Le Loup de Wall Street

Dans la vie trépidante du trader durant la période Stratton Oakmont, rien ne manque pour balancer du tonnerre: magouille à grande échelle, fric à gogo, panoplie complète de substances illicites, fiesta everyday et boobs + minous bien épilés. De quoi faire rêver les spectateurs. Pourtant, ces aspects attrayants ne font pas d'ombre à la véritable ligne rouge: montée en puissance de Belfort et chutes douloureuses à tous les niveaux. C'est du cinéma américain tout de même ! On veut bien montrer des queues et du poil pubien, mais faut pas déconner non plus ! Il y a une justice quand même !

Quoi qu'il en soit, The Wolf of Wall Street est tellement bien fichu qu'on ne sent pas passer les 3 heures de film. Toutes les émotions sont au rendez-vous et il y a du talent à revendre. Scorsese marie différents styles avec brio sans nous perdre (film dans le film, arrêts sur image, flash back, incursion d'un animal inattendu à Wall Street, etc.) En gros, c'est magnifique et brillant. Howard Shore nous fait voyager avec des choix musicaux pertinents. Quant à l'interprétation... je bande rien que d'y penser...

Il n'y a que la toute fin que j'aurais voulu plus pertinente. Mais je chipote un peu.

En résumé, si vous aimez les films sur la finance avec des partages en couille qui partent bien en couille au point de vous faire hurler de rire, ne manquez pas les aventures poudreuses du loup !

Ps: quand j'ai voulu le voir la première fois, c'est l'un des rares films dont les 2 salles étaient pleines à 20h45. Le Hobbit 2 était dispo en 2D et 3D sans problème... Ce soir là, j'ai du me résigner à aller faire un bowling en me disant que non, je n'irais pas voir le dernier Debbouze (qui est un bide, cela dit en passant) !