Road House 2

De temps en temps, il est bon de se laisser aller pour pouvoir décompresser. Certains vont se promener et d’autres se mattes des bandes vidéos bourrines comme ROAD HOUSE 2. Je n’ai pas encore vu le premier épisode avec le regretté Patrick Swayze mais qu’importe. Car ce film n’est pas très compliqué à saisir. L’on se fout un peu que cela soit une excuse car ce je suis venu chercher c’est de l’action et des bastons. Non pas de la psychologie ! Du coté de la « fight », je ne fus pas déçu. Il y a de belles petites chorégraphies assez sympathiques qui valent le détour. Un bon moment en perspectives même si, évidemment, le scénario tiens sur une demi-feuille de papier. Pour ce qui est du casting, je craignais le pire avec le poisseux Jonathon Schaech. Je me suis trompé car malgré son facies figé, il reste convaincant dans un rôle de dur. Au même titre que ce vieux Will Patton et le fils de Jake Busey, tout aussi fou que son père. Par contre, je fus déçu de devoir encore me farcir une énième histoire d’amour entre le héros et une jeune inconnu dont il s’éprend au bout de quelques jours. Hey mec, tu as une femme à New-York et tu connais la nouvelle que depuis deux jours… Voilà ce que j’aurais voulu dire au héros si j’avais moi-même été dans le film. A cause de cet élément inutile, le plaisir ressenti par les coups de pieds et de poings et amoindri. Ce genre de chose n’est pas crédible et fout toujours ce genre de série b un peu l’air. Je m’y attendais certes mais cela fait toujours mal. En espérant un jour enfin voir un vrai film bourrin entièrement burné et sans histoire d’amour improbable qui saoule.