Hellboy
Critiques spectateurs
Réalisateur: Guillermo Del Toro Avec Ron Perlman, John Hurt, Karel Roden, Selma Blair, Rupert EvansInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 01/01/2007 - 00:00
Réponse à single_dot
publié le 01/01/2007 - 00:00
Le director's cut
Autre fait malheureux, ce sont les gros malins qui descendent le film en une ligne sans argumenter un poil. Navré, mais quand on colle un deux ou moins, ce serait plus instructif de savoir exactement pourquoi... D'ailleurs les modérateurs devraient peut-être aussi s'acquiter des conditions ennoncées depuis peu sur leur site, cad virer les posts type AFP... Perso, j'ai rien contre les critiques incendiaires (j'en fais aussi sans problème) et je comprends (difficilement) qu'on puisse avoir un mauvais avis concernant Hellboy mais écrire une merveille littéraire (souvent dans une syntaxe approximative) du genre : un grose bouz et Ron Permann sa crain..., c'est un peu moins difficile que donner corps au personnage de Mignola et rendre tangible une émotion sous des prothèses de latex.
Á bon entendeur, salut!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Patience
publié le 01/01/2007 - 00:00
Hum...
http://www.dvdrama.com/news.php?10440&detailsvotes=&pyt=1
J'ai l'air malin moi maintenant! :/
publié le 01/01/2007 - 00:00
Une réussite
publié le 01/01/2007 - 00:00
Du moyen, du bon, du très bon
Bon je l'ai enfin vu et je peux dire d'entrée qu'Hellboy n'est pas le genre de film qu'on peut bazarder dans une catégorie ou l'autre tant il est parfois fouillé et parfois fouillis dans sa mise en forme et dans sa trame scénaristique. J'y ai en fait trouvé autant de qualités majeures (mais quand je dis ça, je veux parler de jamais vu dans ce genre de film) que de plombages idiots qui font qu'il n'est pas à la hauteur de Blade 2, voire même pas à la hauteur de l'ensemble de la production Guillermesque qui se distinguait jusqu'ici par une cohérence notable dans la naration et dans les choix graphiques. À noter que je n'ai pas lu les bd (que le film m'a donné envie de découvrir, c'est toujours ça de gagné), donc mon point de vue n'est pas celui d'un initié de l'univers de Mignola.
Au rayon des points faibles, j'incluerai tout d'abord certains combats qui sont quand même nettement en-dessous de l'énergie brutale et exponentielle de Blade. Je ne sais pas si la lenteur faisait partie des choix chorégraphiques du réalisateur (rendre tangible la masse corporelle d'Hellboy, genre char d'assault maladroit) mais j'avoue que par moment, on voit des lancers qui nous crient : "Vous les voyez les câbles?" à tel point qu'on se demande pourquoi on les a effacé en post-prod. Seul Kroenen en jette, (mais alors grave!!!) avec une gestuelle qui évoque largement le regretté diurnambule et qui nous fait parfaitement ressentir la marque d'un tueur impitoyable.
Curieusement il se fait éjecter en deux coups de cuillère à pot alors que, personnellement, je m'attendais au combat du siècle (mince, faut que j'évite de repenser aux bastons homériques de Blade 2, ce n'est pas le même film, ce n'est pas le même film...). Raspoutine a un final archi classique (quoique bien beau) et idem, envoyé dans le décor trop facilement (ce gars revient de l'enfer quand même, merde!). Seul Samael(s) est interessant car à priori impossible à vaincre (et génialement bien fait, faut reconnaître), complexe, vicieux, contagieux... ("Ancient, evil, hungry!" dixit Abe, ça résume tout.)
Autre problème d'Hellboy, le manque de profondeur des bad guys. Franchement j'aurais vraiment voulu que Raspoutine soit plus développé et surtout, moins prévisible. On ne peut rien reprocher à son interprète mais plutôt aux choix scénaristiques qui font qu'ils semble toujours en arrière plan. C'est quand même curieux que dans l'ensemble, ce soit la "marionnette" (Kroenen) qui fascine plus que son maître. Quant à la fraü en uniforme, elle déclame, déclame, déclame mais manque complètement d'âme.
J'ai également trouvé l'ouverture du portail finale vraiment brouillone. On a l'impression que deux séquences ont été tournées séparément puis rafistolées ensemble à la va-vite pour obtenir un cafouillage complet, trés beau (Lovecraft, quand tu nous tiens) mais bordelique, chose à laquelle Del Toro ne nous avait jusqu'ici pas habitué jusqu'ici. Peut-être qu'en revisionnant la scène...
En ce qui concerne les bon points (et ils sont plus nombreux, sinon je n'attribuerai pas cette note) je commencerai par le traitement de Hellboy porté au pinacle par un Ron Perlman exceptionnel. Arriver à faire transparaître tant d'humanité en dessous de prothèses pareilles (Rick Baker ruuuules!) relève tout bonnement d'une performance d'acteur exceptionnelle. Dehors les clichés du justicier masqué, exit les bonhommes malabar lustrés au cirage incolore, Hellboy est criant d'humanité, parce que fort, parce faible, parce bon et potentiellement mal incarné.
Sans cette particularité, l'histoire perdrait une grande partie de sa saveur. L'histoire justement... On y croit tout simplement, parce que pour une fois, les enjeux humains prennent une place au sein du métrage tout aussi importante que ceux d'ordre sur-humains (voire divins dans ce cas). Dans la lignée des Spider-Man de Raimi, on a plus à faire à des icônes définies par leurs super-pouvoirs et leur matériel sophistiqué mais à des êtres en proie au doute perpétuel, socialement handicapés de par leur étrangeté et qui préfèreraient largement vivre leurs jours au soleil peinards que bunkérisés et briefés par une organisation occulte.
Dans l'ensemble, Hellboy, casser du démon à la demande, ça le gonfle!!! Et c'est sans doute ça qui n'a pas été compris par le public... L'image d'Epinal se renverse, Saint-Michel se barre du piedestal, que se passe-t'il? Un coeur bât sous le roc...
Un autre atout du film... Sa plastique et sa photographie qui tuent la mort au même titre que les derniers métrages de Del Toro. Effets spéciaux superbes (un chouia trop numériques parfois mais trés beau quand même), décors ultra-fouillés, costumes et surtout maquillages (Abe et Kroenen... Argh! Comment ne pas y croire tellement ils en jettent).
Certaines scènes sont typiques du réalisateur : une autopsie hallucinante, des détails biologiques étranges (la contamination des Samaëls : je serai curieux de voir l'ami Guillermo nous réaliser un reportage sur les insectes), le baiser final grandiose... L'univers qui me plaît dans ses films était bien au rendez-vous.
Une trilogie en vue? Si c'est pour polir les bavures et lustrer ce qui brille déjà, je vous attends monsieur Del Toro... Une fois , deux fois, trois fois!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Réponse à amnésia
Étant donné que le zone 2 pré-cité n'est pas annoncé en sortie avant 2010 (au moins) et qu'il est déjà paru en director's cut (VF et VO) il y a plus d'un mois, je l'ai commandé outre-manche quitte à être déçu (mais avec Del Toro, ce serait la première fois).
Quant à la frilosité des éditeurs, je rigole doucement en me demandant franchement parfois si ces derniers n'incitent tout bonnement pas les gens à pirater les films malgré eux, à défaut de proposer des tirages en exemplaire limité.
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Trop stupide
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
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