Orca
Critiques spectateurs
Réalisateur: Michael Anderson Avec Richard Harris, Charlotte Rampling, Will Sampson, Bo Derek, Keenan WynnInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 07/08/2023 - 11:17
La querelle humanisme/écologie
Si on peut faire tout de suite le lien avec le film "Les dents de la mer" de par son concept de base, l'homme face à un monstre marin, ce long métrage a su habillement s'en détourner.
Je ne peux d'ailleurs oublier le petit clin d'oeil à son modèle, l'apparition d'un grand requin blanc, qui est l'animal tueur des dents de la mer, qui se fait frontalement tuer par l'orque au tout début du récit. Histoire de dire qu'on vous propose un animal encore pire que celui devenu une icône du cinema.
Ce que j'apprécie grandement dans ce film c'est qu'on nous dresse un portrait assez réaliste de l'orque, hormis quelques petites exagérations comme lorsqu'il provoque volontairement un incendie. La ou dans le film de Spielberg il y avait ce côté mystification du requin on est ici dans une approche plus rationnel de la nature de l'orque et de son instinct de vengeance car oui il s'agit ici d'une vengeance face à l'homme qui lui a tout prit.
Outre une musique touchante et dramatique, le film joue sur une ambiance particulière en harmonie avec la nature. On se met par moment du point de vue du capitaine Nolan et à d'autres à celui de l'orque, il y a aussi celui de la biologiste Rachel qui fait le pont entre la vision humaniste et celle écologiste.
Un point que je trouve particulièrement important c'est que ce film souligne la faute humaine et ne lui donne pas raison. Encore une fois le film de Spielberg mettait beaucoup trop l'accent sur la nature maléfique du requin comme pour justifier l'action humaine à son encontre, même si la responsabilité de la ville était tout de même mise en avant. Ici, l'orque commet des atrocités, certes, mais la base du problème reste que les actes de Nolan en sont le déclencheur, illustrant aussi les brutalités de la pêche.
Un parallèle évident avec Les dents de la mer c'est les réactions humaines quand il s'agit d'argent, la ou celui-ci soulignait les problèmes lié au tourisme, Orca pointe les déficits de la pêche, dans les deux cas l'animal nuie à l'économie local et les réactions des villageois apparaissent comme injustes ou égoïstes, soulignant la noirceur humaine.
Ce qui est aussi intéressant à noter c'est ce côté empathie de Nolan vis à vis de l'orque. Ayant vécu une tragédie "similaire", il ne peut que comprendre la colère de l'animal et ne semble pas tant que ça vouloir le tuer, sauf quand il est poussé à bout.
La confrontation finale dans les glaciers est vraiment prenante et la fin assez inattendu. Pour le coup, je pense que c'était la meilleure chose à faire au vu du dilemme moral du "héros ".
Un très bon film que je trouve vraiment prenant et qui égale son modèle. Ce film offre une résonance particulière sur l'écologie et invite à observer la nature sous un autre angle que celui de la peur ou du profit. L'orque est présenté comme bien plus proche de nous et cette vision anthropormorphique de la nature ne peut que nous rappeler notre lien avec elle. Il est beaucoup plus dramatique qu'horrifique mais il y a quelques bonnes scènes de tensions bien amené et l'intelligence de l'orque est bien exploité. Certaines séquences valent vraiment le coup d'oeil.
publié le 26/07/2017 - 19:53
Dauphin géant pas content !
Une scientifique spécialiste des Orques rencontre un pêcheur de gros calibres qui se lance alors à la poursuite d'un de ces mastodontes. Attention à la boulette, papa poisson va se fâcher...
J'ai un vague souvenir de ce film que j'ai dû voir petit, souvenir d'un Orque bien plus effrayant. Mais finalement à part quelques scènes ça reste assez soft. N'en reste pas moins que malgré ce que veulent bien nous faire croire certains ce Orca reste un Jaws-like. Si le film de Spielberg n'avait pas existé, je doute fort que celui ci aurait vu le jour également, enfin bref... Par ailleurs, je ne vois pas bien ce qu'il a d'éducatif ou e pédagogique vu que les agissements racontés de l'animal n'ont rien de scientifique, mais bon passons...
Quoi qu'il en soit, pour ma part, ce film n'est guère passionnant. L'histoire n'est ps super crédible, le rythme pas très emballant et la jeune Charlotte Rampling joue comme une carpe (comme d'hab').
Allez, ça reste quand même un film de genre animalier sympatoche mais je m'attendais à du grandiose. Merci pour la réalisation sous marine et la BO d'Ennio.
A découvrir pour sa culture du genre.
publié le 16/02/2013 - 23:45
Une perle
Comme mentionné par DorianGray (yesss ! 2 fois qu'j'suis d'accord ! mais attends... 2 points communs... on s'rait des clones ?), le scénar tient plutôt de Moby Dick, mais à l'envers. La baleine de Melville, si ma mémoire est bonne, n'a pas de raison particulière de s'en prendre à Achab, alors que lui peut justifier sa folie vengeresse rien qu'en remontant son falzar. Ici, c'est l'humain qui agresse le premier, sans raison vraiment valable (et l'acteur restitue très bien ce point, à mes yeux très important : on sent vraiment qu'il se lance dans cette entreprise (la chasse à l'orque) plus pour voir si ça pourrait marcher qu'autre chose, rabaissant cette idée à ce qu'elle est : un moyen stupide (et dangereux quand on s'y prend comme un manche) de gagner sa croûte. Il aurait pu tout aussi bien se lancer dans la chasse aux étoiles de mer (mais le film aurait été moins trépidant, je pense). La baleine incarne donc le capitaine Achab, ivre de vengeance, véritable monstre marin n'ayant nullement besoin d'être exagéré (les plus grands requins blancs jamais observés faisaient dans les 8-10 mètres... l'orque standard fait dans les 15 mètres) pour rendre crédible la terreur qu'il inspire, avec en plus l'intelligence et la capacité de mémorisation des mammifères. Clairement le genre de bestiau qu'il vaut mieux éviter de contrarier. De plus, l'animal n'attaque pas aveuglément : il connait ses ennemis, et ne cible qu'eux, prenant soin dans la mesure du possible d'épargner ceux envers qui il n'a pas de grief, petit détail scénaristique que je n'ai jamais revu depuis (sauf peut-être dans Peur Bleue, quand on réalise finalement que bouffer les gens n'est pas pour les squales une fin, mais un moyen).
Enfin, même s'il a pris quelques rides, le film reste très regardable, de par ses nombreuses qualités et ses très rares défauts, plus liés à l'époque et au budget un peu serré qu'à une quelconque incompétence. A voir, ne serait-ce que pour avoir vu un film de "monstre anthropophage" dans lequel les vrais monstres ne sont autres que ceux qui se font bouffer.
publié le 31/01/2011 - 06:58
La larme à l'oeil
publié le 11/12/2009 - 20:56
Sauvez Richard
publié le 01/02/2009 - 08:45
Beau film!!
publié le 14/06/2008 - 13:58
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Fabuleux
publié le 01/01/2007 - 00:00
ORCA?
publié le 01/01/2007 - 00:00
Touché
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