The Untold Story

7.6
The Untold Story

Critiques spectateurs

Réalisateur: Herman Yau Avec Anthony Wong, Danny Lee, Julie Lee, Emily Kwan, Fui-On Shing, Tony Leung Siu Hung

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Dr West
I am Legend - 1430 critiques
publié le 18/04/2009 - 18:12
10
 

Gore catégorie III

Un bon film asiatique avec de bons pasages gores et une incroyable interprétation tout en furie d'Anthony Wong, habitué de ce genre de films!!!
Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2309 critiques
publié le 10/08/2008 - 15:18
10
 

L'inrracontable histoire

D'accord, y'a pas photo, c'est bien un cat 3 de chez cat 3. On retrouve dans ce film tout les élements de "Ebola Syndrome". Et on retrouve un Antony Wong plus en forme que jamais dans son rôle de boucher assassin, fascinant de violence et de cruauté. Car il faut l'admettre sans lui le film serai tout autre, tellement cet acteur est convainquant dans ce rôle, avec son regard trouble derrière ses grosses lunettes. Mais le film va loin, tres loin même je dirais dans l'horreure. D'ailleurs il est rare que l'on voit une telle cruauté au cinéma, je pense tout particulièrement aux séquences d'infanticides. De plus, le film critique très violement la police de Macau. Ce ne sont que des flics tire-au-flan, machistes, et de véritables tortionaires. Quand on voit comment ils s'acharnent et torturent afin d'extorquer des aveux à notre boucher préferé, on fini presque par éprouver de la compassion pour cette être infâme. D'ailleurs ces tortures sont loin d'être gratuites, car les flics ont très peu de preuves contre lui. D'ailleure à ce propos, pour ceux qui verront le film, la séquences des passeports des victimes dans la benne à ordures, n'est pas sans rappeller une séquence simillaire au film "la nuit des juges" (sur le plan du droit). Par contre, étant donné que j'ai vu une version Chinoise sous-titré en Anglais, et bien que j'arrive à lire la langue de sheakspeare, je n'ai pas tout compris des subtilités du film.
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 27/01/2008 - 13:41
10
 

Bunman

Mesdames et Messieurs, voici un Cat 3 qui fait plus d'une étincelle. Herman Yau, gros timbré de réalisateur de son état, prend le parti de développer l'intrigue de son film à la manière d'un « melting-pot » de séquences hautement dérangeantes et d'intermèdes proches d'une sitcom à l'humour bêtifiant tout à fait délibéré. Précisons néanmoins que ce thriller malade tire une grande partie de sa force dans la performance hors du commun du génial Anthony Wong. Dans son rôle de restaurateur détraqué, même si celui-ci se déchaîne en parfaite roue libre, il se montre bien moins caricatural qu'il n'y paraîtrait de prime abord et parvient réellement à nous faire croire en l'être abject au possible qu'il incarne. En somme, c'est bien simple, il vit le film. Un authentique acteur-caméléon, capable de voguer sans le moindre problème entre productions à budget conséquent et bandes trash telles que ce judicieusement nommé The Untold Story dont la thématique pourrait difficilement jouir d'une adaptation chez Walt Disney. Le film dégage une atmosphère étrangement nauséabonde dont l'odeur manque de se faire sentir à travers notre téléviseur. La qualité d'image très médiocre (éclairage grossier et grain de pellicule crado à souhait), typique des séries Z de Hong-Kong des années 80 et 90, renforce l'aspect brut et glauquissime de l'entreprise. Mais ce qui frappe le plus, forcément, ce sont ces passages d'une violence proprement inouïe, dégueulasse, où Wong se complait dans les humiliations physiques, puis les viols, et pour finir les meurtres barbares à coup de hachoir, de tesson de bouteille, de tabouret, etc. à ce titre, le massacre de cinq bambins en flash-back tend à outrepasser les limites du soutenable – peut-être même de l'acceptable, vous diront certains. Au trop-plein de gore excessif qui aurait pu faire sombrer le film dans le ridicule, Yau préfère souvent le hors-champ et les multiples effusions d'hémoglobine s'avèrent bel et bien suffisantes pour nous faire participer à toutes ces horreurs. Ceci dit, la violence graphique demeure bel et bien présente (tête d'une petite fille décapitée sur une table dégringolant de celle-ci, vision de parties de corps entièrement démembrés au hachoir, entre autres) sans pour autant virer au grand-guignolesque. Le sort réservé par la suite à Wong ne sera pas des plus enviables. Emprisonné, rigoureusement tabassé puis exposé à des supplices à tour de rôle par ses confrères prisonniers et les flics qui souhaitent lui faire avouer ses crimes, le bougre endurera le revers de la médaille dans un climat tenant de la plus intense des brutalités physiques et psychologiques. Un métrage sale, dingue et inimaginablement morbide dont la violence jusqu'au-boutiste ferait presque passer Cannibal Holocaust ou Irréversible pour des promenades de santé. Du grand art en son genre.
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