Critiques spectateurs de Satyr

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Julia X

Une espèce de grand fourre-tout ce Julia X, qui nous laisse sur le cul. Pourtant débutant de belle manière niveau histoire, le film traîne, traîne, et ça n'en finit pas, on ne comprend pas trop où le réalisateur veut en venir, on a soit disant affaire à un serial-killer qui lui même se fait torturer à son tour par deux folles dingues. Finalement on est un peu pris à contre-pied, car la seconde partie se révèle plus intéressante et surtout plus prenante, bien que le rythme soit très haché et là encore on est pris de court, car le vrai fond de l'histoire est un thriller teinté de comédie sur fond horrifique, on tombe en pleine parodie, ça frôle inévitablement le navet et l'on s'en rend encore plus compte avec le casting(malgré d'indéniables qualités plastiques je vous l'accorde) et au fil des minutes qui passent. Bref, Julia X partait sur de bonnes bases pour finalement révéler sa vraie nature, une parodie certes sympathique, drôle et gore, mais manquant indéniablement de suspense et de justesse.Va pour un petit 6 tout de même.

Publié le 16 Mars 2014

Robocop 2

Toujours difficile de passer après un premier film qui a tant fait l'unanimité et est devenu un classique de SF en ce qui concerne Robocop. Des années que je n'avais pas revu cette suite qui pourtant m'avait laissé un bon souvenir, et le constat des années après n'est plus tout à fait le même. Robocop 2 donc n'est pas mauvais loin de là, la réalisation par ailleurs est tout à fait correcte sans faire pour autant de miracle, mais ce qui à mon sens fait perdre de la valeur à ce personnage iconique du cinéma de SF, c'est cet humour potache trop présent qui décrédibilise l'incarnation de ce qui est censé être Robocop, un flic mi homme mi machine, exempt d'émotions et de sentiments, un flic hors norme.Après ce sont des choix scénaristiques pour servir l'histoire me direz-vous mais qui ne m'ont pas totalement convaincus. Pour les acteurs, Tom Noonan interprète Cain de belle manière, ce dangereux criminel et drogué à ses heures, mais un cran en dessous du grand Clarence Boddicker du premier. Toute sa bande de criminels est bien moins charismatique que l'était les Emile, et autre Léon du premier. Par contre en matière d'action et de violence, le film est dans la continuité du premier en nous gratifiant de scènes parfois crues, choquantes, et reste pour le plaisir des yeux l'affrontement Robocop contre Cain. Bref, Robocop 2 n'est pas déshonorant comparé à la version de Verhoeven, l'ambiance crasseuse est toujours d'actualité, mais certains choix sont discutables, niveau histoire, dialogue et casting ce qui donne une petite pointe de d'amertume.

Publié le 16 Mars 2014

Hobo with a Shotgun

Hommage au cinéma Bis, Hobo with a shotgun ne fait pas, mais alors vraiment pas dans la dentelle, outrancier au possible, où un clochard incarné par un Rutger Hauer très crédible, et comme possédé par son rôle, se voit faire un grand nettoyage de printemps dans une ville où règne la plus grande anarchie, et où sévissent les pires criminels en tout genre. Alors oui c'est violent, choquant, subversif et gore, mais c'est aussi violent, choquant, subversif et gore ah je me répète, mais le parti pris est tellement basé dessus, que ça en devient grand guignolesque, à la limite du ridicule parfois, mais totalement assumé, qu'on ne peut qu'apprécier ce déferlement de rouge qui tâche.

Publié le 14 Mars 2014

Tucker & Dale fightent le mal

Comme je l'avais déjà souligné pour Bienvenue à Zombieland mélange de comédie et d'horreur, que j'avais par ailleurs apprécié, je ne suis pas un inconditionnel de ce mélange, seulement quand celui-si se montre à la hauteur de ses ambitions, et ce Tucker and Dale fightent le mal, se positionne parmi les réussites du genre, alors pourquoi bouder son plaisir. Faut dire que nos protagonistes principaux à l'apparence de pechnos, naïfs et pas très fûtés sur les bords, se révèlent forts attachants, et finalement pas si méchants que le laisse penser la suite de quiproquos qui les font passer pour d'horribles tueurs. Le film enchaîne par conséquent les séquences riches en gore, mais aussi des séquences fortement drôles, et même romantiques qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. Un film qui s'autorise tout en parodiant à sa manière les films d'horreur tel Massacre à la tronçonneuse ou Détour Mortel et joue l'inverse de ce qu'on peut voir habituellement, sur un ton complètement décalé et trash, et à vrai dire on en redemande, un vrai régal.

