Predator 2
Critiques spectateurs
Réalisateur: Stephen Hopkins Avec Danny Glover, Gary Busey, Rubén Blades, Kevin Peter Hall, Bill Paxton, Maria Conchita Alonso, Adam Baldwin, Robert Davi, Kent McCordInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.
publié le 05/09/2012 - 20:56
Du retour de la sale gueule
On pourrait dire au départ que les scénaristes ne se sont pas trop foulés, et ce n’est pas faux. En gros, ils ont repris les éléments du premier et les disposés dans un monde urbain, une jungle plus violente mais moins sauvage. D’ailleurs, Hopkins ne s’y trompe pas et montre d’entrée de jeu un gang de mexicains armés jusqu’aux dents qui tire sur les flics et n’hésite pas à tuer n’importe qui. La transition entre les deux films est brutale, mais assez logique, car comme on le sait tous, la ville est une jungle urbaine peut être plus dangereuse que la jungle tropicale. C’est dans ce postulat que va entrer en jeu le Predator, se mesurant aux méchants trafiquants puis découvrant un super flic du nom de Harrigan (Danny Glover). Moins costaud que Schwarzie, il a cependant l’avantage de bien connaître la ville et d’être un poil plus malin. On rajoute à ce simple scénario, une escouade de personnes bizarres qui en savent plus que la moyenne et vous obtenez le second volet de Predator. Mais ce qui est bien, c’est que le film ne dénigre pas pour autant son prédécesseur, puisque l’on part du postulat qu’un groupuscule du FBI connait l’existence du monstre et essaye de l’attraper vivant. Ce point de vue se révèle intéressant et sera réutiliser en guise d’hommage 20 ans plus tard. On se souvient aussi de l’aspect inextricable et moite du premier épisode. L’ambiance de ce deuxième film est surement moins suffocante que le premier, mais on garde un aspect de chaleur, car il y fait très chaud, et en plus, Hopkins va rajouter une part d’urgence et un sentiment d’étroitesse assez fort. En effet, jouant avec les buildings et la foule, le réalisateur va montrer une ville chargée et pressée qui est presque aussi étouffante que la jungle elle-même. Sans pour autant parvenir au niveau de McTiernan, on ressent presque les effluves de gaz d’échappement et les odeurs nauséabondes des égouts. Alors certes, c’est moins bien que le premier, car c’est surement moins bien maîtrisé, mais cela reste quand même un moment délectable.
Au niveau du casting, on n’a pas de gros bras comme Schwarzie et consort dans cet opus. Dans un souci de crédibilité et de réalisme, Hopkins préfère prendre des acteurs normaux physiquement et cela le réussi plutôt bien. Ainsi, Danny Glover, entre deux tournages de l’arme fatale, vient se confronter au Predator. Le rôle de flic, il connait, mais un peu moins celui de gros bras qui prend tous les risques pour arriver à ses fins. Il campe Harrigan, un des meilleurs flics de Los Angeles, et il montre, dès la scène d’ouverture, qu’il est l’homme de la situation et qu’il sera parfait dans ce rôle. Alors on est à mille lieues d’un Schwarzie, mais la prestation de Glover est intéressante et il ne surjoue à aucun moment. Il est aussi entouré par quelques gueules du cinéma comme Gary Busey, impeccable dans son rôle ou encore Bill Paxton. Mais le problème avec ce dernier, c’est qu’il a un rôle assez minable, celui du bouffon de service, et que cela ne lui va pas du tout. Dragueur, bavard mais efficace, il reste trop effacé, ou au contraire trop à part dans ce métrage, dénotant dans le décor d’urgence qui en ressort. Le reste du casting demeure intéressant et il n’y a pas d’autres fausses notes. Le Predator est toujours aussi efficace et leste, ce qui le rend impalpable et donc très efficace. Si les scènes d’action sont moins belles que celles de McTi, il n’en est pas de même avec les passages un peu gores. N’hésitant pas à montrer du sang et des corps suspendus, Hopkins opte pour un rendu visuel plus sale et plus brutal. Ainsi, les corps sont écorchés sont bien visibles et les membres volent, même ceux du Predator. Le combat entre l’extraterrestre et le héros est plutôt bien fichu, commençant dans une chambre froide, puis continuant vers le vaisseau spatial, on reste en dessous de la confrontation avec Schwarzie, mais celle-ci est aussi bien amenée. La fin réserve une belle surprise et aurait pu annoncer une suite dans les années suivantes.
