Alien Express

Alors qu’une météorite s’écrase sur le train d’un sénateur, celui-ci est pris en otage par un terroriste. Pendant que tout ce beau monde s’amuse à lancer des vannes foireuses, des aliens investissent les lieux, bien décidé à picorer les passagers du train. Petite production sci-fi on ne peut plus insignifiante, Alien express ne possède rien d’attrayant pour que l’on si intéresse. Autant parler du point le moins catastrophique du film : Lou Diamond Phillips. Bien que celui-ci ne fasse pas d’étincelles à l’écran, il se révèle le seul et unique intérêt de ce téléfilm ridicule sur tous les plans. Ceci étant dit, rien n’est à sauver dans ce récit abracadabrantesque où se joue une invasion extraterrestre des plus pathétiques. Outre des effets pyrotechniques de très mauvais goût, le design des aliens ne ressemble à rien. On découvre une sorte de mini-Trex croisé avec un rottweiler (magnifique grognement de chiens pour les bruitages !) difforme et baveux aux dents acérées. Pour donner un semblant de vie (je ne parlerais pas de crédibilité), on lui prête des capacités déjà-vu. Un prédateur impitoyable en dépit de sa petite taille, une bave acide, ainsi qu’une vision et un camouflage rappelant fortement le predator. Pourquoi se priver de plagier sans vergogne les modèles du genre ? Voilà la question que les producteurs et autres pompeurs ont dû se poser en écrivant le scénario infâme de ce navet lamentable. A l’image de l’histoire, les situations rivalisent de médiocrité. Un propos complètement saugrenu où l’absurde côtoie le crétinisme dans sa forme la plus pure. En conclusion, Alien express est un téléfilm Sci-fi grotesque où le manque d’implication de toute l’équipe (en même temps, comment peut-on croire à pareilles idioties ?) saute aux yeux dès les premières minutes. Une sinistre bouffonnerie teintée d’inepties toutes plus grosses les unes que les autres.