Publié le 14 Mars 2014

Predators

Suite directe du film culte de John Mc Tiernan, Nimrod Antal à qui l'on doit le très bon Motel avec Kate Beckinsale, ne parvient hélas jamais à se hisser à la hauteur de son modèle. La faute à quoi? à beaucoup d'éléments.

D'une part le casting ne m'a pas franchement convaincu, Adrien Brody en tête, il a beau être très bon acteur dans ce qu'il fait habituellement, ici je n'ai pas trouvé qu'il avait les épaules pour interpréter un mercenaire, meneur de groupe. Alors est ce de passer après Schwarzy qui m'a fait cet effet, certainement mais pas que. Danny Trejo, est une nouvelle fois le dindon de la farce,sous exploité et le premier a rendre l'âme. Le summum réside dans le rôle et l'interprétation de Laurence Fishburne complètement inutile. Grosso modo, les personnages manquent d'épaisseur, l'histoire est conventionnelle et surtout ne surprend aucunement.

Une nouvelle différence avec l'original, car si celui-ci était également basé sur une histoire pour le moins simple, elle était maîtrisée de bout en bout de par sa réalisation, ce qui n'est pas le cas ici. L'ambiance si particulière du premier est ici aux abonnés absente, le cadre autrefois très bien exploité à savoir la jungle donnait un sentiment de peur. Là c'est bien cela le problème, on ne sent jamais vraiment le danger, les predators ne sont plus effrayants ou pas assez en tout cas.

Alors bien sur les scènes d'action sont réussies mais sont pour ainsi dire le seul attrait du film qui au final se révèle être tout juste divertissant mais rien de plus.

Publié le 12 Mars 2014

Panic Button

Panic Button est le genre de film qu'on aimerait découvrir plus souvent.

Au départ un scénario somme toute classique, mais rondement mené, nous permet d'assister à un huit clos en altitude où chacun des protagonistes pense avoir gagné un voyage par le biais d'internet et en l'occurrence de leur réseau social préféré, bien mal leur en a pris, puisque ce cadeau se révèle plus être un cadeau empoisonné où chacun va devoir répondre de ses actes.

Beaucoup d'inspiration notamment de Saw, mais dans une moindre mesure, le réalisateur sait y faire, par le biais d'une mise en scène inspirée rendant l'ambiance électrique et pesante. On est mis face au danger de ce que peut représenter internet, précisément des réseaux sociaux, d'étaler toute sa vie et autres photos aux yeux de milliers de personnes. Comme quoi internet n'a pas que du bon, mais ça je ne l'apprends à personne.

Chaque révélation accroît le malaise des protagonistes, le doute s'installe, chacun jugeant l'autre sur ce qu'il est vraiment, la situation s'envenime au fil des minutes.

Bref, Panic Button est un thriller bien ficelé, qui dénonce à sa manière les méfaits d'internet.

Publié le 12 Mars 2014

Sinister

Y a des films où il n'y a pas besoin de s'étendre ou de faire de longs discours, car Sinister est à n'en pas douter, en tout cas en ce qui me concerne, une nouvelle référence en matière d'épouvante. Film que j'ai vu deux fois, et que j'ai grandement apprécié, qui mise tout sur l'ambiance, et quelle ambiance!!! c'est glauque, oppressant, dérangeant. La réalisation est irréprochable entre moments d'angoisse et montée d'adrénaline, instants plus intimes entre proches. On est totalement asphyxié par le climat pesant, on subit et supporte une tension qui ne se cesse de s'accentuer, l'impression que la mort rôde dans chaque pièce. En gros, un film maîtrisé de bout en bout, grâce aussi à une musique inspirée qui accroît cet effet de peur. Mention à Ethan Hawke en père de famille complètement paumé, à la limite de sombrer dans la folie, juste parfait, qui porte le film à bouts de bras. Et comme disait une certaine affiche, il y a des films d'horreur et des films qui font peur, sans aucun doute Sinister se trouve dans la seconde catégorie et parmi les toutes meilleures réussites du genre.

