Critiques spectateurs de Stephanepaul

Pages

Le Crocodile de la Mort

Sans doute que le film, à sa sortie, apportait quelque chose de nouveau mais il a très mal vieilli. Alors que le premier film de Hooper lui, n'a pas pris une ride. Le crocodile de la mort est devenu une série b soporifique qui, mis à part le côté glauque, ne surprend plus. On regarde donc sans émotion Neville Brand tourner en rond dans son hôtel minable: il n'a que ça à faire, le pauvre, en attendant que le réalisateur décide de lui envoyer une victime à trucider tandis que dehors le crocodile montre ses dents. Mais, qui sait, peut-être que le reptile avait bouffé les pages du scénario!

Publié le 16 Juin 2011

Le Sadique aux dents rouges

L'un des pires films fantastiques de l'hexagone. En dépit de quelques efforts scénaristiques et visuels par lesquels on a cherché l'originalité, le film est fortement soporifique. Le jeu des acteurs est inexistant et les maquillages sont grotesques. Une véritable perte de temps: regardez plutôt un film de Jean Rollin!

Publié le 12 Mai 2011

Le Bal de l'horreur 4 : Délivrez-Nous du Mal

Le père Jonas, incarcéré secrètement par l’Eglise pour avoir massacré un couple lors d’un bal de promo, parvient à s’échapper trente ans plus tard et décide de « purifier » par le sang un groupe de jeunes qui envisageaient un week-end pas très catholique… Cette fois-ci, c’est donc l’argument de la morale religieuse qui motive le tueur du film et –n’en déplaise à la presse spécialisée qui ricana bien du film, c’est un prétexte qui en vaut un autre pour un slasher... Après tout, est-ce moins convainquant qu’une folle vengeance maternelle (« Vendredi 13, Chapitre 1 »), une humiliation traumatisante (« Le monstre du train ») ou une plaisanterie qui tourne en accident tragique (« Le bal de l’Horreur » ou « Carnage ») ?! Bref, si on accepte l’idée, alors on verra dans ce « Prom Night IV » un honnête slasher, doté d’un tueur totalement halluciné, imprévisible et plutôt inquiétant. Un film avec un ton et une ambiance assez sombre mais qui se perd à l’occasion dans quelques maladresses, notamment au niveau des dialogues (les propos des prêtres paraissent totalement caricaturaux), voire dans des incohérences : par quel « miracle » ( !) le père Jonas affiche-t-il le même visage que trente ans plus tôt ?!

Publié le 29 Août 2010

Prom Night: Le Bal de l'horreur

« Prom night » est-il réellement le remake du célèbre (et très bon) slasher des 80’s ? Parce qu’en changeant autant de paramètres de l’original, on a du mal à le reconnaître… Surtout, ce film pose la question de la pertinence à vouloir renouveler le genre… Car, après tout, « Prom night » est-il encore un véritable slasher quand on connaît le tueur, on sait ses motivations, on voit ses sentiments (la jalousie !!) mais qu’en même temps, on assiste à des meurtres aseptisés ? Sur ce dernier point, que penser de ce cadavre (ensanglanté ?) qui gisait dans une salle de bains et que le tueur déplace, le tout sans laisser une goutte de sang sur un carrelage tout blanc ?!! On a trouvé Monsieur Propre… Non ! Ne le chassez pas, malheureux ! Amenez-le plutôt chez moi : je n’aurais plus à me coltiner le ménage ! Bref, « Prom Night » est une gentille petite inutilité, sans doute produite dans une basse intention monétaire mais certainement pas dans celle de provoquer des émotions aux spectateurs.

Publié le 29 Août 2010

2ème sous-sol

Un thriller intimiste : un parking désert, un gardien à la gueule innocente mais au cerveau de dégénéré ainsi qu’une belle égarée et convoitée par le psychopathe. Bref ! Un film qui joue avec les nerfs du spectateur et qui, certes, y parvient. Mais "2ème sous-sol", tout bien mené qu’il soit, s’oublie vite parce qu’il n’a pas été capable d’aller au-delà de ce que l’on pouvait attendre de lui : pas de réelle surprise, pas de véritable choc. Dispensable…

Publié le 28 Août 2010

Carnage

A force d’être comparé éternellement à « «Vendredi 13 » (dont il reprend ouvertement les mêmes ingrédients), ce slasher est-il estimé à sa juste valeur ? Certes, « The Burning » améliore l’idée de son prédécesseur en présentant un synopsis mieux travaillé, une scène d’entrée forte et tragique, un tueur dont on perçoit tous la souffrance et la soif de vengeance ainsi que des personnages mieux peints et dotés d’un humour… acceptable. Mais le métrage est loin d’être parfait, tombe souvent dans la médiocrité et dans des longueurs difficiles a supporter : attendre 45 minutes pour voir le premier mort, ça fait beaucoup pour un film de ce genre! Et puis, que dire de ces idiots qui, récupérant un radeau remplit des cadavres de leurs camarades, décident très intelligemment d’en renvoyer d’autres sur la même embarcation et dans la même direction que les premiers ?!! C’est quand même gonflé ! Quelle insouciance ! Alors oui, "Carnage" est un slasher à voir parce qu'il dépasse sans doute le premier opus des aventures de Voohrees mais il ne figurerait pas dans mon classement des meilleurs slashers...

