La Maison du Cauchemar

6.0
La  Maison du Cauchemar

Critiques spectateurs

Réalisateur: Umberto Lenzi Avec Lara Wendel, Greg Scott, Mary Sellers, Ron Houck, Martin Jay

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Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1957 critiques
publié le 25/06/2023 - 01:05
3
 

Putain c'est nul !

C'est exactement ce genre de merde qui fait passer le cinéma de genre italien pour de la daube en wagons tournée à l'arrache par des singes transalpins !

Ce film contient tous les tics du cinéma italien d'alors sans en garder la moindre qualité:
Script bancal absolument lamentable et idiot, dialogues pitoyables, mise en scène plus molle que la queue d'un mort, sans la moindre imagination, tout juste fonctionnelle; montage au hachoir à viande blindé de plans qui ne fonctionnent pas entre eux; personnages débiles aux comportements absurdes, acteurs nullissimes, budget famélique, FX nazes, gore au rabais... Pffffffff...

Et une VF catastrophique qui aide pas des masses non plus...

Je me suis laissé embarquer parce que sur Internet Movie Database, malgré le fait que le film était vu comme un mauvais film dans le pur style de ce qui était chié en diarrhées dans le bis des 80's par les bouffeurs de spaghettis, beaucoup disaient qu'il était hyper fun et divertissant. Comme un nanar, et pas un navet...

Je ne l'ai vraiment pas vécu comme ça !
Dans toute cette incompétence à tous niveaux, j'ai juste ressenti qu'on se foutait de ma gueule en permanence, vraiment pas le plaisir du nanar qui tâche qui d'habitude me fait grésiller le cerveau et me met en état de grâce intellectuelle.
Peut-être étais-je de mauvaise humeur pour ne pas entrer dans le trip du "mauvais film sympathique" ce coup-ci...
Pourtant j'étais dans de bonnes dispositions pour le regarder, et avais parfaitement conscience de regarder une daube italienne. Mais pas ça...

Tout est inepte, rien ne tient debout, rien n'est correctement amené ou développé.
L'ensemble est navrant d'ellipses et de facilités grotesques, de séquences inutiles et plombantes, dans un casse-tête global qui s'emboîte aussi bien que des ronds dans des carrés.
Je vous passe les jumps scares qu'on voit venir avant même qu'ils aient été écrits...

Notons la présence d'un black "rigolo", pas rigolo du tout, à l'ahurissante inutilité scénaristique.
On aurait aimé être sur le tournage pour tuer l'acteur nous-même !

Et la toute fin "choc" avec celui qui se fait écraser par un bus, ne choque pas pour les bonnes raisons.
Il le voit venir, il a largement le temps de s'écarter, NON, il écarquille les yeux comme un abruti avec un air affolé de grosse quiche mal décongelée, et bouge pas. Et...
En fait tu t'affoles parce que tu sais que tu vas être assez con pour continuer de traverser en voyant le bus foncer vers toi, puis attendre qu'il t'écrase au lieu de dégager ?
La connerie des scénaristes déteint sur toi et ça te fait peur ? Ça te terrorise littéralement les inepties qu'ils te font faire, d'où le regard écarquillé Actor's Studio ?
Ou peut-être que t'attendais que le metteur en scène (appelons ça comme ça puisqu'il faut trouver un nom) dise "Coupez !" et manque de pot il était parti pisser depuis une semaine ?
Ou alors c'est le monteur du film qui t'a dit "attends-moi !" pendant qu'il ne savait que foutre de sa pelloche ?

En tout cas pour moi c'était le dernier clou dans le cercueil d'un film qui s'était déjà enterré depuis longtemps. Et c'est ce qui m'a terrorisé à la fin en fait, dans cet énième et insupportable "c'est fini mais c'est pas fini" dont tous les scénaristes sans talent ont le secret.
Maintenant faut avouer que le montage aide pas à faire passer la pilule.
Si c'était pas un chien d'aveugle qui avait fait le montage avec des moufles et la canne blanche de son maître, malgré la stupidité (et l'incohérence) de la séquence, ça aurait pu passer sur un malentendu...

Bref.
Pourquoi 3/10 et pas 0/10 ?
Pfffff, je sais pas... une impression globale par rapport à un truc grotesque difficile à définir.
Un espèce de sentiment final, qui dans tout ce fatras, ne me donne pas envie de descendre en dessous de 3, alors que quand c'était fini, j'ai vraiment pensé "Putain c'est nul !".

Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2309 critiques
publié le 12/01/2014 - 00:31
6
 

Pas de cimetière près de la maison

Contient des spoilers : "je sais que c'est la maison de "la maison près du cimetière" . Eh eh ! Mon cher Célestron 1980 ! Moi j'ai pensé à ça dès le début du film avant même d'avoir lu ta phrase ! C'est bien cette horrible maison qui apparemment se trouve a Brewster, non loin de Boston, enfin l'extérieur de la maison tout au moins. D'ailleurs, le film fait furieusement penser à un film de Fulci. Même genre d'ambiance, même doublage foireux (regardez les trailers en V.O sur Youtube, et ça fait déjà plus sérieux), et même façon de montrer le gore, sans parler d'une certaine tendance à pondre un scenario bancal ! Alors, Umberto Lenzi est surtout connu pour avoir pondu des films bis, voir des nanars. Et là, on se dit que le film va être comique.....Et puis non ! C'est bien fait, l'idée du film est bonne. Bon j'ai parlé de Fulci, car le film reprend beaucoup d'éléments des films du pape du gore d'antan, mais bon ! le talent de Lenzi s'arrête là. Notre homme n'a pas le virtuose d'un Fulci, qui remarquez a souvent lui-même réalisé beaucoup de série B. C'est vrai que là on est dans du gore à l'ancienne, pas de numérique. Dans la critique que j'ai réalisé il y a quelque jours pour "Inbred", je faisais remarquer qu'il s'agit dans ce film là de gore trop bien fait pour être honnête, c'est du numérique et pratiquement pas crédible. Dans ce film ci, ce que l'on voit souvent, c'est l'instrument de mort qui se lève avec un gros plan, et une seconde plus tard un gros plan sur le visage de la victime avec une expression de terreur suivi d'un cri de terreur absolue ! Le réalisateur joue avec nos peurs, du genre de celle du noir, et des horribles créatures qui pourraient s'y tapir, et nous attraper par le bras. Mais là ou ça cloche, c'est qu'on se demande bien ce qu'ils restent à faire près de cette maison, qui plus est interdite d'accès après que l'un de leur ami y ait trouvé la mort. Sans parler de l'homme de couleur qui va y mettre son nez, là on se demande ce qu'il vient foutre dans ce film celui-là, bref c'est un personnage inutile. Mais le pire, c'est le jardinier complètement arriéré, le personnage est pénible ! Le film prend parfois des aspects assez curieux, ça se termine dans une tombe (oui je sais c'est pareil pour tout le monde), avec un cadavre, une mygale (dans une tombe ?), dans un cimetière qui je vous rassure n'est pas près de la maison. Et là le réalisateur a une idée, je ne sais pas s'il faut soit en rire, soit être consterné, ou être horrifié, mais il nous rejoue le coup de l'archétype de la mort (enfin dans nos cultures judéo-chrétienne), c'est à dire le squelette à capuche avec sa faux .... Ca vaut le coup d'½il, en tenant compte que celui qui l'a réalisé reste un cinéaste de second plan.
Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 30/09/2013 - 20:08
6
 

Come casa

Comme la plupart d'entre vous, je me suis toujours demandé où étaient passé « La Casa 1 » et « La Casa 2 ». Après avoir enfin vu celui-là, je n'ai toujours pas la réponse. Au vu de ce énième film de maison hantée, je pense que le fait de ne peut-être pas avoir vu les deux premiers épisodes ne nous mets en aucun cas en difficulté. Dans les glorieuses années ’80, la cohérence n'était pas toujours de mise, surtout avec les italiens. Je ne présente pas Umberto Lenzi, un des rois rital du bis. Avec La Casa 3, je m’attendais au pire. Force est de constater que je me suis majoritairement trompé. Car sans être un chef d'oeuvre, le film se tient de bout en bout. Ce qui m'a le plus impressionné, c'est le résultat obtenu lorsque j'ai effectué le comparatif entre les moyens du bord et les effets à l'écran. Quand je revoie ce film, je pense au Dead Silence de James Wan. Comme quoi, il ne faut vraiment pas beaucoup d'argent pour faire un bon film d'épouvante. Je passerais donc sans trop de difficultés au-dessus d’un scénario on ne peut plus banal, prétexte à dérouler le savoir-faire transalpin. Et dans le genre mise à mort, c'est du même acabit. La Casa 3 ne serait-il pas la fausse suite italienne et sans scrupules des deux premiers Evil Dead ? Le débat est lancé.
Portrait de Arkana Arkana
Graine de psychopathe - 117 critiques
publié le 13/11/2009 - 15:11
4
 

Sale gamine !

