Fear Island : L'Ile Meurtrière

Petit dtv sorti en nombre restreint, fear island a du voir le jour suite à la mini série Harper's Island, tant les deux ont plusieurs point en communs: le lieu, les décors, le mobile qui se rapproche un peu, et l'identité du tueur qui n'est pas celui que l'on croit. bref Fear island est donc un slasher qui ressemble a tant d'autres même sont dénouement est du déjà vu, les meurtres qui aurait put être le point qui le démarque sont hyper soft, dommage. les acteurs par contre sont convaincants aucun ne surjoue, et j'ai bien apprécié haylie duff, grande soeur d'hillary, qui avait déjà jouait dans un autre téléfilm de genre le cauchemar de la foret. son interpretation est bonne surtout lorsqu'on joue un double rôle, bref un petit film qui ne fait pas de mal a une mouche mais qui posséde assez de charme pour le visionner.

Ce n’est que mon avis mais je crois que pour vraiment apprécier Fear Island, il faut bien s’encrer dans la tête qu’il s’agit d’un téléfilm. C’est comme ça que j’ai pu passer outre le fait que le scénario, bien écris, est une copie carbone de Souviens-toi… L’été dernier 2. Qui lui-même était déjà une copie d’autres films du genre. Des jeunes sur une île se font tuer un par un. Du réchauffé pure jus mais qui fonctionne malgré tout. Notamment grâce à une bonne écriture. Les personnages sont bien dessinés et colle parfaitement au style du « slasher ». Et ils ne sont pas aussi énervants et stupides comme à l’habitude ! Un plaisir rare venant s’ajouter à de bons meurtres en bonne et due forme. Le coup du jacuzzi, magistrale (rires). Un plaisir certains et coupable qui colle au long-métrage et qui font de lui un bon film d’horreur. Qui aurait pu aller plus loin s’il n’avait pas eu à se coltiner un casting mou du genou. La mise en scène est astucieuse et sort des sentiers battus de ce genre de productions (télévisuelles). Mais une partie des comédiens est tellement mauvaise qu’elle plombe le film dans les moyennes largeurs. Voir même les grandes à certaines séquences (le flic qui a perdu son fils et la psy (débutante ?)). Le goût final était agréablement sucré mais rien que de penser qu’il aurait pu l’être encore plus, ça me déçois. S’il existait une note intermédiaire, je la prendrais avec certitude. Mais comme ce n’est pas le cas et qu’au final je me suis bien amusé, j’arrondi au dessus.

Des amis se rendent sur une île afin de passer le week-end. Sur place, ils vont commencer à se faire tuer les uns après les autres. Qui se cachent derrière le coupable, l’un d’eux ou un dangereux psychopathe ? Voici une histoire qui en dit long sur le potentiel du film de Michael Storey. Petit DTV sorti tout récemment, Fear island a tout du slasher bas de gamme qui n’offrira rien au genre tant au niveau du scénario qu’à la réalisation. On navigue en terrain très connu et l’on s’ennuiera assez rapidement. Le jeu du chat et de la souris assorti d’une tentative d’entretenir un suspense bien mince ne tiendra pas en haleine le spectateur.

Tout d’abord et ce qui s’avérera le gros point faible du film : les retours en arrières. L’histoire débute sur la découverte du massacre. Un flic et une psychiatre vont interroger la seule survivante afin de découvrir ce qui a bien pu se passer. Intéressante approche en théorie qui se révèle vite agaçante dans le cas du présent film. Là où certains tireraient partis de ce genre d’intrigue à rebours, Fear island, lui, se contente de les incorporer maladroitement. Ainsi, le retour à la réalité empêche de s’imprégner de l’ambiance en disséquant le récit de façon laborieuse et inappropriée. Sans oublier que la protagoniste narre des évènements dont elle est totalement absente, arguant que ses amis lui ont racontés leur vécu.

L’ironie réside dans ce problème qui est remarqué par le flic. Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir agi en conséquence en supprimant les incohérences ? Au lieu de cela, on se retrouve avec un procédé non maîtrisé qui peine à trouver ses marques sur cette île. Une piètre tentative qui aurait eu pour but de découvrir l’identité du coupable et de maintenir l’intérêt du public si l’histoire ne s’était pas avérée aussi prévisible que possible. Les habitués du genre n’auront aucun mal à dénicher l’identité du tueur, ainsi qu’à mettre de côté les nombreuses fausses pistes qui s’offriront à lui. On n’échappe pas non plus à la galerie de personnages aussi insipides qu’ennuyeux. Les stéréotypes même des bimbos et des machos sont ressortis dans toutes leurs splendeurs.

L’on se dit finalement que l’on vient de perdre son temps lorsque l’on se rend compte que le tueur n’apparaît que par le biais de ces mains. Même les assassinats se révèlent sans saveur. Une nouvelle fois, un slasher aux relents de teen-movie qui ne fait aucun effort pour se démarquer. C’est long, convenu et surtout déjà-vu mille et une fois sous de meilleurs horizons. Bref, une production télévisée bien fade et insipide qui ne vous procurera pas la moindre émotion.