L'Enfer du dimanche

8.1
L'Enfer du dimanche

Critiques spectateurs

Réalisateur: Oliver Stone Avec Al Pacino, Jamie Foxx, Cameron Diaz, Dennis Quaid, James Woods, LL Cool J

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Portrait de Fab-4 Fab-4
I am Legend - 1088 critiques
publié le 02/10/2016 - 11:19
5
 

Un film de rageux

Un film sur le foot US et le sport vu par les américains. Un film d'action footbalistique avant tout. Rythmé, très rythmé...

Un bordel rythmique, c'est très vite énervant. Il y a bien trop de scènes de foot (en gros plan), on n'a pas le temps de respirer. Franchement ça m'a vite gonflé. J'ai essayé de tenir mais au bout de 45min j'ai appuyé sur "stop".

Et puis il faut un minimum aimé le foot US, ce qui n'est pas du tout mon cas. Un sport de c.. adulé par des c.. (c'est subjectif vous énervez pas).

Cet enfer du dimanche essaye de nous montrer les dessous du business sportif mais la forme ne me plait pas. Je lui met la moyenne pour l'énergie dépensée, pour la BO et parce que je ne vais pas descendre plus un film dont je n'ai pas vu l'entièreté.

A essayer...

Langanay
Serial Killer - 860 critiques
publié le 13/05/2010 - 19:31
6
 

Foot américain

Sur des rails du début à la fin, ce film ne surprend pas vraiment. L'histoire est solide à défaut d'être originale ; les acteurs ont la gueule de l'emploi. Reste que tout le long du film, on reste sur un gout de pas assez ; même les moments de bravoure (le discours du coach dans les vestiaires) n'utilisent pas tout le potentiel du sujet. Reste que j'ai apprécié tous les aspects sur les blessures et leur gestion.
Portrait de Sly29 Sly29
America's Most Wanted - 253 critiques
publié le 01/08/2009 - 18:29
10
 

L'enfer du dimanche...quoi.. la messe?

Un excellent film plein de fureur et de magouille. Pas la peine d'y connaitre quelque chose aux regles du jeu, on ne parle pas de ça ici. Le récit se concentre sur l'aspect humain et sauvage de la vie des joueurs, du coatch, des propriétaires de l'équipe, des médecins... Un film vraiment passionnant avec des acteurs d'exceptions (diaz, cool j, pacino, foxx, woods, heakcart...) Magnifiquement mis en scene, le film nous livre des séquences de match vraiment impresionnant plus proche de combat de gladiateur (dont le parallele est fait le long du film) bien violant. A découvrir d'urgence!!
Portrait de Nirvana Nirvana
Graine de psychopathe - 161 critiques
publié le 11/03/2009 - 17:43
10
 

A big show !!!

Troisième quaterback d’une équipe à la dérive, illustre inconnu aux yeux des médias, Willy Beamen (la révélation Jamie Foxx) se voit propulsé sur le devant de la scène suite aux blessures du quaterback vedette de l’équipe, Cap Rooney (Dennis Quaid), et de son remplaçant. Débute alors pour lui l’ascension vers les sommets de la gloire, au grand dam de son coach (Al Pacino), qui voit en lui une menace pour la cohésion de l’équipe …

Le cinéma américain regorge de films traitant du football US, sport esthétique et brutal, aussi populaire qu’élitiste (moyen d’ascension sociale dans les lycées et plus tard à l’université). Mais jamais ce sport n’avait été si bien mis en valeur que dans le film d’Oliver Stone ! Le réalisateur y démontre là toute sa virtuosité, au profit d’une mise en scène dynamique et parfaitement maîtrisée. Les matchs sont vécus avec une vraie intensité, la caméra filmant les joueurs au plus près, plongeant de ce fait le spectateur au plus près du combat que ce livrent ces véritables gladiateurs des temps modernes. Les chocs, les plaquages, les sprints, les provocations, intimidations et autres insultes, les stades gigantesques, les pom-pom girls … Un véritable show à l’américaine, hyper réaliste : j’adore !!!

Mais outre ce spectacle visuellement impressionnant, Oliver Stone dénonce l’envers du décor, à travers différents personnages intéressants et soignés : le coach désabusé par l’évolution de son sport et la perte de certaines valeurs telles que le sens du sacrifice au profit du collectif, le joueur qui pète les plombs et se prend pour ce qu’il n’est pas, aveuglé par les flashs de médias agressifs et par la gloire soudaine (starification, argent, luxe, filles faciles …), les mercenaires qui ne pensent qu’à empocher du cash et qui se foutent de l’équipe, ceux qui ont peur de l’anonymat inhérent à la retraite sportive, le médecin qui magouille les radios des joueurs, la propriétaire du club qui n’aime pas le football et ne pense qu’en terme de rentabilité financière …

Un casting béton : Al Pacino, dont le monologue lors du match final restera dans les mémoires, Jamie Foxx pour son premier grand rôle au cinéma, un excellent Dennis Quaid, la radieuse Cameron Diaz, le toujours très bon James Woods, sans oublier Matthew Modine, Aaron Eckhart, LL Cool J et même une brève apparition de Charlton Heston ! Ajouter à cela un score explosif, et l’on obtient ici l’une des meilleures réalisations d’Oliver Stone, un film extrêmement complet et emballant, esthétiquement superbe, qui approfondi parfaitement son sujet, tout à fait accessible aux néophytes du football américain. L’occasion de découvrir ce sport et d’en prendre plein les yeux !

Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 14/08/2008 - 11:50
8
 

I coach my way !

Si comme moi vous ne connaissez rien au football américain, tenez vous prêt à être accrocher à vos méninges ! Car il faut vraiment être un fan pur et dure pour apprécier ce film d'Oliver Stone. Le spécialiste n'aura aucun mal à se retrouver dans ce monde de brute mais pour ce qui est de nous pauvres petits européens, il va nous falloir un diplôme pour pouvoir aller jusqu'au bout du tunnel. Ayant compris le gros du gros coté scénario, je n'ai malheureusement pas su en faire autant lors des séquences de matchs. En effet, difficile d'apprécier un film dont plus de la moitié sont des séquences de football américain. Je n'avais alors pas trop le choix que de me rabattre sur l'action pure et la mise en scène nerveuse de son réalisateur. De ce côté, le metteur en scène est fidèle à sa réputation même s'il a déja fait mieux par le passé. Les séquences de matchs sont hallucinantes même si bien souvent incompréhensible dût à notre inconscience de ce sport. Mais Oliver Stone a pris le risque et s'en tire avec les honneurs. Dieu merci, le casting est à la hauteur. Al Pacino n'arrête pas d'aboyer et pour ma part je trouve cela approprié par rapport au rôle d'un entraineur d'une équipe de football américain. Cameron Diaz a pour une fois réussie à me convaincre. Campant une directrice de club féroce et convaincante prête à bouffer ses propres enfants. Les grands débuts de Jamie Foxx qui par la suite fera encore mieux (Ray) et bien pire (Bait). D'autres grandes pointures viendront encore pointer le bout de leur nez durant tout le film: James Woods, Matthew Modine, Dennis Quaid, LL Cool J, Andrew Bryniarski (the new Leatferface),... Et bien d'autres encore qui viendront donner une saveur certaine qui sauvera le film de l'ennuie. Le casting est donc l'élément qui sauve le film. Cela était quasiment inévitable car le metteur en scène ne pouvait nous donner une leçon de football avant chaque projection en salles. Mais L'ENFER DU DIMANCHE n'est pas qu'un film brutal sur le monde cruel du football mais aussi une épreuve mentale autant que physique sur la vie et ses déboires. Notamment lorsque le sucés nous monte au nez et que nous oublions les choses vraiment importantes: les gens que l'on aime et la vrai valeur du sport. L'ENFER DU DIMANCHE est un bel exemple de bravoure et de vaillance à défaut d'être un film totalement compréhensible pour les néophytes.
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 05/12/2007 - 18:50
6
 

Potentiel sous-exploité

Une intéressante réflexion sur l'envers du sport, les pathétiques conséquences de la célébrité et la bassesse des médias, dopée par d'impressionnantes séquences de jeu et une bande-son efficace (hip-hop, rock FM), mais une réalisation pénible dans son rythme en dents de scie et ses égarements tapes-à-l'œil (caméra constamment branlante et montage épileptique). Le film n'avait sincèrement pas besoin de ces effets de style tout droit échappés d'un mauvais clip MTV pour traduire l'ardeur du propos et des personnages eux-mêmes. Pacino cabotine à donf et lâche quelques monologues de fond de bar comme il le fait dans presque tous ses rôles depuis dix ou quinze ans, Dennis Quaid semble absent – seuls Jamie Foxx et Lawrence Taylor tirent leur épingle du jeu, l'intrigue s'étire inutilement en longueur et le dénouement suinte de solennité excessive. Bref, une œuvre qui déçoit considérablement en dépit de l'attrait de son thème.
Gripsou
Serial Killer - 778 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

TOUCHBACK !!!

J'apprécie le football US, notamment pour son esthétisme, et ce film m'a comblé lors de sa sortie en salles ! Oliver Stone réalise ici l'un de ses meilleurs films, dénonçant les dérives du sport professionnel aux USA, où le business prend le pas sur le sport lui-même (omniprésence de l'argent, starification des joueurs, magouilles politiques, dopage...) Cela n'empêche pas le réalisateur de nous offrir des scènes d'action spectaculaires, qui plongent le spectateur au coeur de ce combat de gladiateurs modernes. Jamais ce sport brutal n'aura autant été mis en valeur que dans le film d'Oliver Stone ! Même les plus réticents et les indifférents à ce sport ne pourront être qu'impressionnées par la caméra virtuose, qui nous fait vivre les matchs avec une véritable intensité ! Pour ne rien gâcher, Oliver Stone s'est entouré d'un casting en or, avec des acteurs confirmés (Al Pacino, James Woods, Cameron Diaz, Dennis Quaid) et d'autres en devenir, comme la révélation Jamie Foxx, impeccable dans le rôle du fameux quaterback Willy Beamen. Ce film est passionnant, spectaculaire, intense, bonnifié par une excellente bande-son ! Assurémment l'un de mes films cultes !!!
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