Critiques spectateurs de NightCrawler

Le Pacte des Loups

Désolé pour celles et ceux qui auraient pu être choqués par certains propos insultants tenus par antho_doony. Une erreur de notre part en validant ce message dans son état initial. Erreur réparée ;)

Publié le 1 Janvier 2007

Bienvenue dans le development hell hollywoodien : annoncé dès septembre 2002, il faudra attendre près de trois ans pour que Cursed, qui pour le coup porte bien son nom, sorte sur les écrans. Au programme, remaniements scénaristiques, reshooting de nombreuses scènes, départ et arrivée de nouveaux acteurs, pour aboutir au final à une version que seuls les frères Weinstein, à la tête de Dimension, auraient visualisée : exit le film classé R pour ses scènes gore et sexy pour obtenir un film PG-13, beaucoup plus consensuel. A un point tel que Wes Craven lui-même reniera cette version. Les Weinstein seraient-ils les seuls responsables du résultat ? Difficile à dire. Suite à un accident de voiture, Ellie (Christina Ricci) et son jeune frère Jimmy (Jesse Eisenberg) sont attaqués par un loup-garou. S'ils ne s'en sortent qu'avec quelques égratignures, ils portent déjà la marque de la bête. Pour lever la malédiction, qu'une seule solution s'offre à eux : retrouver celui qui les a mordus et le tuer. Après le visionnage de Cursed, on n'ose imaginer quel devait être le scénario original proposé par Kevin Williamson mais rejeté par les Weinstein car étant trop proche de Scream, tant les similitudes demeurent entre les deux films, ne serait-ce déjà que l'affiche. Ensuite, malgré un pitch de départ qui voudrait que ce soit Ellie et son frère qui traquent celui qui les a mordus, c'est en fait eux qui se trouvent traqués, sans que l'on sache véritablement pourquoi. Le loup-garou vient ici se substituer au tueur masqué tandis que le film vire plus vers le whodunit que vers le film de loup-garou, avec un twist final prévisible et en écho direct avec celui de Scream. Des loups-garous qui sont d'ailleurs peu présents dans le métrage ou alors si, mais sous leur forme humaine, ce qui est beaucoup moins impressionnant, d'autant que tous les clichés sont éculés : sex appeal accru (pas évident au visionnage, heureusement qu'un des personnages nous en fait la remarque), odorat développé (quand Ellie sillonne les bureaux en humant l'air, on est décidément plus proche du ridicule que de Jack Nicholson dans Wolf), force décuplée (Jimmy va pouvoir se venger des vilains qui l'embêtent à l'école). Par contre, point de véritable envie inestinguible pour la chair fraîche : nos loups-garous n'ont pas un gros appétit. Pour leur apparence, exit les loups-garous, concoctés par le grand Rick Baker (lire notre dossier), au pelage blanc et aux yeux bleus, pour une approche plus classique, même si les CGI viennent une fois de plus gâché le spectacle. En outre, les loups-garous ont un comportement beaucoup trop humain pour être véritablement effrayants et plutôt que l'animal, on devine la personne qui se cache sous les poils. Il faut dire qu'on a connu plus flippant qu'un loup-garou qui s'énerve quand on lui parle de son poids et qui fait des doigts ?! Certes, Kevin Williamson a créé un genre, le neo-teen-slasher, mais il a du mal à se renouveler le bougre : la trilogie Scream, Souviens-toi... l'été dernier, The Faculty, Mrs. Tingle (qu'il a également réalisé) : le thème varie mais le traitement reste inéluctablement le même. Kevin Williamson est aussi à l'origine de la série Dawson's Creek, dont on retrouve l'un des acteurs principaux ici : Joshua Jackson, et c'est sans doute fort de cet héritage qu'il nous offre des scènes ou des idées scénaristiques d'une banalité déconcertante, du le frère et la soeur vivant seuls suite au décès des parents aux déclarations d'amour sur fond de musique grandiloquente (on avait décidément connu Marco Beltrami (Scream, Blade 2, Mimic, Terminator 3, Hellboy...) plus inspiré). L'intrigue est finalement assez basique mais dès que l'on y réfléchit, elle se révèle assez confuse. Les modifications incessantes au cours du projet expliquent sans doute cela. Ainsi, certaines scènes prévues pour figurer en début de métrage se retrouvent en milieu : il en résulte un montage assez catastrophique où les scènes se succèdent... sans se ressembler avec des scènes sobres succédant à d'autres sur fond de pop rock ou techno tonitruante. Ms cela n'explique pas tt et certains plans sont véritablement laids (cf. le plan large final). Pour ce qui est du jeu d'acteurs, il est à l'image du film et varie entre le teen-movie et la série télé pour ados. Si l'on retrouve certains gimmicks chers à Wes Craven, comme les mises en abîme (avec notamment une partie du métrage qui se déroule dans un musée dédié, entre autres, à l'horreur mais aussi au cinéma), on est loin du père de Freddy (NB : à noter le clin d'oeil sympathique à Freddy qd le loup-garou fait crisser ses griffes sur la tôle). Pourtant, la scène où la jeune fille coupée en deux se traîne dans les feuilles mortes nous rappelle comme une fulgurance La dernière maison sur la gauche, mais il ne s'agit bien que d'une fulgurance. La mort atroce de cette fille n'aura d'ailleurs aucun impact psychologique sur ceux qui avaient pu la connaître des pieds à la tête. Enfin, certains dialogues et situations parviennent malgré tout à faire sourire, même si cela n'est pas toujours volontaire. Un film qui n'est donc sans doute pas le navet annoncé mais qui est une réelle déception pour un film estampillé Wes Craven.

