Monsterwolf
Critiques spectateurs
Réalisateur: Todor Chapkanov Avec Jason London, Léonor Varela, Robert Picardo, Nick Gomez, Marc MacaulayInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 25/08/2015 - 22:22
Hollow Wolf
Promenons-nous, dans le bois, tant que le loup n'y est pas... c'est-à-dire quasi tout du long du film.
Partant d'une idée simple et qui a fait ses preuves (pas toujours dans l'bon sens), le scénar plonge assez vite dans le mélo, noyant les rares scènes d'action dans un long blabla n'ayant d'autre but que d'amener péniblement une surprise (guère plus surprenante que la venue d'une call-girl à un enterrement de vie de garçon) sur la fin (même pas un twist).
Doté de moyens très limités, les fx sont le plus souvent mauvais, bien que certaines très courtes et très rares séquences... (euh non, quand même pas)... plans soient plutôt réussis, mais inefficaces, perdus dans un truc plus linéaire qu'une partie de Tomb Raider. De plus, si on peut saluer la volonté d'éviter le gore (pour un petit budget, c'est une attention louable), faut bien dire que là, on évite aussi l'horreur : les attaques n'ont lieu que la nuit, sans éclairage, le streum est tout noir, et plus rapide que Flash quand il a vraiment besoin d'aller aux gogues. C'est bien beau de faire bosser l'imagination du spectateur, mais là, on est à la limite du film pour non-voyants.
La réal est plutôt correcte. On évite l'aspect bâclé de bon nombre de séries B pondues par les habituels tâcherons du genre, sans non plus avoir grand chose de folichon de ce point de vue. Scolaire, mais sans trop en avoir l'air.
L'interprétation sauve le tout du catalogage navet. Bien que certains n'aient pas compris le côté farce sérieuse du projet, les principaux assurent bien (même l'héroïne, qu'est même pas une bimbo), malgré quelques secondaires particulièrement mauvais (le shériff, qui en plus souffre d'un casting-doublage fr atroce, ou mieux le tueur-chasseur aussi mal pensé que joué).
Bilan, un assez bon téléfilm d'horreur français des années 80.
Hein ? Amerloque ? 2010 ? Ah... bon ben c'est une bouze, alors.
publié le 08/04/2011 - 09:18
Mon avis
publié le 01/03/2011 - 14:25
Crétin de loup
Inutile d’essayer de déceler en ce survival animalier un quelconque intérêt. Comme d’habitude avec ce genre de film, tout ce qui est à éviter et clairement mis en avant à travers une histoire hautement ennuyeuse et prévisible. L’exploitation pétrolière ne se révèle qu’un simple prétexte afin de donner libre cours aux exactions du canidé. Animal qui, au demeurant, se fait plutôt discret à l’écran pendant plus de la moitié du récit. Une ombre fugitive, quelques images de synthèse grossières, mais surtout des hors-champ qui se moquent éperdument du spectateur voilà tout ce que réserve Monsterwolf.
Comme si cela ne suffisait, la brochette de seconds couteaux ne trouve à la hauteur de leur médiocrité et leur platitude que des lignes de dialogues lénifiantes qui finissent d’achever un film aussi bête que vain. Ainsi, l’histoire enchaîne sur des séquences toutes plus inutiles les unes que les autres. À tel point que la petite vendetta personnelle du loup est relégué au second plan pour se concentrer sur le passé des protagonistes qui n’intéressent apparemment que le réalisateur. Dernière précision : le message pseudo-écologique passe complètement à la trappe au profit de… finalement, pas grand-chose si ce n’est un humour de bas étage qui vole au ras des pâquerettes.
Bref, Monsterwolf ne déroge pas à la règle du parfait navet où le caricatural côtoie la nullité la plus effarante. Scénario stupide et archi-classique, acteurs au rabais, réalisation ridicule qui rejoint également des effets spéciaux en carton, on ne peut que faire l’état des lieux après une telle catastrophe pour l’environnement et le septième art. En terme d’imbécillité, on se situe dans la moyenne du genre, à mi-chemin entre une superbe imposture à la Blood monkey et l’affront innommable d’un Loch Ness terror. Rien d’enthousiasmant à se mettre sous la dent et cela vaut autant pour le spectateur que pour le loup.