Publié le 28 Août 2010

See No Evil

Un slasher qui laisse présager de très bonnes choses au visionnage de la scène d’intro mais qui retombe dans la banalité. Ici, c’est un groupe (mixte) de jeunes détenus que l’on a réuni pour un week-end dans un vieil hôtel à rénover ; les pauvres innocents vont se faire massacrer par une armoire à glace déjantée qui rôde dans les couloirs et qui prend un malin plaisir à collectionner les yeux de ses victimes… Certes, on s’étonnera que l’administration pénitentiaire soit assez inconsciente pour réunir des prisonniers hommes et femmes sans se douter que ça va… « déraper ». On peut aussi se demander ce qu’il y a à espérer de leur travail quand on voit l’état calamiteux du bâtiment… Mais il suffit de montrer au spectateur de belles et sensuelles détenues pour faire oublier ces invraisemblances et bouleverser les a priori sur l’univers carcéral… Avec quelques petites doses de gore (yeux arrachés avec les ongles ; victime dévorée par des chiens) et des idées assez originales (le tueur force une des filles à avaler son téléphone portable !!), « See No Evil » se révèle une petite production plutôt plaisante mais n’apporte fanchement rien de neuf au genre.

Publié le 28 Août 2010

Terreur à l'Hôpital Central

« Terreur à l'hôpital central » fait parti de ces slashers au nom connu mais en vérité vu par peu de cinéphiles. pour moi, ce film à mi-chemin entre le slasher et le thriller (horrifique) est un des meilleurs films du genre. Prenant parti de jouer sur l'ambiance, minimisant ainsi les dialogues et la musique, le film distille un climat oppressant et cela dès les premières minutes grâce à la présence du génialissime Michael Ironside, parfait dans ce rôle de psychopathe.

En optant pour une idée simple (banale?) d'un maniaque qui se déchaîne tout à-coup et sans raison –du moins en apparence- sur l'héroïne du film, le scénario vise juste car il touche chacun d'entre nous. Ironside c'est le voisin qui bat sa femme, c'est le gars qui harcèle votre copine au téléphone etc. Sauf que lui a franchit la limite : il est prêt à tuer!

Bref ! Un film qui frise la perfection mais qui reste mésestimé. Et ce n'est pas sa rareté qui va arranger les choses (j’ai dû me farcir une copie vhs d’une qualité effroyable !): n'y aura-t-il pas un (courageux) éditeur qui va prendre la décision de le sortir en version dvd? Peut-être qu’enfin, « Terreur à l'hôpital central » trouvera son public…

Publié le 27 Août 2010

Le Cauchemar de la Forêt

Les vingt premières minutes passés, il n'y a plus rien d'intéressant à espérer... Le film piétine, pas de suspens et aucune surprise: le spectateur sait ce que réserve la minute suivante du film, à croire que le réalisateur le fait exprès. La seule chose qu'on ignore dans ce "Cauchemar de la forêt" c'est à quel moment l'équipe a perdu le scénario car il doit avoir été égaré pour que l'histoire titube à ce point et qu'on ne soit même pas sûr à quel genre rattacher ce film!

Publié le 27 Août 2010

Frankenstein

Première adaptation au cinéma du roman de Shelley... Un film qui a maintenant un siècle et qu'on ne peut visionner qu'avec tendresse, pardonnant les maladresses, s'émerveillant des prouesses techniques de l'époque et félicitant l'ensemble qui, en seulement un quart d'heure, réussit presque à en dire autant que tous ses successeurs. On retiendra surtout l'aspect du monstre, bien différent de l'apparence qu'on lui donnera plus tard.

Publié le 23 Août 2010

L'Instinct du Chasseur

Un petit survival pas déplaisant même si le scénario est minimal et le suspens inexistant. Bien plus que le tigre mangeur d'hommes qu'on ne voit que très peu, ce sont surtout les acteurs qui portent le film: un shérif volontaire, sympathique et à l'humour involontaire (je ne peux résister à vous citer ce dialogue mémorable: "-Quiconque trouvé avec un fusils sera mis en prison! - Euh, nous n'avons pas de prison, chef!"); un petit garçon lié d'une façon presque surnaturelle avec le fameux tigre; et un chasseur anglais, totale caricature (involontaire?) de l'officier britannique de l'époque coloniale mais personnage oh combien sympathique!

