Gran Torino

Encore un nouveau chef-d'oeuvre de Clint Eastwood! On commence à avoir l'habitude avec lui, mais on ne s'en lasse jamais... Gran Torino du Grand Clint Eastwood, est un film coup de poing, qui après vous en avoir foutu plein la gueule, va droit au coeur. Clint parvient admirablement à rendre son personnage raciste et mysanthrope, éminamment sympathique, en utilisant comme il sait si bien le faire, toute une palette de subtilités émotionnelles. Avec lui, contrairement au cinéma-hamburger d'Hollywood, on n'est pas soit tout blanc, soit tout noir. La vie et les gens ne sont qu'un dégradé de gris, et c'est pourquoi le personnage principal, déplorable à première vue, est finalement pétri d'humanité!

Clint Eastwood, outre un scénario brillant, magnifié par une mise en scène précise et efficace, prend son temps pour installer les relations entre ses personnages. Rien n'est gratuit. Même les scènes les plus anodines enrichissent leurs interractions et motivations. L'Acteur/Metteur en scène a bien compris que si certaines choses importantes doivent être dites, beaucoup de choses passent par le non dit, les choses d'apparence simples, mais finalement chargées de sens, et que c'est au spectateur de savoir lire entre les lignes, de se laisser guider par ses émotions.

La fin, inéluctable, est tout simplement bouleversante, et offre au personnage de par sa décision désintéressée et d'une intelligence rare, la rédemption qu'il méritait tant. L'homme violent a compris que la violence pouvait être vaincue par l'intelligence, et rien que pour ça, il s'est absout de tous ses pêchers...

Eastwood... nous a encore fait un tres bon film... y en marre!!! Qu il laisse sa place a des petits jeunes que diable!!

en tout cas le film est un véritable cadeau du réalisateur qui met tout le monde d'accord. Un sujet chaud que tout le monde connais, un personnage qu'il joue souvent et qui se retrouve devant la réalité de l'époque actuelle. et un message surprenant venant de l'inspecteur harry en personne!!!

Un film qui nous touche et qui nous fait participer. a la fois comique et dramatique. bravo!!!!

C'est le mot qui pourrait le mieux résumer Gran Torino, un film qui n'en fait pas des tonnes et qui sait prendre aux tripes le spectateur au bon moment. Clint Eastwood se fait vieux et l'assume pleinement dans la peau d'un vétéran devenu irrascible et raciste, en proie à une solitude destructrice. Une rencontre fortuite va changer les choses dans la vie du vieil homme. Sur un scénario simple, Eastwood nous gratifie d'une mise en scène irréprochable et de dialogues rusés avec la classe qui lui est propre. Même si l'histoire est pleine de bons sentiments et que l'ensemble peut paraître assez convenu et prévisible, Clint réussit un tour de force : il nous prouve que l'on peut être républicain et avoir du plomb dans la cervelle.

Je conseille à tous les lecteurs ce dernier film de Clint Eastwood qui tout simplement grandiose. Les répliques de eastwood en vieux américain raciste me sont déjà cultes, pour exemple: rebut de rizière. Le film est clairement teinté d'humour même si ce n'est pas une comédie, y'a aussi une part d'émotion mais rassurer vous elle est plutôt minoritaire. Enfin voilà le film est clairement bien mené, on ne voit pas le temps passé. J'en reste là pour ne rien vous dévoiler du film. Allez le voir vous ne regretterez pas...

