Bedevilled - Blood Island

7.7
Bedevilled - Blood Island

Critiques spectateurs

Réalisateur: Jang Cheol-so Avec Min-ho Hwang, Min Je, Lee Ji-eun-i, Jeong-hak Park, Ji Sung-won

 Inscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !

Portrait de Nandrolone Nandrolone
Serial Killer - 742 critiques
publié le 19/10/2013 - 17:13
10
 

Une vrai claque ! Blood Island

Blood Island fait désormais partie de mes films préférés, c'est une véritable claque dans la gueule, un film d'une cruauté incroyable, sanglant, cru, violent, la vengeance à rarement étais aussi jouissive que dans cet oeuvre. L'émotion omniprésente prend aux tripes, j'en ai eu des frissons, c'est réaliste, choquant, triste... Coup de coeur pour ce film... wahouuuu !
Portrait de Satyr Satyr
America's Most Wanted - 494 critiques
publié le 02/01/2013 - 19:52
10
 

Drame Intense

Bedevilled où le drame qui vire à l'horreur. C'est là ou se rend compte que le cinéma asiatique et en particulier sud-coréen fait partie des grands dans le domaine de l'horreur, car avec Bedevilled le réalisateur prouve bien là qu'on peut faire du cinéma intelligent, certes violent mais intelligent.

Beaucoup de sujets délicats sont mis en lumière dans le métrage, avec comme principal, la condition de la femme dans certaines cultures, puis viennent la violence conjugale, la maltraitance, l'inceste auxquels le réalisateur n'hésite pas à nous confronter, à nous éprouver pendant près de deux heures, et n'y allant pas par quatre chemins.

Tout ne commence que paisiblement, trop d'ailleurs, afin de mettre en place tous ses personnages, criant de crédibilité et de véracité.

Bref, un film comme il y en a peu, à découvrir, mais en soulignant sur le fait qu'il est dur et éprouvant, mais d'une puissance rarement égalée, et qui vous prend aux tripes.

Portrait de Seblechien Seblechien
America's Most Wanted - 271 critiques
publié le 14/03/2012 - 09:28
8
 

Massacre a la faucille

Blood Island, petite île ou je n' irai pas passer mes vacances. Un drame ultra malsain, dérangeant a souhait, comme savent si bien faire nos amis Coréens. Pourtant fan de la première heure, là et pour moi c'est presque trop! Aucuns tabous, tout y est: pédophilie, femme battue, prostitution, décapitation ou autre découpage a la faucille! De quoi vous plonger dans l' horreur, ici on a poussé le vice a ses limites. Après une première grosse demi heure a faire connaissance avec les personnages, ou il se passe pas grand chose en faite. Notre fille de la ville se rend sur son île d' origine pour y passer ses vacances, quelle mauvaise idée! Car celles si vireront peu a peu au cauchemar. Pour se terminer en boucherie rythmé par la vengeance d' une mère qui a passé les trois quarts du film a se faire torturer physiquement et psychologiquement par son mari et ses proches. Que je souhaiterai pas ça au pire de mes ennemis. J' usqu' au pétage de plomb ou madame taillera tout le monde en rondelle a la serpette! Le tout sous le regard de sa grande ami de la ville qui ne bougera pas le petit doigt. Un scénario bien ficelé, après une première partie qui traîne en longueur, on glisse vite dans l' ultra violence. Normalement je dis chouette! Mais quand sa touche aux petites filles je suis de suite moins fan. C' est le seule sujet que mon esprit torturé a du mal a assimiler. Chez moi la fiction a tout de même ses limites. Et autant je me suis extasié il y a peu devant "j' ai rencontré le diable" autant là, je sature devant un réalisme effrayant. Car c' est super bien mis en scène, les acteurs crédibles et bien dans leurs rôle. Avec une spéciale pour le mari bourreau qui rend une copie a la limite de la perfection. La quasi inexistence de bande son pousse encore plus au réalisme. A voir donc, mais a ne mettre qu' entre les mains d' un public avertis.
Portrait de Ally221 Ally221
Copycat Killer - 26 critiques
publié le 23/02/2012 - 19:25
6
 

A qualifier de drame plutôt

Plus un Drame qu'un film d'horreur, je me suis bien ennuyée pendant une heure... Ce genre de film n'étant pas ce que je préfère... Les bonnes femmes qui subissent sans rien dire ça me saoule au plus haut point du coup, j'ai bien failli ne pas voir la fin! Finalement le lendemain mon mari, plus interressé, a dit qu'il aimerait quand meme bien savoir ce qui allait se passer pour finir et là Ô miracle : un final des plus interressants... Comme quoi la societé n'est pas toujours comme on l'imagine... A voir pour les amateurs.
Portrait de Warhammer Warhammer
I am Legend - 1058 critiques
publié le 09/09/2011 - 11:54
10
 

Magnifiquement cruel!!