Hhihihihihi... hem, oui euh... apparemment ce n'est pas censé être un film comique ? D'accord mais c'est pas évident à première vue et finalement c'est ce qui le sauve du naufrage complet = ce métrage fait rire (même si ce n'était pas le but de Lenzi j'imagine) Le seul intérêt vraiment horrifique se joue dans les 5 premières minutes avec le massacre des Baker, c'est bien gore et on ne lésine pas sur l'hémoglobine. Mais alors après... le désastre ! Des jeunes cibistes qui captent un message "flippant" ("à l'aide, à l'aide, au secours, aidez-moi ahhhh" bouh, fiche les chocottes !) et qui le plus naturellement du monde prennent aussitôt la route pour se rendre à l'endroit d'où le message "flippant" (bis repetita, j'essaie juste de m'en persuader) a été émis. Déjà, ça commence bien au niveau de la cohérence et du sérieux scénaristique. Bon, ils trouvent la maison avec la CB et l'équipe de jeunes qui squattent le coin. Après les présentations d'usage et autres discussions passionnantes, ils en arrivent à comprendre que le message "flippant" reçu la veille n'a jamais été envoyé et commencent à se dire que quelque chose cloche. Ils en seront encore un peu plus convaincus quand l'un d'entre eux se fera trucider. C'est à ce moment que notre fine équipe décidera (dans une logique imparable) de rester sur place pour essayer de comprendre ce que tout ça veut dire (et donc d'avoir la douce opportunité de se faire massacrer chacun leur tour) Rappelons ici que personne ne vit dans cette maison, tous les jeunes présents sont venus en moto, voiture, camion... bref, qu'ils pourraient mettre les voiles aussitôt après que leur pote se soit fait tuer dans des circonstances étranges mais non... eux, ils veulent savoir ce qui se passe dans cette maison abandonnée, isolée et en ruine qui n'intéresse personne. Et c'est normal, on ferait tous pareil.

Bref, tout le film est de cet acabit, les acteurs sont caricaturaux au possible (pour pas dire exaspérants, cf le personnage de Tina !), les situations incohérentes, les scènes montées avec la finesse d'un butor... Mais quand même, c'est du pur produit 80's alors hop, le vieux coup de la nostalgie reprend ses droits et on a presque envie de trouver un truc qui sauve un peu ce film comi... d'horreur. La petite fille maléfique peut-être ? En même temps quand on appelle sa fille Henrietta, faut pas tomber des nues si ensuite la gamine devient dingue et dessoude tout ce qu'elle trouve. Non, finalement rien à sauver dans cette "Maison du zzzz cauchemar" mais on se marre bien quand même alors 4/10 et c'est bien payé.

Portrait de Willow Willow
America's Most Wanted - 591 critiques
publié le 30/03/2009 - 17:40
6
 

Mon avis

Un bon film d'horreur d'antan, avec ambiance sombre et film pauvre. C'est un mélange entre le slasher et le film de fantômes, les meurtres ne sont pas vraiment gore mais c'est moyennement sanglant, mais pas toujours correctement réalisé, comme celui de la fille coupée en deux. Ensuite, pour le reste c'est classique. Un film à voir quand même tant il est agréable à regarder.
Dr West
I am Legend - 1430 critiques
publié le 23/11/2008 - 09:35
8
 

La maison du cauchemar!!

Bonne petite série Z période bis, de bons effets speciaux et une histoire intéressante de maison hantée!!! Pas le plus réussi des films de Umberto Lenzi mais reste un bon petit film!!
Portrait de Re-animagore88 Re-animagore88
Graine de psychopathe - 147 critiques
publié le 17/09/2008 - 01:22
4
 

Le clown hanté!

Ce film est ponctué par quelques longueurs qui nous font s'ombrer dans l'ennuie. Par contre, la plupart des effets spéciaux sont bien réussis. Côté scénario, toujours la même histoire que d'habitude: un groupe de jeune qui se font trucider en visitant une maison hanté. La musique fout la pétoche et se prête bien au film. Une petite curiosité italienne.
Portrait de Celestron1980 Celestron1980
Copycat Killer - 29 critiques
publié le 17/09/2008 - 00:34
6
 

Cette fameuse Maison...

J'aimerais savoir si la maison qui apparrait dans Ghosthouse, La Maison du Cauchemar pour les Québécois, fait partie d'un autre film. Je sais que c'est la célebre Maison près du Cimetière de Lucio Fulci, mais à part ca, peut-on la voir ailleurs?