Publié le 1 Janvier 2007

Rosemary's Baby

D'autant que cette suite est un téléfilm. Elle doit donc être effectivement des plus difficiles à trouver. L'histoire : Rosemary fuit avec son fils après que ce dernier a tué deux gamins qui lui avaient piqué ses jouets mais une fois de plus, elle se fait subtiliser son enfants par des adorateurs de Satan. On retrouve Adrian ou Andrew, car tel est son nom, quelques années plus tard, âgé de 20 ans, et vivant dans un repère de satanistes : apparemment, être le fils de Satan ne le branche pas trop mais il fait avec. Le tout sur fond de musique rock. La secte qui l'entoure attend à travers lui que Satan se manifeste mais cela ne fonctionne pas jusqu'au jour où un de ses amis meurt électrocuté : certains y voient un signe. Mais Adrian se retrouve interné dans un pénitentier pour malades mentaux. Une infirmière, elle aussi dévouée à Satan, l'aide à s'enfuir. A la fin du film, la secte laisse Adrian en paix et élabore désormais des plans pour l'enfant d'Andrew, né de sa relation sexuelle avec l'infirmière. Voilà.

Publié le 1 Janvier 2007

Rats : l'invasion commence - Rats: L'Horrible Invasion

Dans ce téléfilm, il y a bien ces déambulations dans les tunnels et les rats se retrouvent à un moment réunis dans un endroit qui pourrait effectivement s'apparenter à une piscine. Ok, ce film n'est pas un chef-d'oeuvre et je savais à quoi je m'exposais en l'enregistrant mais au final, j'ai trouvé ce téléfilm plutôt sympathique, jugé à l'aune de ceux dont nous gratifie régulièrement cette chaîne française qu'est M6.

Publié le 1 Janvier 2007

Rats : l'invasion commence - Rats: L'Horrible Invasion

J'avoue avoir hésité à faire cette critique mais le souci d'exhaustivité l'a emporté sur l'intérêt réel de ce (télé)film qui n'est quand même pas si mauvais que cela et qui a d'ailleurs été récompensé dans son pays pour ses effets spéciaux. En outre, ce film a donné lieu à une suite, diffusée sur M6, et qui sera, elle aussi, prochainement chroniquée sur le site. Après, j'arrête, c'est promis...

Publié le 1 Janvier 2007

Troll 2

Je reconnais avoir noté ce film, non pour ses qualités intrinsèques (je le dis moi-même que ce film est médiocre), mais pour le divertissement qu'il m'a procuré, même si ce divertissement était involontaire de la part du réalisateur.Il y a des films prétentieux qui sont vraiment nazes et qui méritent d'être sévèrement notés. Troll 2 est tellement nul lui qu'il en devient drôle et je pense vraiment que la trame de base du film aurait pu être intéressante, si elle avait traité par un Stephen King ou un Tim Burton.

Publié le 1 Janvier 2007

Cannibal Holocaust

Visiblement tu tentes toi aussi de battre des records en matière de fautes d'orthographe et de grammaire. J'ai corrigé ton dernier message pour le rendre compréhensible : merci de faire des efforts la prochaine fois, je serai moins coulant :-)

Publié le 1 Janvier 2007

Frankenstein s'est echappé

Il y a en fait eu plusieurs Dracula vs. Frankenstein - comme quoi la mode des vs. n'est pas nouvelle - mais le plus connu reste sans aucun doute celui de Jess Franco, réalisé en 1972. Julien le mentionnait déjà dans le dossier consacré à Dracula. Dans ce long-métrage, Dracula est en fait ressuscité par le Dr Frankenstein et "protégé" par sa créature (le titre français est d'ailleurs Dracula prisonnier de Frankenstein). Et au final, Dracula et Frankenstein se retrouvent à affronter un loup-garou, invoqué par une bohémienne. C'était la grande époque...

Publié le 1 Janvier 2007

Halloween: La nuit des masques

Myers a pu lire la news sur notre site puisque nous l'annoncions dès le 2/11/04. Vérifie par toi-même en entrant l'adresse suivante : http://www.horreur.net/news.php?id=387 Horreur.net toujours au coeur de l'actualité ! On a aussi le droit de se lancer des fleurs, non ? Merci de votre fidélité.

Publié le 1 Janvier 2007

Shark Attack 2: Le Carnage - L'Attaque des requins tueurs

Cher Halloween-13, il ne s'agit pas de remettre en cause ton droit à la parole, loin de là, mais pourrais-tu faire un petit effort en améliorant ton orthographe et ta grammaire ? C'est à un point tel que certains de tes messages sont difficilement compréhensibles. Merci d'avance pour les autres.

Publié le 1 Janvier 2007

Halloween: La nuit des masques

Sur Horreur.net, on respecte ton franc parler québécois mais évite malgré tout les insultes. Elles n'ont pas leur place sur ce site, tu en conviendras comme moi. J'ai donc supprimé certains éléments de ton commentaire précédent, mais si tes prochains messages devaient toujours contenir des insultes, je ne prendrai plus la peine d'apporter des modifications à tes textes mais les supprimerai. Tabarnak !

Publié le 1 Janvier 2007

Anacondas : à la Poursuite de l'Orchidée de Sang

Il y a effectivement deux films qui s'intitulent Peur bleue. Cela était d'ailleurs précisé dans la critique du Peur bleue qui figure déjà sur le site. Pour la critique à venir, il s'agit du Peur bleue adaptation d'une nouvelle de Stephen King dans laquelle il est question de loup-garou (je te préviens tout de suite : ne t'attends à rien d'exceptionnel).