Au final, Predator 2 demeure un bon film, mais il souffre de la comparaison avec le premier qui aura bénéficié de l’effet de surprise et du traitement sans faille de McTiernan. Proposant quelque chose de différent et de plus viscéral, Hopkins ne perd pas de vue que le héros du film doit combattre ce monstre et le tuer. Ainsi, il ne dénature pas le matériau de base et propose une vision plus urbaine et une situation de survie moins poussée. Bref, un film intéressant, pas ennuyeux et qui a un peu plus souffert que le premier des affres du temps. Il n’en demeure pas moins un film fort sympathique.
publié le 14/07/2012 - 22:18
Mon avis
publié le 29/06/2012 - 13:29
Suite respectueuse
Nous sommes en 1997, soit une dizaine d'années après les évènements du premier film. La caméra survole un espace boisé pour finalement se poser dans le centre de Los Angeles, en proie au chaos - une intense fusillade entre trafiquants de drogue colombiens et forces de police. La transition est ici particulièrement judicieuse avec le premier film. On sort de la jungle pour atterrir en ville sous la canicule, avec des trafiquants qui nous rappellent bien évidement les guérilleros du premier opus, auxquels Dutch et ses hommes avaient mis joyeusement une sévère déculottée. Bref, pendant que tout ce petit monde s'entretue avec entrain et dans la bonne humeur, le Predator observe tranquillement le spectacle du haut d'un building, avec toujours cette fameuse vue subjective affreusement laide. Jusqu'ici, tout va bien...
Puis déboule de nulle part une voiture de police banalisée, d'où émerge un flic trempé de sueur et au taquet sur la gâchette : le Sergent Roger Murtaugh... Oups pardon, je voulais dire Danny Glover. J'oubliais que nous n'étions pas dans L'Arme Fatale, sorti trois ans plus tôt, mais bien dans Predator 2... Il n'empêche, je n'ai pas cessé de guetter l'apparition de Mel Gibson tout au long du film, tant ce bon vieux Danny peinait à se démarquer de son personnage dans L'Arme Fatale ! Constat amusant, mais qui ne sert malheureusement pas notre film en question. Danny Glover ne colle tout simplement pas à l'histoire, et souffre férocement de la comparaison avec Arnold Schwarzenegger, qui lui s'avérait parfait comme rival humain au Predator. Je ne m'attarderai pas sur les autres personnages secondaires, sinon pour saluer la présence de la "gueule" Gary Busey, et pour regretter le rôle foireux attribué à Bill Paxton dans le rôle de l'inspecteur "beau gosse et faussement drôle"...
Cette suite marque tout de même des points dans le respect que témoigne Stephen Hopkins envers l'oeuvre de John McTiernan. Les apparitions du Predator sont efficaces, et ce dernier est bien mis en valeur, même si son combat contre Danny Glover manque de punch et se termine un peu trop facilement... Mais la dernière scène dans le vaisseau s'illustre comme un parfait point d'orgue au road trip des rastas de l'espace sur notre bonne vieille Terre. Je pense notamment à la brève apparition de la salle des trophées, ainsi qu'au "cadeau" remis par le boss des Predators à cette fripouille grincheuse de Danny. Il n'empêche, on peine à retrouver dans cette suite le dynamisme et le suspense qui avaient fait le succès du premier film. Transférer l'action en milieu urbain était une bonne idée, et elle se révèle même plutôt bien exploitée ici, mais le film pêche par une réalisation sans relief et des personnages peu marquants, ainsi que des scènes d'action trop mollassonnes.
Au final, Predator 2 se révèle être une suite honorable, avec de bonnes intentions, mais clairement en-deçà de son ainé. La présence d'un grand réalisateur - du même niveau que John McTiernan - aurait été appréciable. Je regarde tout de même ce film avec plaisir, ce qui n'est pas le cas du troisième opus et de la franchise Alien Vs. Predator...
publié le 11/08/2011 - 23:06
Ca c'est de la suite !
publié le 23/12/2010 - 20:27
Mon avis
publié le 10/05/2010 - 13:22
Mon avis
Ensuite Predator 2 n'aurait pas d'âme !?! Pourtant Aliens Vs Predator ressemblait plus à du téléfilm mal estampillé qu'autre chose ... En attendant, ici nous avons un predator sombre, dans un Los angeles étouffant de chaleur (perso même les images donnent chaud !) avec un casting d'acteurs irréprochables, tout a de la gueule dans ce film, les lieux, les persos, les méchants, l'atmosphère (chose que n'a pas Aliens vs predator). Le seul hic, c'est que l'effet de surprise est passé, mais au moins le predator dans cette suite reste fidèle à ses principes, sanguinaire, chasseur et campeur, et il ne se comporte pas comme un gentil petit toutou avec l'être humain comme dans Aliens Vs Predator (un comble quand on connaît un tant soit peu la créature ... les predators vivent en clans, mais peu importe le pretexe de leurs chasse (safari ou initiation) quitte à en mourir ils le feront en solitaire
publié le 10/05/2010 - 11:52
Chiant
publié le 09/08/2009 - 15:56
Aussi bon que le premier
publié le 01/04/2009 - 21:51
Bonne suite
publié le 07/08/2008 - 14:09
Mon avis
Pages