Colour From The Dark
Critiques spectateurs
Réalisateur: Ivan Zuccon Avec Debbie Rochon, Michael Segal, Marysia Kay, Gerry Shanahan, Eleanor JamesInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 23/08/2010 - 23:13
Facture d’électricité salée
Qui ne connait pas H.P. Lovecraft ? Grand écrivain d’épouvante dont les adaptations cinés réussies sont bien plus nombreuses que celles d’un certain Stephen King. Combien de réalisateurs ne ce sont pas inspirés de ses écrits ? Yvan Zuccon, réalisateur heureux (ou malheureux), a voulu son moment de gloire en s’attaquant à cet exercice difficile. Curieux quant on sait de quoi le bonhomme est capable. Je parle notamment de certains films de la fameuse collection Uncut Movies comme The Darkness Beyond. Le metteur en scène avait déjà un pied dans les ténèbres et il le montre bien. Malgré un budget trés modeste de 100,000 $, il shoote son bébé de manière intelligente en utilisant ses faiblesses plutôt que de les renier. Certains effets sont assez médiocres en fond d’écran et cette fameuse force « électrique » n’a pour moi pas fait mouche. Mais le jeu subtil des comédiens colle quasiment parfaitement au look du film. Alors pourquoi une telle déception ? Tout simplement parce que le scénario est anémique. Inconsistant et n’allant jamais plus loin que là ou il a commencé, on s’ennui ferme. Heureusement que certaines séquences nous empêche de nous endormir grâce à l’interprétation étonnante de Debbie Rochon. Aucune piste n’est explorée ! Un démon qui prend possession des corps, c’est bien peu et déjà vu 1000 fois. Et pourtant l’on reste accroché malgré la maigreur de l’histoire. Une attirance qui peu éventuellement s’expliquer grâce à une atmosphère curieuse et malsaine caractéristique d’H.P. Lovecraft. SPOILER Je ne sais pas si ce dernier aime tuer tout ses personnages mais si c’est le cas dans son livre, le film lui rend bien hommage. FIN SPOILER Ce qui ne doit pas être le cas du dernier acte, beau mais trop bâclé pour être supportable. Dans ma vie de cinéphile, j’ai vu bien pire. Je range Colour From The Dark dans la catégorie curiosité non dénué d’intérêt malgré les apparences.