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La Maison des 1000 morts - Critique

Le premier film de Rob Zombie est une belle petite réussite. Une série B sympa et soignée qui, sans être un chef d'oeuvre, est à (re)découvrir.

Publié le 1 Janvier 2008 par Julien
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Films avec des clowns maléfiques

Quatre jeunes s'arrêtent à une station essence pour faire le plein. Ils en profitent pour visiter le musée des horreurs de l'étrange Capitaine Spaulding. Ce dernier leur présente son petit train horrifique avec des "vedettes" comme Gein, Fish et surtout le Docteur Satan, un meurtrier en puissance du coin qui serait toujours en activité dans la région. Intrigués, les jeunes suivent un plan dessiné par le Capitaine Spaulding pour retrouver un lieu lié au Docteur Satan. En chemin, ils prennent en stop "Baby", une jeune fille de la région. Ils crèvent un pneu peu de temps après. La pétillante "Baby" leur propose son aide par l'intermédiaire de son frère, qui possède une dépanneuse. Ils se retrouvent tous finalement chez "Baby" et font la connaissance de sa "singulière" famille...

Je connaissais Rob Zombie grâce à son hard rock de très bonne facture (à écouter en boucle, l'album Hellbilly Deluxe ou encore son petit dernier bien sympa aussi Educated Horses). J'avais également eu l'occasion de voir plusieurs de ses clips - plutôt bien faits et qui témoignaient déjà de l'intérêt de Rob pour l'imagerie horreur-gothique des pre et post-70s/80s. L'idée qu'il passe à la réalisation d'un long-métrage a donc été palpitante dès l'annonce de la mise en chantier de son House of 1,000 Corpses. Depuis sa sortie, le film se traîne une belle petite réputation de série B solide et divertissante.

Point de vue scénario, on est en terrain connu et balisé depuis le Massacre à la tronçoneuse de Tobe Hooper. L'originalité ne se trouve donc pas vraiment à ce niveau. Elle ne se situe pas non plus dans la mise en scène de Rob Zombie - classique mais efficace - qui s'accord toutefois quelques écarts avec des petits passages très "clippesques" avec filtres et effets sur l'image. C'est loin d'être laid mais c'est parfois un peu déstabilisant pour suivre l'histoire (cela a aussi le mérite de nous faire un peu travailler les méninges).

Ce que l'on retiendra surtout, c'est le soin tout particulier apporté aux nombreux décors du film, de la station-musée du Capitaine Spaulding (excellent personnage dans le film) à la maison des frappadingues, en passant par le cimetière et la crypte, on sent qu'il y a eu du travail et que celui-ci a été fait avec un réel amour du genre. La Maison des 1000 Morts (on se serait bien passé de cette vulgaire traduction du titre original) réserve aussi son lot de séquences sanglantes. Rien de très gore certes, mais les effets spéciaux sont bien faits. On regrettera juste la présence plutôt courte du fameux Docteur Satan.

Au final, House of 1,000 Corpses est une série B bien torchée qui constitue une agréable surprise de la part de Rob Zombie (qui s'est naturellement occupé de la chouette B.O. de son film). Certes, nous ne sommes pas devant LA série B du siècle (loin de là), mais pour une première réalisation, on a connu bien pire...

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