Wayne's World 2
Critiques spectateurs
Réalisateur: Stephen Surjik Avec Mike Myers, Dana Carvey, Tia Carrere, Christopher Walken, Kim Basinger, Charlton Heston, Drew BarrymoreInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 19/06/2013 - 18:11
Extrem close up on WayneStock
Bien évidemment, avec un an de décalage, on retrouve la quasi-totalité de la troupe originale : Wayne & Garth (qui prend plus d’importance), Cassandra, les potes, etc. Mais en plus, le casting s’agrandit avec des pointures telles que le mythique Christopher Walken, la bellissima Kim Basinger (Shwing ! Shwing !), le légendaire Charlton Heston et même la provocatrice Drew Barrymore aux propositions pour le moins entreprenantes… Que du bonheur !
Et comme le film fait toujours la part belle au Heavy Métal et à ses voisins, nous pourrons nous régaler avec des bombes allant des 60’s aux 90’s: du I Love Rock N’ Roll de Joan Jett & the Blackhearts au terrible Shut Up and Dance d’Aerosmith en passant par Jimmy Hendrix. Evidemment, pour agrémenter les délires, Wayne’s World 2 propose également des classiques comme… YMCA ! Après la sortie du film, cette chanson des Village People connaîtra un deuxième succès significatif tellement le passage est culte !
En parlant de culte, la majeure partie des scènes le sont à mes yeux (je pense au superbe combat, pour ne citer que ce passage.) Le jeune homme du Wayne’s Power Minute (dont vous pourrez retrouver de bons souvenir sur Youtube) en a fait du chemin pour en arriver à ce second long métrage. Dans le premier épisode, nous avions droit à une présentation des personnages, à la défense du show TV et à une love story. Ici, on parle carrément du sens de la vie de Wayne ! Et pour l’aider à prendre les bonnes décisions, il est épaulé par Jim Morrison himself (en direct du désert du film de Oliver Stone, indien compris.) Tout ça pour aboutir à un concert géant : WayneStock. Le succès du film a d’ailleurs donné vie à WayneStock sous plusieurs formes et à plusieurs endroits.
Côté style, le film est parfaitement dans la continuité du délire précédent. L’humour est presque le même. Presque, parce que l’équipée va plus loin dans la surenchère et la démesure. Il y a quelques effets fantastiques (toute la partie rêvée par exemple) et des gags surréalistes, voir absurdes (comme le Garth planant.) On a donc une belle part de fantastique cette fois, mais en beaucoup plus terre à terre que Bill & Ted's Bogus Journey, of course.
Mike Myers, nostalgiques des 60’s qu’il n’a pas plus connu que moi, trouve donc le moyen de nous offrir un excellent film tout en revivant de façon détournée le concert le plus mythique de tous les temps. On peut même voir Wayne’s World 2 comme une transition vers les aventures du très sexy Austin Powers. Yeah baby ! Yeah !