Pandémie

Pandémie est un film de catastrophe relativement banal. On a l'impression d'avoir déjà vu la plupart de ses séquences ailleurs, et en mieux. Par exemple, il reprend la fameuse scène de dispersion du virus en gros plan vue dans Alerte !.

Seules les séquences de foule impressionnent par leur justesse, mais pour le reste c'est correct, sans plus. Cela dit, le film n'est pas vraiment ennuyeux et sa dernière partie est vraiment prenante et vaut la peine d'être vue. Ceux qui resteront jusque-là en seront récompensés. 

A noter aussi que pour une fois, les Etats-Unis sont présentés comme des enc***** sans scrupules au travers d'un personnage tout simplement détestable.

En bref, Pandémie est un film qui se laisse voir, mais il ne faut pas s'attendre à un chef-d'oeuvre. Pour une soirée sans prise de tête, éventuellement...

Tout commence par l’arrivée d’un conteneur rempli de clandestins dont un des membres sembles avoir chopé une grippe qui finalement va s’avérer dévastatrice. Le film se concentre sur quatre personnages : un secouriste, une épidémiologiste et sa petite qui va s’attacher à la fois au secouriste mais aussi par un concours de circonstance énorme au seul survivant du conteneur de clandestins autrement dit celui qui va susciter l’espoir d’un vaccin.

Ce film est une succession de ce qu’on a pu déjà vu auparavant dans certaines productions catastrophes... certaines scènes restent impressionnantes notamment dans les dérives de l’armée sur les infectés et les émeutes mais bon ce n’est pas suffisant pour qu’on soit complètement emballé.

De très nombreuses scènes sont téléphonées et on reste de plus en plus dubitatif face aux péripéties heureuses des personnages principaux, et c’est bien dommage car il y avait moyen de faire mieux.

Le film glisse parfois notamment par certaines lourdeurs avec l'aspect de la réaction des politiques ou encore par les scènes parfois comiques des secouristes.

Conclusion : l’ensemble reste tout de même correct à voir mais ne vous attendez pas à bijou du genre.

Bonus Time : l’anti-américanisme latent du film qui surprend au final.