Los Angeles 2013
Critiques spectateurs
Réalisateur: John Carpenter Avec Kurt Russell, Steve Buscemi, Georges Corraface, Stacy Keach, Pam Grier, Valeria GolinoInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 24/07/2023 - 09:13
Une suite moins subtile
Je me suis demandé l'intérêt d'une suite, le premier film se suffisant à lui-même.
Je dirai que ce film n'est pas inintéressant mais bien moins subtil et prenant que son prédécesseur. Déjà, sa grande faiblesse est qu'il reprend une trame narrative similaire au premier opus du coup cela lui fait perdre en originalité.
En fait cette suite veut faire tout en plus grand, on passe de Manhattan à Los Angeles, on durcit encore plus les règles, on montre un président autocrate bien moins ambiguë que son prédécesseur, on montre la menace technologique plutôt que juste la mentionner, on fait de la surenchère de l'exhibition de la violence, on fait des scènes de poursuites soectaculaires.
Ce film veut nous en mettre plein la vue et perd du coup dans la subtilité de son prédécesseur. De même, Los angeles apparaît comme bien moins glauque esthétiquement que ne l'avait été Manhattan, avec des couleurs plus vives, bien qu'on reste dans une approche globale sinistre.
Le personnage de Snake apparaît encore plus désabusé que dans le premier opus, et aussi plus suicidaire. Certains de ses actes frôlent le ridicule, comme quand il essaye de tirer sur le président. Snake se caractérisé avant par un instinct de conservation qui n'est plus autant présent dans ce film, si bien que je me senter moins en phase avec le personnage, ce qui et dommage. Néanmoins, il a quelques moments de gloire comme quand il arrive à marquer tous les buts à temps dans les paniers lors d'une épreuve de survie, un moment très tendu et plein de tensions. Reste que la fin est son grand moment, la ou dans le premier film il finissait en tant que témoin au regard acerbe sur l'hypocrisie de la société, ici il se positionne comme celui qui peut détruire ce qui alimente cette société et la réduire à son état primitif. Une bonne finalité pour le personnage.
Une galerie de personnages plutôt intéressant et assez diversifié. Le méchant manque de subtilité même si il reste un bon antagoniste, je lui préfère neanmoins son homologue du premier film qui dégageait une certaine prestance et une vraie aura meurtrière. J'ai bien aimé aussi le groupe d'etheticiens, dont les méthodes sont assez glauques et malsaines.
Ici nous avons un président qui se caractérisent par son côté autocrate assumé et qui incarne la figure du puritanisme extrême. Cet homme est décrit plus comme un système que comme un.homme, signe de la déshumanisation de l'homme par la politique, qui avait déjà été amorcé dans le premier film. Son personnage manque de subtilité, ce qui est vraiment dommage car son manque d'ambiguïté par rapport à son prédécesseur le rend bien moins intéressant.
Mon regret c'est le côté en faire trop avec la technologie, certains effets fonctionnent mal du coup. Et cette histoire de faux virus mortel sur Snake est bien moins crédible que ce qui avait été fait avant. Par contre, le coup des hologrammes est plutôt bien trouvé.
En conclusion, cette suite a voulu faire tout en plus grand, ce qui lui a clairement fait défaut. Résultat, c'est un film spectaculaire à bien des égards mais qui manquent de profondeur et d'authenticité. Je lui préfère largement son prédécesseur bien plus fort dans son ambiance, sa tension, son esthétique et ses personnages.
Un bon film donc mais qui n'a pas su égaler son modèle.
publié le 16/12/2013 - 16:14
2013 : tout recommencer
Après le cultissime Escape From N.Y., John Carpenter et Kurt Russel tentent un come-back et ambitionnent même une trilogie. Malheureusement, les temps ont changé. L’accueil du public face à une suite/remake arrêteront ici les aventures de Snake Plissken (jusqu’à ce qu’un producteur affamé nous reboot tout ça).
Bien évidemment, Escape From L.A. n’a pas la puissance de l’original puisqu’il en décalque trop les principaux points forts. Si on prend le contexte et le résultat, seuls les titres et les villes changent. Carpenter était pourtant capable d’innover un peu… Mais bon. En jouant sur la nostalgie avec une bonne dose de divertissement burné, c’est pas si mal. Dommage que les effets spéciaux de 1996 aient si mal vieilli. Autre remarque : la tension est moins palpable et l’aspect délirant de l’ensemble empêche souvent la critique sociale d’être aussi percutante qu’avant.
L’approche western est ma préférée. La musique fait d’ailleurs honneur au Lonesome Cowboy borgne du futur. Mais dans ce melting-pot, on retrouve aussi beaucoup d’action, de fantastique, d’horreur (une petite dose) et d’humour. Ça fonctionne pas mal avec le second degré. A défaut de surprises…
Pour donner vie à cet univers politiquement incorrect, Carpenter n’y va pas avec le dos de la cuillère : l’excellent Kurt Russel (qui a bossé sur le projet, alors forcément…), Peter Fonda, l’incontournable des 90’s Steve Buscemi, mais aussi la sexy Valeria Golino, la charismatique Pam Grier (ah… on me dit que c’est un homme) et l’incontournable Bruce Campbell tellement maquillé qu’on ne le reconnaît pas.
Escape From L.A., c’est donc du bon à défaut d’être excellent, ce qui est déjà pas mal. Et on peut vraiment le dire : en 15 ans, plus les choses changent, plus elles restent les mêmes.
publié le 04/03/2013 - 10:59
T'as pas une seche?
publié le 10/03/2012 - 12:04
Tout le monde le croyait mort
publié le 30/01/2010 - 14:45
Aussi bien que le premier!!
publié le 25/09/2009 - 07:02
Plus fun que le premier....
publié le 24/09/2008 - 12:30
Mon avis
publié le 26/06/2008 - 19:46
Un gros nanar qui dépote !
publié le 01/01/2007 - 00:00
J'attendais mieux, mais...
publié le 01/01/2007 - 00:00
Pas mal
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Escape From L.A.
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Escape tout court!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Eh oui, c'est un nanar!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Call me Snake again.
publié le 01/01/2007 - 00:00
Le retour de Snake !