La Chose
Critiques spectateurs
Réalisateur: John Carpenter Avec Kurt Russell, Keith David, Wilford Brimley, Richard Dysart, T.K. Carter, Richard MasurInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 16/02/2024 - 19:09
Entre horreur et paranoïa
Film assez particulier dans son ambiance, sa créature et sa dynamique de groupe à la limite de la paranoïa.
L'intro en elle-même est percutante et déstabilisante. Ce qui est bien c'est que le public est tout aussi perdu que les protagonistes sur les circonstances du drame, permettant une meilleure immersion et un intérêt certain pour la vérité caché.
La créature à tout pour être destabilisante pouvant infecter plusieurs corps et muter de façon assez monstrueuse. En fait, elle devint aussi prétexte pour créer un sentiment de défiance au sein du groupe, ce qui ravive la noirceur humaine et alimente un sentiment de paranoïa.
Ce qui est bien aussi c'est l'exploitation des décors, notamment dans la dernière partie du film.
Kurt Russel est très bon dans son rôle, incarnant une image d'autorité naturelle mais aussi de lucidité face à la menace, quitte à prendre des mesures drastiques.
La fin est une fin ouverte mais qui semble glisser vers le désespoir ou la résilience de ses protagonistes, ce qui en fait une fin assez atypique.
Très bon film qui ne laisse pas indifférent où on alterne entre consternation, méfiance et horreur.
publié le 10/09/2019 - 19:13
La Chose culte
En Antarctique, un hélicoptère norvégien chasse un chien à coup de fusil (!?). Ce chasseur et son pilote semblent fuir quelque chose, se défendre, ou alors ont-ils perdu la raison ? L'hélico approche d'une base américaine...
Un remake qui n'en est pas vraiment un tant il est différent sur certains points scénaristiques. Ca fait d'ailleurs plus penser à une suite. Parait-il plus fidèle à la nouvelle que la première version... Quoi qu'il en soit, c'est une grande réussite et c'est bougrement efficace !
Un vrai bon huis-clos à ambiance qui a un petit côté "Alien" de la même époque avec ces personnages ambivalents. Le scénar est top et les surprises horrifiques ne manquent pas. Avec en plus une bonne BO et des plans superbes, c'est un presque chef d'oeuvre dont je regrette néanmoins le final assez quelconque...
Un grand classique de l'horreur et l'un des meilleurs Carptenter ! A voir !!!
publié le 30/03/2014 - 20:03
Mon avis
publié le 23/05/2013 - 13:23
Carpenter on the top
publié le 26/02/2013 - 21:31
Dum, dumdum...
Les effets spéciaux, sûrement à la pointe à l'époque, n'ont pas pris une ride, dépassant même certains effets CGI de maintenant (le rendu gluant et suintant est de toute beauté). La forme physique que la chose prend dépasse souvent la logique biologique et semble provenir de nos cauchemars, une créature aux multiples visages pour le moins effrayante, insidieuse et envahissante (je décerne la palme au cri de la chose qui me fait toujours autant frissonner). L'ambiance lourde et partant sur la paranoïa ne faiblit pas un seul instant, on ne peu que tenter de deviner qui est quoi, le schéma d'attaque de la chose étant erratique, le tout servi par une bande sonore sublime et un final en béton.
A voir, à revoir encore et encore. Un monument du film d'horreur.
publié le 25/12/2012 - 13:40
À voir absolument
publié le 03/07/2012 - 09:51
Assez répugnant
publié le 23/06/2012 - 01:18
Mon avis
publié le 31/05/2012 - 13:38
La chose
publié le 12/05/2012 - 21:08
De la paranoïa glaciale
Le scénario de ce film est savamment abordé. Évitant les poncifs du genre dans la science-fiction, avec un méchant bonhomme vert qui va tout dézinguer sur son passage, Carpenter va préférer construire une créature symbiotique qui peut prendre le contrôle de ses hôtes, voir les déformer pour devenir plus agressive. De ce fait, il va créer une nouvelle peur, et surtout, il va instaurer un climat anxiogène au possible où tout un chacun peut être la bête, la chose. L’histoire se passe dans en Antarctique, des hommes d’origine norvégienne tentent d’abattre un chien qui se réfugie dans un camp Américain. Les norvégiens, hystériques, ne cherchent même pas à entamer le dialogue avec leurs homologues américains et ils vont se faire dézinguer. Malheureusement, le chien n’est pas la bête que les hommes croyaient et un mal inconnu se répand dans la base. Du coup, une enquête approfondie dans la base norvégienne s’impose et l’existence d’une créature parasite extraterrestre fait son chemin. J’en vois certains faire la fine bouche, disant qu’il s’agit encore d’extraterrestre, mais il faut surtout voir que nous sommes en 1982 et que pour cette époque, cette histoire reste inédite et vraiment brillante, se posant sur certaines méthodes de survie des insectes.
