Critiques spectateurs de Sir Gore

Pages

La 7ème malédiction

La 7ème malédiction

Dans la fastueuse filmographie de Sir Nam Lai-Choi, voir un Seventh Curse ou un The Cat après un Story of Ricky encourt un léger risque de déception: moins de rythme, moins de folie et moins du jusqu'au-boutisme qui font de ce dernier une œuvre aussi unique en son genre. Pourtant, cet ersatz sex, blood & crap d'Indiana Jones et le Temple Maudit vaut son pesant de cacahuètes, ne serait-ce que pour ses débordements gore dignes d'un Braindead avant l'heure et les apparitions de son monstre tout droit sorti d'une version over-cheap d'Alien. Le reste, au-delà de l'abattage sympathique d'une Maggie Cheung encore dans sa période de rôles de ravissante idiote, des interventions de Chow Yun-Fat qui incarne Wisely avec une certaine sobriété bienvenue, du numéro pittoresque d'Elvis Tsui en gourou castrat et de quelques bastons kung-fu « fast motion » assez hallucinantes, donne dans la série Z d'aventures un peu molle où il arrive qu'on jette un coup d'œil à sa montre, et ce malgré les petites une heure et dix-sept minutes de durée du film. Notons qu'en dépit d'une photo franchement dégueulasse (lumière très mauvaise, filtres jaune-orange à gerber, aucun sens du cadrage et du montage), le tout semble avoir bénéficié d'un semblant de budget qu'on a dû s'empresser d'investir dans les décors et accessoires (hôtel de luxe, grosses cylindrées, verres à vin étincelants... euh, non, là c'était juste pour rire). En bref, nonobstant ses quelques baisses de régime et un Chin Siu-Ho aussi charismatique qu'une bouteille de Kiravi cru 1962, The Seventh Curse s'impose comme un parfait représentant de ce gros cinéma bis qui tache et pour lequel on éprouvera toujours la même affection. Au nom de Nam Lai-Choi, de Hong Kong et de tous les films dont ce petit bijou a pu s'inspirer, amen.

7

Publié le 2 Juin 2008

Pearl Harbor

Pearl Harbor

Film inacceptable, avec de mauvais acteurs, d'affreux effets spéciaux. Malgré une fin utile et des scènes bien rythmées cela ne se laisse pas regarder.

6.91667

Publié le 1 Juin 2008

Diary of the Dead - Chronique des Morts Vivants

Diary of the Dead - Chronique des Morts Vivants

Alors, ce dernier cru de Romero mérite-t-il réellement qu'on assène un jeu de mots aussi facile à son encontre ? Non, sans aucun doute. Si Diary of the Dead reste une indéniable déception de la part d'un cinéaste de cet acabit, il n'en constitue pas le désastre annoncé pour autant. Il faut dire qu'il s'en est écoulé des années, de Night of the Living Dead et son efficacité horrifique sensationnelle adjointe à une charge au vitriol de la société yankee jusqu'à l'anecdotique petit zombie movie dans l'air du temps que voilà. Dans le genre « ciné-reportage-cauchemar », les récents Cloverfield et [·REC] tiennent un peu trop la dragée haute à ce film pour qu'on ne discerne pas la maladresse de son traitement. À situations peu crédibles (une des filles du groupe se suicide, les autres s'en fichent à moitié – des zombies se trouvent en plein milieu de la route, on est pas si sûr qu'il s'agisse de morts-vivants, tant pis, on leur passe dessus quand même) acteurs peu crédibles, qui parviennent juste à rendre leurs personnages d'une transparence crasse et d'une profonde antipathie. Cette distance que l'on prend face aux protagonistes nous oblige donc à cantonner nos attentes sur d'autres éléments du métrage, à savoir, entre autres, ses scènes d'horreur et sa portée politique. Mais là encore, déception: de critique sociale, on ne peut vraiment parler, sinon reconnaître que celle-ci soit parfaitement grossière et à mille lieues du « cinéma de genre intelligent » dont on pouvait qualifier des œuvres telles que Night of the Living Dead et Dawn of the Dead. D'horreur, il y en a tout de même à revendre, notamment lorsque Romero n'hésite pas à verser dans le gore le plus explicite qui, loin de se limiter à une fiesta de pompes à faux-sang (À l'Intérieur des Frenchies Julien Maury et Alexandre Bustillo), privilégie les détails comme au bon vieux temps des SFX du père Savini. Mais l'attachement zéro suscité par les personnages et la mollesse sensible de l'intrigue nous font payer cher ce petit plaisir coupable. Certains coups de théâtre bien sentis (la visite du domicile familial d'une des filles de la bande qui se soldera par un sombre carnage, le retranchement des survivants dans la chambre forte d'une fastueuse demeure, le final délicieusement cynique) permettent toutefois à l'ensemble d'émerger de temps à autre de sa torpeur. Ceci dit, pas de quoi snober un Night of the Living Dead, un Zombie ou encore un Day of the Dead, ces derniers restant de vrais classiques du genre, honneur auquel ce film ne pourra – ou du moins ne devrait – jamais prétendre hélas. Les meilleures volontés du monde n'y changeront rien: Diary of the Dead est bel et bien un ratage. Mais un ratage doté de quelques beaux restes, ce qui, dieu merci, en fait une œuvre regardable à défaut de s'avérer mémorable. Qui sait, peut-être ce dernier volet de la saga des morts-vivants trouvera-t-il son public du côté des inconditionnels d'horreur contemporaine faute d'avoir conquis les fans de Romero et du zombie movie old school en général...