Publié le 3 Mars 2014

Frankenweenie

Le nouveau film d'animation de Tim Burton est une petite perle tout comme l'était les Noces Funèbres, toujours aussi sombre, parfois cruel, drôle, et poétique. L'animation en stop-motion est remarquable, la musique signée Danny Elfman toujours aussi envoûtante, le noir et blanc sublime pour servir l'histoire et on se laisse embarquer par cet univers qui revisite Frankenstein. Le personnage de Victor est très attendrissant, la complicité voir l'amour entre lui et son chien Sparky est touchante, quant aux autres ils sont parfois détestables, on pense aux camarades de Victor qui veulent profiter de son expérience. Bref, Frankenweenie est un conte comme seul sait le faire Burton, macabre, poétique et touchant.

Publié le 3 Mars 2014

Désaxé

Rien de bien subtil dans ce "Désaxé", où ce sont plus la maladresse et le ridicule qui finissent par achever le métrage. Partant sur une idée originale, un père viré de son job à cause de la crise économique, à la rigueur pourquoi pas, mais on a la sensation de passer à côté. Disons que pendant au moins une demi-heure, on accroche au film, à cette famille qui va vivre l'enfer, et en fait c'est bien ce qui passe, mais sur un ton complètement décalé de ce à quoi à s'attendait. Entre des scènes qui s'enchaînent sans réelle conviction notamment l'interprétation des acteurs qui devient franchement ridicule, ça vire au comique horreur de manière impressionnante et des scènes pleine de non sens, notamment ou le petit copain de la fille tombe pile sur elle en pleine nuit et après avoir traversé la forêt s'il vous plaît, quel sens de l'orientation! La réalisation n'est pour ainsi dire pas à la hauteur, tout ça manque de suspense et d'intensité. Bref, Désaxé est un petit film qui possédait un fort potentiel à la base, mais au final se révèle être d'un piètre résultat.

Publié le 3 Mars 2014

Crawlspace

Crawlspace est une petite production australienne sympathique, mais d'où ressortent beaucoup d'influences, la plus fragrante à mes yeux étant Alien, voire Scanners. Après le fait que l'action ne se situe que dans des conduits pour le moins étroits donne un sentiment de claustrophobie. La "chasse à l'homme" que l'on suit donne un semblant d'intensité à l'ensemble, mais ça manque de suspense, et pour le coup le manque de moyens se fait sentir par instant, et quelques passages à vide sont à noter, traînant sur beaucoup trop d'explications, si bien qu'on a l'impression de tourner en rond. Bref, Crawlspace reste sympathique mais n'a rien de transcendant, s'appuyant sur beaucoup d'idées à la fois, n'arrive pas à concrétiser comme il se doit toutes ses intentions, lesquelles avec plus de moyens aurait donné un résultat tout autre, dommage.

Publié le 2 Mars 2014

Les Mondes de Ralph

Quel plaisir de voir un film d'animation enfin retranscrire à l'écran l'univers des jeux vidéos qui ont bercé je pense notre enfance. Malgré tout et malgré d'indéniables qualités on peut regretter effectivement ne pas voir plus certains personnages emblématiques tel que Sonic; après seulement de brèves apparitions aussi de Zangief, Bison, Pac man, Bowser... Après un départ très accrocheur le film perd un peu de rythme une fois qu'on est rentré dans le monde très coloré de Sugar Rush où l'essentiel du métrage se passera, avec le personnage principal de Vanellope von Schweetz personnage très drôle et chipie sur les bords. Par contre, le passage d'un jeu à l'autre permet de voir l'évolution des graphismes et du visuel, même si là encore on découvre peu de jeux. Que dire des personnages présents, ma foi, qu'ils sont tous très attachants, c'est bourré d'humour et d'émotions. Bref, Les mondes de ralph est un film qui plaira à tous et plus particulièrement aux nostalgiques des jeux vidéos d'antan.