Publié le 23 Août 2010

Cauchemars à Daytona Beach

Ce film qui se voulait être dérangeant en jouant à fond la carte psychiatrique réussit surtout à être soporifique. Et on s’endormirait sans aucun problème s’il n’y avait pas cette tête à claques de George Tatum qui pousse des hurlements hystériques toutes les dix minutes ! C’est certain que Tatum, dans le genre taré, est l’un des plus irritants de l’histoire du cinéma d’horreur… Rien à voir avec la trouble démence d’un Norman Bates ou la folie placide et implacable d’un Michael Myers. Et j’en ai autant pour les autres personnages du film…. Non mais, c’est quoi ce psychiatre au rabais, à la dégaine style « hippie sur le retour » et aussi vif qu’un escargot ?! On est loin de la classe d’un Donald Pleasence dans « Halloween ». Bref, je ne comprends pas pourquoi cette bande remporte autant d’adhésion… Pour moi, ce « Cauchemars à Daytona Beach » est médiocre, très médiocre et en plus il ne s’arrange pas avec l’âge. Et que ses défenseurs ne viennent pas me dire que mon opinion est biaisée par le fait que j’ai visionné une version expurgée ! Parce que j’avais découvert « l’Enfer des Zombies » dans sa version censurée et j’avais quand même été scotché par le film…

Publié le 23 Août 2010

Les Griffes de la Forêt

S’il existait un recueil de recettes cinématographiques intitulé « Comment faire un film idiot, chiant et dont personne ne se souviendra », vous trouveriez sûrement ce métrage de Decoteau au premier chapitre. La recette qu’il donne ici est classée « niveau débutant »… Dispensez vous d’abord de scénario, réunissez quatre de vos amis (ou quatre de vos ennemis, si voulez leur flanquer la honte) pour une petite promenade en voiture, demandez –leur de débiter des inepties soupoudrées de ricanements débiles, laissez cuir l’ensemble pendant 10 minutes environ. Une fois la mixture prête, installez vos « acteurs » dans un décor qui ne coûte rien… Pourquoi pas une forêt ? Procurez-vous alors un ingrédient que vous trouverez facilement dans toutes les boutiques : un prétexte pour le massacre de vos « héros ». Ici, un bébé grizzli écrasé fera très bien l’affaire. N’hésitez pas à justifier le tout : la mère de l’animal sera tellement enragée qu’elle traquera les responsables du crime... Il ne vous reste plus qu’à rajouter quelques images du dit grizzli grognant et montrant des dents pour essayer de faire frémir le spectateur complaisant… Faites attention : une fois la situation posée, prenez votre temps : vous n’avez pas beaucoup d’acteurs, il va donc falloir trouver une idée (!!) pour faire un peu traîner le film… - Euh… J’sais pas… Et pourquoi pas un accident de voiture ?! - Oh ! Quelle idée originale, Monsieur Decoteau… Vous aurez un bon point ! Voilà, le plat est presque prêt… Essayez tout de même de soigner les dix dernières minutes mais pas trop quand même : pour cela, foirez les derniers plans, histoire de provoquer le fou rire du spectateur juste avant le générique. C’est ce qu’on appelle « la cerise sur le gâteau » !

Publié le 22 Août 2010

La Mutante des Mers

Un film qui, selon mes critères, frise la perfection. En jouant la carte d’un fantastique classsique, « She creature » réussit haut la main son pari. Réalisation, scénario, acteurs, décors, effets spéciaux : tout sonne juste ! C’est bien simple, une fois le film terminé, il faut se pincer pour être certain que ce n’était pas un rêve…

Publié le 22 Août 2010

Le Masque d'Halloween

Un slasher qui ne prétend pas renouveler le genre mais qui a compris ce qu’attendait le public : après quelques longueurs et un premier meurtre assez pitoyable dans sa tentative de faire du « gore » (nous montrer le tueur caresser le visage de sa victime d’une lame imbibée de sang ne réussira pas à nous faire croire un instant qu’on l’écorche!), le film trouve enfin le bon rythme et enchaîne une série de mises à mort qui apaisera les amateurs du genre autant par leur nombre que par leur diversité. Retenons surtout le meurtre du comique de service : il est décapité alors qu’il urine dans un champs et sa tête vient rouler sous le jet encore coulant !! Mémorable. Malgré ses bon côtés, le film pêche sur deux points importants : ses efforts pour brouiller les pistes quant à l’identité du tueur paraissent trop visibles ; un final qui semble confus à force d’hésiter sur l’explication à donner au massacre.