7.34545

Publié le 1 Juin 2008

Breezy

Breezy

Une romance poignante, simple et sincère, littéralement habitée par ses deux acteurs principaux. Une vingtaine d'années avant son fameux Sur la Route de Madison, Clint Eastwood savait déjà nous conter des histoires d'amour avec cette grâce et cette authenticité qui caractérisent si bien son cinéma. Derrière l'aspect sentimental du film, un regard très intéressant sur le choc des cultures et un parfum so seventies auquel on ne résiste pas. Une des plus belles œuvres du maître, assurément.

9

Publié le 31 Mai 2008

The Shield

The Shield

Une des toutes meilleures séries policières jamais réalisées. Absence catégorique de manichéisme, vraisemblance des situations, filmage caméra au poing qui a fait ses preuves (il n'y a qu'à voir les derniers Jason Bourne pour s'en convaincre), intrigues plus captivantes les unes que les autres et crudité extrême sans pour autant tomber dans le piège de la violence gratuite. Dominée par un extraordinaire Michael Chiklis (Les 4 Fantastiques, eh oui), la distribution recèle d'acteurs aussi peu connus qu'incroyablement brillants dont les personnages font plus vrai que nature. Du grand art à ranger aux côtés du feuilleton carcéral Oz, le seul à atteindre la même intensité et la même pertinence dans son genre.

10

Publié le 26 Mai 2008

Un seul bras les tua tous

Un seul bras les tua tous

Cette première version des mésaventures du sabreur manchot souffre sans doute d'un certain manque de rythme et d'une durée excessive (près de deux heures) par rapport à son potentiel dramatique, sans compter que la chorégraphie très fantaisiste des séquences de combat lui a fait prendre avec les années un indéniable coup de vieux. Mais le charisme de Jimmy Wang, l'élégance de la photo (cinémascope power), la somptuosité des décors et la splendeur de la BO (assurément l'une des plus belles jamais composées dans une production Shaw) rattrapent ces faiblesses et nous font au bout du compte passer un fort agréable moment. D'autre part – accessoirement –, n'oublions pas que ce film-là reste l'avènement d'un mythe qui occasionna l'existence d'un chef-d'œuvre inégalé du wu xia pian: The Blade de Tsui Hark.

8

Publié le 25 Mai 2008

Beyond the Limits

Beyond the Limits

Auteur d'une poignée de bandes ultra-gore à budget minuscule qui ont fait sa renommée durant les années quatre-vingt-dix, l'Allemand Olaf Ittenbach bénéficie désormais de moyens nettement plus conséquents, on en veut pour preuve ce Beyond the Limits, incluant ses dernières autres réalisations. Ce film propose deux sketches chronologiquement distincts, mais liés par un seul et même élément, une sorte de talisman maléfique, et racontés à une jeune journaliste curieuse par un vieux gardien de cimetière énigmatique.