Le magistral Clint Eastwood a encore frappé ! Une fois de plus, il nous offre l’un de ses meilleurs films. A force il va devenir agaçant (mort de rire) ! Si MILLION DOLLAR BABY et MYSTIC RIVER restent pour moi ses meilleurs réalisations, GRAN TORINO arrive numéro un dans la catégorie interprétation du bonhomme. Monsieur Eastwood nous livre sa plus belle composition ! Celle d’un vieil homme blessé par la guerre, usé par la vie et très mal considéré par sa propre famille durant prés de 50 années. Plusieurs décennies qui auront nourri une haine féroce envers toute race ethniques et en particulier le peuple qu’il a du combattre durant la guerre de Corée. Un homme solitaire qui n’aime personne mise à part sa chienne Daisy. Un raciste et bougon personnage, qui à l’aube d’une mort plus proche qu’il n’y parait, va tout juste retrouver la paix eu fur et à mesure de la relation qu’il tissera avec ses voisins. En particulier un jeune américain sans avenir d’origine coréenne. Un dangereux gang de rue le menaçant lui et sa famille, il ne pourra plus retourner en arrière à partir d’un point de non retour qu’il aura eu du mal à atteindre. Et surtout à accepter… Voilà donc la magnifique histoire humaine que nous raconte l’un des derniers grands compteurs d’Hollywood. Comme à chacun de ses films il nous émerveille avec une histoire réaliste et proche de tout le monde. Il y a une sorte de mixte d’à peu prés tous les personnages qui ont fait le sucés de son immense carrière. Doucement et surement, il prend le temps de nous présenter les personnages. Ce qui aura pour effet de nous émouvoir à chaque situation qu’ils rencontreront. Rare sont les longs-métrages qui réussissent à un tel point à nous identifier à presque tout les protagonistes principaux. GRAN TORINO n’est pas une simple histoire de survie ou un vulgaire pastiche dramatique d’un Harry vieillissant mais un choc de génération totalement opposé. Pas seulement à cause de la différence d’âge des personnages principaux mais aussi et surtout à cause de deux cultures antagonistes. Deux types de cultures différentes qui doivent apprendre à vivre l’un à coté de l’autre. La vie étant telle qu’il faut parfois un événement dramatique pour ré apprendre à vivre dans un tel constat. Et seul Clint Eastwood pouvait donner vie à cette histoire. Lui seul pouvait mettre en scène à l’écran de telles vies sans rien oublier d’essentiel. Comme à son habitude son film est très léché et n’oublie aucun élément. Entre une banlieue résidentielle et des quartiers mal famés, le contraste géographique est certes poliment respecté mais demeure très intriguant et insuffle toujours une certaine peur que les personnages auquel nous nous sommes attachés soit agressés ou physiquement maltraités. De ce coté là, pas de débordements inutiles ni de dialogues et de vannes pouraves mais des textes intelligents qui n’excluent pas un certain humour « raciale ». Le racisme. Un terme peu souvent abordé par Clint Eastwood qui fait fit des préjugés et pose la chose dans son plus simple habit. De jeunes interprètes de talents en passant par des séquences cultes et inoubliable (le triste coup de téléphone et surtout le final), le tout survolé par une musique inhabituel de ‘sieur Eastwood, GRAN TORINO émoi à chacune de ses séquences mêmes les plus drôles. A ce titre, celle ou Walt Kowalsky se rend dans la cave de ses voisins lors d’un repas de famille est tout bonnement drôle, atypique, originale et indispensable. Tout ça à la fois ! Qui oserait dire que GRAN TORINO est trop sage ? La filmographie du réalisateur est tellement bonne qu’il aurait été très ardu à GRAN TORINO de faire mieux que ses illustres ainés. Mais il vient se placer avec mérite dans la catégorie des films intenses largement supérieur à certaines bandes dramatiques du moment. Et je n’exagérerais pas en prônant haut et fort que l’interprétation sans failles de Clint Eastwood mérite amplement un Oscar. Non sélectionné en 2009 ? En 2010 ? Ce qui est sure c’est qu’avec GRAN TORINO, il vient de me lancer une brique de plus dans le ventre. Une brique qui me fera le jour ou il partira vers un monde meilleur. Car ce n’est pas seulement la fin de vie de son personnage que Cint Eastwood met en scène mais aussi la sienne ! Tout le film sent cette affirmation ! Et c’est d’autant plus tragique que même si l’on devine l’échappatoire finale nous restons scotchés à notre siège. Avec GRAN TORINO, Clint Eastwood ne loupe pas son coup et nous émerveille comme n’importe qui n’a jamais su le faire. Des larmes, j’ai versé des larmes de bonheur et de joie…