Mais sinon un bref avis pour Ghosthouse, ça fait longtemps que je l'ai vu en entier, mais de mémoire c'est pas mal. Un peu moins léché que La Maison du Cimetière par contre mais ça reste un bon film de maison hantée très 80's...

Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
6
 

Un Z acceptable

Après l'épuisement de la cannibal exploitation, Umberto Lenzi se lançait - au même titre que la plupart de ses homologues, d'ailleurs - dans une forme de cinéma de genre plus classique, oscillant entre épouvante indigente, péplums à la ramasse et post-nuke en carton-pâte dans la simple optique de garder quelques kopecks dans son portefeuille. Ghosthouse, réalisé durant la fin des années 80 soit le chant du cygne du bis à l'italienne, surfe sur le thème déjà cent fois visité de la maison hantée. Et en toute franchise, il faut avouer que l'on a connu le bougre Lenzi en pire forme (renvoi à Cannibalis - Au Pays de l'Exorcisme, La Secte des Cannibales ou encore l'épouvantable Hell's Gate). Il nous livre ici une sympathique petite production horrifique dont l'intrigue mal scénarisée, le montage bâclé et les acteurs médiocres n'en font certes qu'une série Z parmi tant d'autres, mais qui a le mérite de posséder une très bonne ambiance, de beaux décors, un score musical honorable et même un ou deux plans bien gore (tête fendue à la hache comme une grosse noix de coco, corps sectionné en deux par une sorte de couperet de guillotine). Si la mise en scène souffre comme susdit d'un mauvais découpage, elle bénéficie en contrepartie d'honnêtes mouvements de caméra et d'une photographie plutôt soignée et fluide, ce qui la rend peu ou prou respectable à défaut de paraître géniale. Les amateurs pourront savourer la composition délirante de Donald O'Brien, trogne incontournable de Keoma et La Terreur des Zombies, qui joue ici le rôle d'un vieux psychopathe et semble y prendre un pied fou. Il faut par ailleurs bien avouer qu'à défaut de captiver et angoisser de la première à la dernière minute, ce Ghosthouse réserve plusieurs scènes de terreur qui ont leur petit effet, notamment celles avec ce clown démoniaque à la Poltergeist. La bande-son elle aussi se révèle assez intéressante: sonorités industrielles parfois avant-gardistes, mélodie enfantine accompagnée d'affreux murmures non sans évoquer certains thèmes de films d'Argento et partition mélodramatique rappelant quelque peu celle de La Maison près du Cimetière de Fulci. Ghosthouse a les fesses entre deux chaises: d'un côté, ce mauvais script et ces comédiens de bas niveau font perpétuellement tourner la sauce à l'humour involontaire, mais de l'autre, quelques qualités indéniables dues à un artisan nanti d'un certain savoir-faire nous empêchent de trop le brimer et de ne pas reconnaître le petit potentiel de divertissement dont il est doté. À voir à l'occasion.
Portrait de Guill Guill
Serial Killer - 838 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

GhostHouse

La famille Baker ce fait brutalement assassiné et cette affaire de meurtre ne fut jamais résolut. 20 années plus tard, Paul capte un message étrange sur son radio amateur et il décide de retrouver la provenance du message. Son chemin le mène à la maison des Baker et il découvre que le message qu'il a reçu provient d'un radio qui n'a pas encore été branché. Il découvriront très vite que la maison est hanté par des fantômes. GhostHouse est un film réalisé par Umberto Lenzi sous le pseudo de Humphrey Humbert. Lenzi est réputé pour être un tâcheron dans le genre grâce à ses réalisation Z très mauvaise tout comme Cannibal Ferox, Hell's Gate, Nightmare City et j'en passe. GhostHouse est très différent de ses autre métrage, le film est pris sur un ton sérieux et il ne tourne pas à la comédie involontaire comme ça fut le cas avec Cannibal Ferox par exemple. La réalisation est assez bonne même si elle fait téléfilm par moment. Sans être vraiment gore, le film propose quelque meurtre bien sanglant. GhostHouse possède une bonne ambiance, le style de la maison et la musique on bien été choisi. GhostHouse a connut quelques fausse suite dont Witchery, Beyond Darkness et Etc. Bref, un film de maison hanté bien divertissant et c’est le meilleur film de Lenzi que je vois jusqu’à présent donc je le recommande fortement.
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