Le premier récit se révèle un puissant huis-clos doté d'une tension dramatique étonnante, d'acteurs convaincants et impliqués dans leur rôle – malgré un jeu extrêmement théâtral – et versant ostensiblement dans une violence trash proche de l'insoutenable: crâne fracassé à coups de marteau, explosion d'artère carotide au sabre, égorgement au fil métallique, trois headshots dont deux au fusil à pompe (ce dernier permettra par ailleurs de réduire une carcasse en bouillie comme bouquet final) et hachoir planté en pleine face pour citer les atrocités les plus marquantes de ce sketch, toutes filmées en gros plan dans des effets spéciaux d'un réalisme impressionnant.

La seconde histoire nous emmène en pleine époque médiévale où un prêtre catholique est torturé puis brûlé vif par un fou hérétique au pouvoir assisté d'un « élégant » psychopathe qui mutile, viole et assassine comme il respire. Après une séquence de massacre massive, à coups de hache plantée dans la tête, de décapitation, d'éventrations à l'épée et où même les gosses ne sont guère épargnés, ce deuxième segment s'avère un peu poussif et bavard malgré une très bonne reconstitution (décors et costumes parfaits), des comédiens dotés d'un certain professionnalisme et la présence – toute relative, cela dit – d'humour noir. La punition des Enfers réservée au monarque sadique et adepte de satanisme donne dans le gore numérique très graphique, tout en rappelant l'apothéose finale de The Burning Moon; hélas, alors que cette dernière marquait son empreinte parmi les moments gore les plus mythiques et jusqu'au-boutistes de l'histoire du cinéma, celle de Beyond the Limits, malgré son efficacité, ne dure que quelques secondes.

Au niveau de la mise en scène, le film s'en tire honorablement, en dépit d'une esthétique plus proche du téléfilm de luxe que de la véritable production grand écran, avec certains effets clipesques un peu datés et malvenus. Mais à l'aune des précédents métrages d'Ittenbach tournés au moyen d'un caméscope familial qui leur imposait un rendu visuel dégueulasse et parfaitement amateur, on nage ici dans le grand professionnalisme. Il en va de même pour l'interprétation, où enfin le choix des acteurs semble plus ou moins sérieux (plus de pote qui vient prêter main forte en s'improvisant comédien et de réciter son texte comme un manche devant la caméra).

À l'arrivée, Beyond the Limits atteint le niveau global d'une bonne petite série B, ce qui somme toute permet de faire d'autant mieux passer la pilule du gros gore qui tache et de l'ultra-violence maladive chers à Ittenbach. Le premier sketch tient carrément d'une certaine maestria lorsqu'il s'agit de mettre nos nerfs à vifs et d'en rajouter des couches dans la cruauté premier degré, tandis que le second se laisse regarder avant tout pour ses débordements graphiques. À voir assurément, mais à réserver à un public particulièrement averti.

8.5

Publié le 25 Mai 2008

Nouvelle cuisine

Nouvelle cuisine

Autant dire que cette version longue d'un film d'abord exploité sous forme de moyen métrage dans le projet 3 Extrêmes ne brille pas par son panache. Nanti d'une idée de départ attrayante mais ruiné par un traitement laborieux, Nouvelle Cuisine traîne la patte comme un lièvre qui se serait bêtement fait duper par un piège. Elle est bien jolie, cette Tante Mei avec ses raviolis amoureusement fourrés de morceaux de fœtus, mais elle ne parvient pas à masquer l'inconsistance d'une intrigue qui trouve encore le moyen de se dénouer façon queue de poisson en laissant toutes ses problématiques en plan. Peine perdue de tenter de se consoler sur le jeu des deux actrices principales, l'une incarnant la bourgeoise d'âge moyen mal dans sa peau avec autant de conviction et de motivation qu'un chameau transportant un gros sac de dattes, l'autre se donnant des airs de séduisante scélérate dans une interprétation outrancière et peu crédible. Cantonné au stade de second couteau, le grand Tony Leung Ka-Fai tire son épingle du jeu en mari volage amateur d'œufs fécondés, personnage d'abord antipathique puis de plus en plus amusant au fil des actions. On notera tout de même quelques montées de tension bien senties (la scène où Mme Lee commence à découvrir les effets des raviolis miracles sur son métabolisme) et la photo léchée d'un Christopher Doyle jamais à court de beaux petits travellings de derrière les fagots pour nous épater. Mais ces deux ou trois commodités ne suffisent pas à rompre l'ennui poli qu'inspire l'ensemble.