Bien évidemment, le père Carpenter aurait pu se contenter d’un monstre inhumain et de transformation hideuse, mais c’est sans compter sur une idée de génie, celle d’en faire un huis-clos étouffant dans une ambiance glaciale, isolée et masculine. Le film se déroulant en Antarctique, l’effet d’isolement et de renfermement est vraiment très fort. D’autant plus que seule la base devient un lieu de sécurité au milieu de toute cette glace et que finalement, avec la venue de cette créature, la sécurité devient totalement absente et le danger rode de partout. Mais si en plus la créature prend la possession des corps humains, alors le danger peut subvenir n’importe qui et la paranoïa n’est jamais très loin. Profitant de ce climax oppressant, Carpenter propose alors un jeu du chat et de la souris dans une base qui devient vite trop petite. Certains passages du film restaurent merveilleusement bien cette angoisse et cette peur de l’autre, comme le passage du test de sang, ou encore l’autopsie du corps d’un défunt. Encore une fois Carpenter aborde ses sujets favoris comme le conditionnement, et l’effet de masse avec nos hommes s’opposant à une force surnaturelle et très violente.
La réussite du film vient aussi des acteurs et de leur personnage. Kurt Russel en tête, ils interprètent tous leur rôle avec une justesse bienvenue. De ce fait, on prend vraiment part à l’histoire et on rentre vraiment dedans, s’inquiétant pour chaque protagoniste. Ce qui est intéressant dans ce film, c’est qu’il n’y a aucune présence féminine, et de ce fait, on se retrouve dans un univers purement machiste où tout un chacun veut montrer son courage ou sa ténacité. Kurt Russel, barbu, hirsute et chevelu est le grand mâle dominant de cette meute, et c’est d’ailleurs le premier à sentir le vent tourner. Il s’impose à l’écran grâce à une prestance sans égale et à un charisme inné. Alors bien entendu, il n’est pas le seul à crever l’écran, car on peut voir d’autres acteurs moins connus, mais néanmoins excellent dans leur rôle. Il faut dire aussi que la bestiole parasite est aussi un acteur à part entière. Les différentes transformations donnent une entité propre à la créature et il faut dire qu’elle fout vraiment les chocottes. Monstruosité à part dans ce monde d’humain, elle arrive à transformer les corps pour rendre les humains aussi moches qu’elle. Et le réalisateur a su s’entourer des meilleurs maquillages pour faire un travail exceptionnel.
Les effets spéciaux du film sont très impressionnants pour l’époque. Il faut dire que je suis partisan des animatronics, des maquettes et autres effets de la belle époque. Mais Carpenter a véritablement un don pour choisir ses techniciens et autres plasticiens. Les différentes transformations des personnages sont absolument incroyables et carrément effrayantes. La première, celle du chien, est très gore, et donne l’impression de voir une sorte de pieuvre échouée en pleine terre, tentant vainement de retrouver du souffle. L’effet est saisissant et malgré le fait que tout cela soit en plastique, il reste un moment franchement glauque et poignant. Bien entendu, on ne peut passer à coté de la tête araignée, qui se détache doucement du corps, pour ramper puis se retransformer en un monstre encore plus effrayant. Tous ces effets gores possèdent un charme fou et rentrent très bien dans l’univers du métrage. La fin, nihiliste au possible, demeure un modèle de suspens et de gros monstre, avec une réelle maîtrise de la caméra et des effets spéciaux.
Au final, The Thing de Big John est un véritable chef d’œuvre du genre. Mélangeant habilement et subtilement les genres, il instaure en plus un climat oppressant, rajoutant la paranoïa à l’isolement, la peur et la crainte de l’inconnu. Servi par des acteurs talentueux dont un Kurt Russel au sommet et qui est la classe incarnée, et des effets spéciaux magnifiques, gores et foutrement bien distillés dans le film, The Thing s’installe, pour moi, comme une référence du genre. Bref, un film angoissant, surprenant et qui n’a pas pris une ride depuis maintenant 30 ans. Je ne peux que conseiller.
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