Publié le 1 Mars 2014

Sinking of Japan

Sinking of Japan est le film catastrophe par excellence venu tout droit pour une fois du Japon, de par son sujet qui pourrait être plausible et envisageable. Il va s'en dire, que pour les besoins du film, la catastrophe a été envisagée dans une moindre mesure. La réalisation et les moyens mis en oeuvre permettent d'offrir des scènes plus que spectaculaires et très réalistes. Certes le scénario est original mais dans son déroulement reste conventionnel , et quelques détails viennent ternir le tout comme le fait que tout part d'un seul homme (le professeur pour ne pas le citer) afin d'éviter le pire. Mais les personnages sont crédibles et impliqués, peut être trop pour certains qui ont tendance à surjouer. Mais pour de maigres défauts, le film en vaut largement la peine, à comparer d'un 2012 qui dans une toute autre mesure ne s'embarrassait pas de paraître plus censé et crédible. Bref, Sinking of Japan est un film intéressant et de qualité à plus d'un titre, notamment de par son scénario qui fait effectivement froid dans le dos.

Publié le 28 Février 2014

252 - Signal of life

252 signal of life, film japonais, est censé être un film catastrophe, seulement une fois le tsunami passé, faut bien dire ce qui est, le film est avant tout une espèce d'hommage aux pompiers et autres sauveteurs. Sur une durée de plus de 2 heures, il y a beaucoup trop de longueurs et de temps mort, ne parvenant pas vraiment à susciter grand intérêt quand on est en droit de s'attendre à un film catastrophe, le peu de rebondissement présent en est la preuve même. Le côté dramatique est plus qu'accentué, ça en fait bien trop, on est vite lassé, et surtout hâte que ça se termine. Le but n'étant visiblement pas de nous impressionner par des scènes catastrophes, mais bien plus de nous émouvoir du sort des personnes qui tentent de s'en sortir. Les acteurs ne faisant hélas pas preuve de beaucoup de crédibilité également. Alors, bien sûr, on ne reste pas insensible, le film est plaisant à suivre, mais bon sang que c'est long, c'est larmoyant au possible. Bref, 252 signal of life se dit catastrophe et au vu du contenu n'en a que de faibles allures, pêchant par excès dans un pathos plus qu'énervant, d'où une note moyenne.

Publié le 28 Février 2014

Dying breed

On en revient souvent au même avec ce genre de films, une bande de jeunes largués en pleine nature qui viennent pour leurs études ou faire des recherches en tout genre, des autochtones pas toujours bien intentionnés, et une bonne dose de gore, l'histoire que tout le monde connaît. Mais quand le tout est bien joué, bien filmé, alors le film ne peut être que de qualité.

Ce Dying Breed en est la preuve même, se déroulant dans la jungle Australienne, on est vite mis au parfum, et cet environnement devient très vite inquiétant et étouffant. Et plus le film avance, plus celui-ci tombe dans la dégueulasserie la plus totale de par son sujet évidemment. Pourtant le gore n'est pas si présent qu'on pourrait le penser, c'est bien l'atmosphère qu'il en ressort qui met mal à l'aise, et ses divers personnages (pour la famille de consanguins).

Bref, Dying Breed est un très bon film d'horreur, simple sur le papier mais très efficace sur la durée.

Publié le 2 Janvier 2014

Die : Le Châtiment

Encore un ersatz de Saw, mais à y regarder de plus près, à part le fait du "vivre ou mourir "qui est repris dans ce film, il n'a aucunement la force et l'impact d'un Saw.

Dans l'ensemble le film est déstabilisant, déjà d'une première partie particulièrement confuse et sans intensité, on a vraiment du mal à s'y retrouver. D'autre part, le film semble vouloir insister sur ce côté glauque et malsain de par son ambiance, et ses décors alors qu'il n'y a réellement rien d'effrayant.

En gros le film est divisé en deux parties bien distinctes, une première assez mollassonne qui met du temps à bien mettre tout en place , et une seconde où finalement tout se bouscule, s'accélère quelque peu, malgré faut bien l'avouer peu de rebondissements.

Par contre ce qui est appréciable c'est que le film ne vire pas dans le gore pour combler les vides, ça reste de la torture purement psychologique. Et l'on retiendra le final plutôt bien amené qui donne un peu plus de sens sans pour autant donner d'explications, sur cette organisation pour ne pas dire secte.

Le casting, est dans l'ensemble satisfaisant, on retrouve même quelques noms connus, dont Elias Koteas, et Caterina Murino.

Bref, Die est petit thriller soft, divertissant, mais qui manque cruellement d'âme pour susciter plus d'intérêt.