Punisher: Zone de Guerre

Depuis que le monde est monde, depuis que les Lumières ont inventés le cinématographe, depuis que les américains ce sont appropriés le monopole, l’industrie du film n’a eu de cesse de nous livrer des films plus hétéroclites les uns que les autres. Surtout depuis que les pensées ont évoluées et que la violence est de plus en plus permise sur nos écrans. Le cinéma a toujours été un divertissement et le seras toujours. Steven Spielberg a même dis : « Nous sommes des marchands de rêves… ». Certains films sont plus sérieux que d’autres. Certains films sont plus ennuyeux à suivre que d’autres. Bref, ce sont les goûts mais quel que soit le film il doit avant tout divertir. A nous de choisir ce qui nous plait tout en restant objectif. Moi-même, il y a des films que je n’aime pas mais que je critique à leurs justes valeurs. Sauf exception pour des films vraiment merdique. Tout ça pour dire que PUNISHER WARZONE est un film sans trop de cervelle mais avec une putain de paire de couilles ! Cela ne sert à rien de réfléchir car il n’y a pas à réfléchir dans PUNISHER WARZONE. Un anti-héros violent, des bon gros méchants à foisons et des scènes d’actions gores. Faite un lien aussi fin qu’un bout de ficelle entre ces trois éléments et vous obtiendrez un putain défouloir sanglant. Une histoire aussi légère qu’une feuille que le vent provoqué par votre souffle pourrait balayer en une fraction de seconde. Des personnages sorties tout droit d’une bande dessinée (tiens donc) tous plus fout les uns que les autres. La seule humanité du film étant la femme et la fille d’un flic tué par erreur… Par Frank Castle ! Comme quoi il y a quand même un peu d ‘humanité dans ce film.

Mais le point fort est bel et bien les séquences d’actions. Qui sont tout simplement hallucinantes, jamais vues et rentre dedans. Beaucoup diront qu’elles sont exagérées et trop violentes. C’est vrai mais il ne faudrait pas oublier que nous sommes ici dans une adaptation de comic book réputée trash et que je ne me souviens pas que ces mêmes personnes ce sont plaintes pour L’INCROYABLE HULK, X-MEN ou même encore SPIDER-MAN 3. Si vous ne voulez pas voir une surenchère dépassant les limites et bien allez plutôt revoir le long-métrage de Jonathan Heinsleigh. Que j’aime beaucoup mais qui reste toujours trop sage à mes yeux.

Quand à l’interprète principal, il est au-dessus du lot. Dolph Lundgren était à l'aise mais peu convaincant. Thomas Jane était bien mais pas dans le bon film. Ray Stevenson est quasiment à la limite du parfait ! Insensible et froid, il est à l’image du héros sans pouvoirs : une putain de haine ! La vengeance lui pourrie tellement l’esprit que nous l’apercevons sur son visage lors des séquences d’actions. Je ne sais pas si c’est son air naturel mais il interprète le rôle d’une façon tellement appropriée et tellement juste par rapport à ce que nous attendons du Punisher que même si l’ensemble mental du film frise le zéro, nous restons émerveillés. Jamais je n’aurais pensé remercier une femme quand à ça ! Et bien merci madame, ou mademoiselle je ne sais pas, pour m’avoir offert sur un plateau d’argent coulé dans l’or mon héros favoris dans une version que j’ai toujours rêver de voir un jour sur un écran. Dommage que le film n’ait pas eu de sucés car j’aurais donné n’importe quoi pour le voir sur grand écran. Pour apprécier un tel film, il faut une sacré dose d’indulgence et de tolérance. Mais si on l’attaque avec un esprit libéré de préjugés et bon enfant, l’on pourra apprécier un temps soit peu ce film. Ce qui est sure, c’est que personne ne pourra reprocher à Lexi Alexander d’avoir mis en scène une mauvaise adaptation. Et d’autres de prendre exemple sur elle. Lexi Alexander, la seule réalisatrice à posséder une paire de couilles !