Hell Hounds
Critiques spectateurs
Réalisateur: Rick Schroder Avec James A. Woods, Amanda Brooks, Adam Butcher, Marius Chivu, Ben CrossInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 01/12/2010 - 10:26
Enfer et damnation !
Un changement de cadre temporel qui aurait pu éviter de s’enfermer dans d’habituelles redondances inhérentes au survival animalier. Force est constater que Hell hounds n’est pas plus un survival animalier que ne l’est La petite sirène. Car si les chiens de l’affiche sont bels et bien présents dans le métrage, ils n’occupent qu’une place minime dans l’intrigue. De fait, les canidés mal modélisés font davantage songer à des faire-valoir de bas-étages destinés à rameuter les amateurs du genre, plutôt que d’être véritablement le centre de toutes les attentions.
Quel est donc le véritable ennemi alors ? Rien de moins que Hadès, dieu des enfers et, accessoirement, le plus pathétique dieu édenté qu’il ait été donné de contempler dans un film. Une tonne de maquillage, un dentier poisseux, une capuche, un bâton de randonnée et le tour est joué ! Vous avez sous les yeux un débile notoire, davantage proche du fou furieux échappé de l’asile plutôt que le maître tout puissant des enfers. Pathétique et en même temps, tellement à l’image de l’ensemble de cette sombre petite production. Outre des acteurs peu amènes, l’histoire s’englue dans des abysses de nullité en ressassant tout ce qu’il était possible de trouver un peu partout. Je ne ferais même pas l’affront de le comparer au Choc des titans. Plus qu’un monde entre ces deux productions, un Styx infranchissable.
En ce qui concerne l’enfer, on se retrouve à progresser dans un dédale de tunnel sombre éclairé à la lampe torche et des pièces aussi vides que le cerveau des scénaristes. Mis à part la meute chiens infernaux, peu de monstres échappés des enfers. En lieu et place de cela, on aura simplement droit à quelques damné(e)s torturés et un passeur vieillissant et gâteux (comme dans la réalité, la retraite n’est plus d’actualité en enfer !).
Bref, Hell hounds mérite de brûler pour l’éternité en enfer. Même si l’on met de côté un scénario écrit avec les orteils, un casting dénué d’une once de jugeotes et les images de synthèse on ne peut plus ringardes, il demeure des passages tellement ridicules qu’ils en deviennent parfois drôles (un peu d’eau contre une traversée du Styx ?). A cela, n’oublions les décors de fond en carton recyclé qui ne parviennent seulement qu’à souligner le manque d’imagination et la paresse de l’équipe du film. A la limite, seuls les figurants tirent leur épingle du jeu en étant plus concerné par l’histoire que les protagonistes. Et encore, cela demande vérification…