee désormais.

Avec une scene finale exceptionnelle, regardez ce film, continuez la serie, faites moi confiance, je sais de quoi je parle, chers internautes et fan du genre la franchise "Vendredi 13" ne vous decevra pas.

La première partie du film est effectivement assez longue et lente à démarrer à part les deux meurtres de début mais qui sont plutôt médiocres. Heureusement, les personnages gèrent assez bien pour nous tenir notre attention.

Il faudra attendre la moitié du film pour voir des choses très intéressantes. C’est d’ailleurs, à partir du moment où Jason a son masque, que le film devient plus alléchant. Les meurtres commencent à arriver en nombre : ils sont très réussis, bourrins et très sanglants. Le film prendra alors la tournure d’un vrai slasher, bien agréable et intense. Et puis, la fin m’a fait un peu flipper lorsque j’ai vu la tête de Jason sans son masque.

Ce volet est donc plutôt bon dans l’ensemble mais je regrette un peu qu’il mette du temps à démarrer.

Bon, il est vrai qu'il nous reste 5 ou 6 meurtres, ma foi bien sympathiques ( sur la douzaine que compte le film ), à se carrer sous les ratiches, celui avec le harpon pour ne citer que lui, et quelque surprises un brin gorettes et rigolotes parsemant ça et là le dernier tiers de la peloche...Un épisode tout en demi-teinte donc, qui évite de peu un vilain vol plané sur le sol glissant du mauvais slasher...