Blue sunshine

Marrante cette drogue qui 10 ans après avoir été consommée se met à vous rendre fort comme Hulk ! (L'incroyable ou Hogan, au choix) Le hic c'est que cette force démesurée vous sert à dessouder tous vos proches. Voilà ce qui est arrivé à deux anciens de l'université de Stanford ayant pris des acides "Blue Sunshine" et d'autres sont en bonne voie pour les rejoindre dans leur folie vu qu'ils en subissent les premiers symptômes : alopécie et grosse migraine. Pendant ce temps, ces carnages mettent les flics sur la piste de l'ami d'un des deux ex-junkies contaminés et qu'il a du tuer par légitime défense mais qui apparait comme le suspect idéal des crimes (c'est le très bon Zalman King - qu'on n'a jamais assez vu - qui hérite du rôle) Il va donc devoir fuir tout en essayant de mener sa propre enquête en parallèle pour prouver son innocence et dans la foulée, que c'est bien la drogue consommée à l'université qui pousse ceux qui y ont touché au meurtre.

Très bonne idée de départ, pas mal menée mais malheureusement sans réelle profondeur... Nous est expliqué que le Rayon Bleu transforme ses ex consommateurs en véritable machine à tuer mais sans rentrer dans les détails et finalement on assiste plutôt à une petite enquête policière pas trop poussée elle non plus qui s'arrête nette sans nous apporter la moindre réponse. Au final, un film de drugsploitation qui n'en est pas vraiment un mais de bons acteurs et bonne réalisation font de ce film gentillet un bon moment de cinéma... malgré tout, on pouvait s'attendre à mieux.