Synopsis
Sur la côte du nord-ouest des États-Unis, Bryce Wilder et deux autres explorateurs, remontent la rivière pour partir à la recherche des légendaires sépultures célestes, créées après le mystérieux 'Orphan Tsunami' de 1700 qui causa de nombreuses victimes.
Ce qu'ils vont trouver est terrifiant...
Anecdotes
26 Janvier 1700, Japon.
Sur la côte Pacifique, c'est l'alerte ! Une vague - un «Tsunami» - vient de déferler sur de nombreuses localités.
Ici, des maisons de bord de mer s'écroulent sous le flot. Là, un navire chargé de riz fait naufrage.
Après le drame, les chroniqueurs locaux notent les pertes, localisent les destructions... au grand bonheur des géophysiciens du XXIe siècle. Parmi lesquels un trio nippo-américano-canadien, qui reconstitue cet événement et avertit.
Selon leurs calculs, la cause de ce tsunami, modeste, n'est autre qu'un gigantesque séisme survenu de l'autre côté de l'océan, sur la côte américaine.
Un séisme dont la répétition menace toute la côte, du nord de la Californie à la Colombie britannique.
Kenji Satake, Kelin Wang et Brian Atwater valident un soupçon né au début des années 80. Et amplifié en 1996, lorsque des géologues japonais ont subodoré que la cause du tsunami de 1700 se situait en Amérique du Nord.
La zone de subduction de Cascadia la plongée de la plaque tectonique océanique Juan de Fuca sous la plaque continentale d'Amérique du Nord jusqu'alors considérée comme peu active, pourrait provoquer des séismes rares, deux en mille ans, mais dévastateurs. «De magnitude supérieure à 8» sur l'échelle de Richter, expliquent les géophysiciens, quand celui du 17 août 1999, en Turquie, fit 20 000 morts avec une magnitude de 7,4.
Depuis vingt ans, études de terrain et calculs tentent de déterminer la puissance des séismes passés de cette région, ce qui revient à déterminer la longueur de la faille qui a cédé d'un coup. Plus elle est grande, et plus fort est le séisme.
Côté Amérique du Nord, les études paléosismiques et les datations au radiocarbone ont permis aux géologues de cerner la date d'un grand séisme entre août 1699 et mai 1700.
Côté Japon, les sources historiques, en notant les effets du tsunami, ont pointé le 26 janvier 1700. Précis. Les chroniques japonaises décrivent une série de vagues de un à cinq mètres au-dessus de la plus haute marée de l'époque.
Le trio a ensuite quantifié tous ces éléments et les a soumis à des simulations informatiques de séismes de différentes magnitudes mettant en jeu des longueurs variées de la faille de Cascadia.
La propagation du tsunami à travers le Pacifique a également été étudiée. Bilan : le séisme de magnitude 9 a concerné environ 1 100 kilomètres de failles rompant simultanément sous les pressions accumulées par les plaques tectoniques.
Un tel cataclysme, s'il se reproduisait, menacerait la ville de Vancouver, les côtes des Etats de Washington, d'Oregon et le nord de la Californie.
Etats-Unis et Canada vont investir 200 millions d'euros dans un réseau sous-marin de surveillance sismique baptisé Neptune.
Depuis 1700, les pressions s'accumulent dans la zone de Cascadia. Un jour, elles se libéreront dans une débauche de violence.
("Le tsunami de 1700 fait encore des vagues" par Sylvestre Huet - Journal 'Libération' 28 novembre 2003)
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