7

Publié le 25 Mai 2008

Sur la route de Madison

Sur la route de Madison

Un film simple, profond et touchant où la caméra se fait la plus discrète possible afin de laisser les deux interprètes principaux se fondre dans leurs rôles respectifs, ce qu'ils font avec un tact et une sensibilité rares. Eastwood prend le spectateur aux tripes, et même si dans la forme, le tout pourra parfois paraître un peu lent et caricatural, le fond est lui d'une sincérité et d'une authenticité telles qu'on ressort de cette love-story avec le sentiment d'avoir vu quelque chose de vraiment beau. Quand Clint range son colt dans le tiroir et joue les cœurs tendres, y'a du feu de Zeus dans l'air !

9.16667

Publié le 24 Mai 2008

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Épiques, drôles et captivantes de bout en bout, ces nouvelles aventures de l'archéologue au fouet et au chapeau démontrent, si besoin en était, combien le cinéma à papa peut encore faire des étincelles de nos jours. Le Royaume du Crâne de Cristal est rien moins qu'une pure réussite, gorgée d'actions palpitantes, emmenée par une troupe d'acteurs en grande forme (qu'il s'agisse des anciennes comme des dernières générations) et photographiée avec un savoir-faire exceptionnel. On pardonnera donc aisément au film ses quelques scories d'ordre esthétique (les petites bêtes du début en images de synthèse, le dénouement avec des effets spéciaux un peu cheap sur les bords) et on savourera ce spectacle grandiose comme au bon vieux temps des Aventuriers de l'Arche Perdue, Temple Maudit et autre Dernière Croisade. De la dynamite !

7.10345

Publié le 24 Mai 2008

Naked Killer

Naked Killer

Vous reprendrez bien un peu de vomi de Simon Yam ! Non ? On vous comprend...

Naked Killer est l'exemple-type du pétard qui mouille tout plein. Paisiblement caché derrière sa réputation de GwG (Girls with Guns pour les néophytes) bourrin, torride et jouissif que certains amateurs du genre ont bien voulu lui prêter, ce film constitue en fait une prodigieuse arnaque orchestrée par un tandem Wong Jing - Clarence Fok jamais à court de motivation pour gagner des pépettes en expédiant un serial nanar pauvre et facile avec une étiquette Cat 3 fièrement collée dessus. Car nous ne sommes ici jamais ailleurs que dans l'univers de la série Z crasse et pas fun pour un sou, où l'ennui côtoie régulièrement la consternation. Au-delà d'une photographie épouvantable pourtant signée Peter « The Killer » Pau (des plans mal éclairés, avec flous et surexpositions à gogo), d'un scénario écrit avec les orteils et d'une BO ultra-cheap de Lowell Lo (la musique classique revu et corrigé par du synthé bontempi, plus jamais), l'ensemble pourra néanmoins se laisser regarder d'un œil à demi ouvert grâce à la présence des troublantes Chingmy Yau et Carrie Ng qui n'hésitent pas à en faire des tonnes dans le but de racoler le spectateur. Mais ne rêvons pas trop: si nos deux demoiselles rivalisent de sensualité vénéneuse et de charme meurtrier, les scènes érotiques du film, ne dépassant pas le stade d'un épisode de Série Rose en terme d'audace comme de qualité formelle, sont loin de leur rendre honneur. Ajoutez aux effectifs un Simon Yam grotesque et transparent dans ce qui doit rester sa plus mauvaise performance d'acteur à ce jour ainsi que des fautes de goût monumentales que n'aurait sans doute pas reniées un Nam Lai-Choi: dégustation de saucisse sur les lieux d'un crime, gros plan sur un steak mal cuit, fixette sur les gens qui vomissent et on en passe et des meilleures. Le comble en revient finalement à l'absence catégorique de ce qui devrait être en toute honnêteté l'atout numéro un de ce genre de pochade: le rythme. De scènes de baston illisibles et filmées par un manchot épileptique, on passe à de longs dialogues bien niais obturant tant bien que mal une intrigue misérable et téléphonée dont le dénouement marque toutefois un point par sa noirceur inattendue.

