Shining

C'est une merveilleuse découverte de regarder Shining car c'est angoissant,malsain et gore.Sinon la BO au début du film est juste super,il y'a aussi des scènes effrayante,angoissante.
De supers acteurs avec Jack Nicholson qui interprète super bien Jack Torrance.

L'interprétation des acteurs, elle, est sans faille. Evidemment la prestation de Jack Nicholson est le clou du spectacle, tant la folie qui s'en dégage est palpable et quasi-réelle. Flippant ! On pourrait croire que Shelley Duval soit effacée face au monument Nicholson et pourtant il n'en est (pratiquement) rien. Ses réactions face à la lente dégradation physique et mentale de son mari, est véritablement crédible (quand on sait comment le réal' est parvenu à ce résultat avec l'actrice, on comprend mieux.) et le petit Danny, est franchement convaincant. J'ai rarement vu un gamin aussi bien interpréter son personnage, c'est dire le talent de Kubrick pour diriger ses acteurs, quelle que soit la manière qu'il utilise.

Mise à part la réalisation et le jeu des acteurs, Shining ne serait pas ce qu'il est sans sa bande originale. Quasiment composée de morceau de la musique classique (et ré-arrangée par Wendy Carlos), elle constitue le point d'orgue du film. C'est notamment grâce à elle que le spectateur va plonger peu à peu dans l'ambiance vide et oppressante de l'hôtel Overlook, le glaçant ainsi d'effroi même s'il ne se passe rien de spécial à l'écran. Judicieux.

Shining est donc sans conteste, l'un des meilleurs films d'épouvante, toute période confondue. Le génie de Kubrick, l'excellent jeu des acteurs et la BOF glaciale, le hisse sans mal au panthéon des prestigieux films de genre.

Problème comme avantage dans cette version vient de Nicholson (vous en faites pas je ne suis pas suicidaire en allant lui reprocher quoi que ce soit ... d'ailleurs ce serait impossible) le hic que je rencontre avec lui dans cette version, est que Shinnig raconte l'histoire d'un mec lambda devenant fou avec changement de faciès au final et justement cette métamorphose avec Steven Weber dans le rôle titre faisait froid dans le dos (quasi méconnaissable sur la fin). Sur le coup le faciès de Nicholson d'entrer de jeu nous donne la sensation qu'il a déjà pété une durite.

Mais c'est vrai que le Monsieur sur la fin arrive par je ne sais quel magie à aggravé encore plus son jeu de faciès ce qui pour le coup donne l'obligation de dire respect pour ce mec qui est vraiment mais alors vraiment balèze !

Dernier bémol, la présence du personnage d'Halloran (le cuistot) bon dieu nous faire perdre du temps à suivre son trajet pour revenir vers l'hôtel pour au final ... ceux qui l'on vu me comprendrons.

Trippant, porté pas des acteurs sensationnel (le petit Danny est tout simplement bluffant) des plans de caméra sans as (la sortie de Nicholson de l'hotel vers le labyrinthe hache à la main est tout simplement énorme ainsi que la course poursuite dans ce même labyrinthe) Shinning reste et restera gravé dans les mémoires et ce longtemps après visionnage