Masters of horror 9 - La cave

The Fair-Haired Child, neuvième épisode de la saison 1 des Masters Of Horror est à ne surtout pas louper car il fait parti des tout meilleurs épisodes avec celui de Mc Naughton et celui de Carpenter… Dès la scène d’intro on est accroché, l’histoire est vraiment passionnante et le rapt de l’adolescence et vraiment impressionnant ! Il y a aucun temps mort, Malone nous envoie deux histoires simultanément et qui sont complémentaire pour mieux comprendre le fin mot de l’histoire, l’une remplie de flash-back assez poignant et dramatique, l’autre où l’on voit le calvaire de la jeune fille séquestrée dans une cave délabrée avec un jeune homme très énigmatique qui a tenté de mettre fin à ses jours… Le déroulement est vraiment passionnant et lorsque l’on apprend qui est ce fameux «Fair Haired-Child », on hallucine, surtout que vous ne serez pas déçu par les effets spéciaux, ils sont très réussis… De plus le film est vraiment glauque et l’interprétation des acteurs est très bonne. Certaines scènes sont bien gore et le final est vraiment bon, une happy-end sans vraiment en être une… A voir sans se poser de questions !

La Cave est sans conteste LA grosse surprise de la première saison de Masters of Horror. En effet venant de William Malone, réalisateur du sympathique mais sans plus Maison de l horreur, du pitoyable Terreur.com et également d autres navets que j ai eu la chance de ne pas voir, qu attendre d autre qu un épisode miteux ou au mieux passable ? Eh bien, non La Cave est un épisode réussi, très réussi même, je dirais meme que c est l un des meilleurs de la première saison. Bien que le scénario soit assez classique -mais efficace-, l ambiance gothique est très prenante et la photographie magnifique. Et notre cher William signe en plus une mise en scène inspirée et intègre des flashbacks en noir et blanc qui apporte sans conteste un plus à l épisode. J aime bien le design de la créature qui est bien terrifiante. Le final assez poétique est aussi très réussi. Bref un très bon épisode de la part d un réalisateur dont on attendait rien !

Le réalisateur William Malone surprend tout son monde en signant l'un des épisodes les plus marquants de la série culte. Oscillant entre Lovecraft et Poe, ce huis-clos étrange navigue en eaux troubles, entre un couple torturé par un passé tumultueux et deux adolescents en proie à une peur panique. Jouant à merveille la carte du suspense et du fantastique à l'ancienne, Malone prouve qu'il vaut mieux que sa filmographie actuelle (Terror.com, La Maison de l'Horreur). Une bonne nouvelle pour lui et pour la série, qui peut donc aussi s'appuyer sur la jeune génération...