Balourd, mou du genou et artificieux, Naked Killer n'a au bout du compte rien du gros morceau de cinéma sex, blood & rock'n'roll décrit par une poignée de fans dithyrambiques. Préférez à cette endive téléfilmesque un vrai nanar rigolo de la trempe d'un The Cat ou au pire un film de boule digne de ce nom.

2

Publié le 24 Mai 2008

Rêves et Cauchemars

Rêves et Cauchemars

Série de huit téléfilms d'une quarantaine de minutes adaptés de divers recueils de nouvelles publiés par Stephen King (Rêves et Cauchemars et Danse Macabre notamment). On ne peut pas dire qu'on s'ennuie, chaque épisode étant mis en scène avec suffisamment de rythme et d'efficacité pour tenir sur la longueur. Mais autant certains d'entre eux valent leur pesant de cacahuètes (Petits Soldats est un petit bijou, Quand l'Auto Virus met Cap au Nord procure quelques beaux frissons et Le Grand Bazaar: Finale restitue assez bien l'ambiance quasi-apocalyptique qui imprègne le matériau d'origine), autant le reste, bien que divertissant, s'avère tout de même très anecdotique et sent le potentiel sous-exploité par rapport à ce que les nouvelles en question racontaient. Esthétiquement, l'ensemble se tient (la photo est globalement plus soignée que lorsqu'on adaptait King au petit écran dans les années 90) et les acteurs livrent pour la plupart des performances tout à fait honorables (William Hurt, William H. Macy, Tom Berenger et Richard Thomas entre autres). À voir donc, mais sans espérer que le tout révolutionne le cinéma d'épouvante et même la transposition de l'œuvre de King au septième art.

7.5

Publié le 22 Mai 2008

Cujo

Cujo

Ayant été marqué par le roman à l'époque, dont j'avais apprécié la dimension à la fois horrifique (des passages très chocs) et humaine (des personnages attachants et bien développés), c'était non sans une certaine curiosité que je m'apprêtais à découvrir cette adaptation ciné d'un des premiers bouquins de King qu'il m'avait été donné de lire. J'en ressortis avec un certain sentiment de déception: même si cette honnête série B tient plus ou moins la route dans tous les domaines (scénario, interprétation, photo, musique), force est d'avouer qu'elle ne retrouve pas la profondeur et l'efficacité du livre, se classant parmi les films de terreur animale lambda avec leur lot de coups de théâtre convenus et de scènes bis repetita. Pas à la hauteur de la réussite escomptée donc, bien que l'ensemble puisse satisfaire les amateurs du genre dotés de quelque indulgence.

6.36667

Publié le 20 Mai 2008

Bruce tout-puissant

Bruce tout-puissant

Une comédie languissante et sans grande saveur dont la mécanique fonctionne beaucoup moins bien que celle d'un The Mask, d'un Dumb & Dumber ou encore d'un Fous d'Irene pour rester dans la filmo de son interprète principal. Passé une idée de départ prometteuse et quelques gags amusant, l'ensemble aligne les scènes poussives et Jim Carrey de racheter tant bien que mal la platitude du scénario en faisant son show de rigueur. Mais le pire réside encore dans la volonté d'entrecouper le film de plages sentimentales, lesquelles tombent bien évidemment à l'eau et ne font que ramollir une intrigue déjà pas folichonne. Une déception, cela va de soit.

6.13333

Publié le 20 Mai 2008

Lucky Luke

Lucky Luke

Adaptation un peu molle et pataude de la fameuse BD de Morris, dirigée et interprétée par un Terence Hill vieillissant qui tente plus ou moins de renouer avec l'époque des Trinita, Plata et consorts où son acolyte Bud Spencer lui donnait la réplique. Même si l'intrigue manque de punch, même si la réalisation ne casse pas des briques et même si on sourit timidement davantage qu'on ne s'éclate, le tout fait très bien l'affaire lors d'un après-midi de glandouille durant les fêtes de Pâques ou de Noël.

5.5

Publié le 19 Mai 2008

Pages