Whaou!! C'est le mot qui m'est venu à l'esprit juste aprés la vision de ce film superbe, violent, puissant. Les superlatifs manquent. C'est bien la premiére fois que je verse une larme devant un film d'horreur!! Meme si le terme "horreur" est trés réducteur pour ce film qui est plus un drame qui tourne au massacre, j'ai vraiment pris mon pieds en voyant notre heroine-tueuse, qui a subit les pires sévices, massacrer un à un les habitants d'une ile isolée de toutes lois et morales. L'interprétation d'ensemble est géniale de naturel, le scénario jusqu'au dénouement final est passionant!! Que dire d'autre à part que l'achat de ce film est hautement recommandé!! Je vous conseille cependant l'achat du bluray, car le dvd ne contient quasiment aucun bonus!!
Portrait de William William
Copycat Killer - 48 critiques
publié le 30/06/2011 - 22:46
8
 

Mon avis

Depuis quelques années, le cinéma de genre asiatique nous avait habitué à de bonnes, parfois excellentes choses. Cette fois, c'est le coréen Jang Cheol-so qui montre, avec un immense talent, la qualité d'un cinéma qui se laisse difficilement enfermer dans un genre, pour offrir un film inclassable, beau et terrible. Un film inclassable, dédié à la beauté des paysages, aux silences qui parlent, aux mots qui touchent, à la tyrannie sociale et quotidienne la plus insupportable, à la dualité de l'âme humaine, à la fois pure et maléfique. Un film superbe, d'une violence inouïe, tant physique que morale, tour à tour intolérable et libératrice, et qui plonge le spectateur dans un récit poétique et sombre dont on ne sort pas indemne. A voir absolument.
Marc.mlc
I am Legend - 1113 critiques
publié le 27/05/2011 - 21:41
10
 

Une révélation !

Eh bien, "Blood Island" montre une fois de plus que le cinéma coréen se porte bien. Mais attention contrairement à ce que son titre digne d'une série B pourrait laisser penser, le premier long métrage Jang Cheol-so est un véritable film d'auteur. La mise en scène est superbe avec comme d'habitude pour une production coréenne des images magnifiques. Les acteurs s'en sortent très bien, surtout l'actrice principale très charismatique. Véritable réflexion sur la condition de la femme (sans non plus faire du féminisme aveugle et stérile) sur la justice, la vengeance ou le fait de se mouiller ou pas dans un évènement qui ne nous concerne pas directement, "Blood island" prend le temps de présenter ses personnages. Mais c'est pour mieux nous surprendre par une dernière demi-heure d'une violence inouie ! Cruel, dramatique, magnifique, intelligent et gore, "Blood island" est tout cela en même temps. Un véritable chef d'oeuvre à voir absolument.
Seifer
America's Most Wanted - 642 critiques
publié le 19/05/2011 - 17:29
8
 

Mon avis

Pour moi ce n'est pas du tout un film horreur, mais un drame voire thriller pour les intimes. Bien ficelé mais pas trop mon genre. Dans ce film y a du viol, des scenes horribles puis apres notre bonne femme pête la boule et se met à tuer tous ceux qui lui ont fait du mal. Pas mal de scenes gore et pas mal d'atouts dans ce film. Son defaut est son début trop long qui est super chiant. Bon film à tous.
Portrait de AqME AqME
America's Most Wanted - 604 critiques
publié le 14/05/2011 - 20:18
10
 

De la violence justifiée

J'ai pour habitude de dire que les films asiatiques ne sont pas mon truc. En effet, je trouve bien souvent que ces films sont longs, bien souvent mal interprétés et possédant un message qu'il nous est difficile d'appréhender à cause de notre grande différence de culture. Blood Island (ou Bedevilled pour ceux qui préfère les titres américains, et je ne m'amuserai pas à écrire le titre original) est un film sud-coréen qui a été acclamé au festival de Gérardmer et applaudi par les critiques, je me suis mit en devoir de voir ce film et de me faire une propre opinion. Alors, ce film est-il aussi bon que les critiques le laissent paraître? Le message nous est-il accessible? Et où se situe l'horreur dans ce métrage qui part d'un postulat plutôt dramatique?

Le scénario est assez surprenant. Malgré une trame simple à suivre, on peut dire que le film possède deux personnages principaux. Le premier que l'on rencontre est Hae-Won, à qui il arrive une journée pourrie de chez pourrie et qui est contrainte de prendre des vacances. Elle décide de partir sur une île pour rejoindre une amie d'enfance nommée Bok-Nam. Elle va vite se rendre compte que la vie sur l'île, aussi difficile soit-elle est peut être pire qu'à Séoul. C'est à partir de ce moment là que le film prend une véritable tournure dramatique. Un choc visuel et émotif que j'ai rarement ressenti dans des films et surtout dans des films horrifiques ou tout du moins à forte tendance frissonnante. Sans trop en dévoiler, la vie de Bok-Nam est un vraie calvaire. Battue par son mari, elle se fait constamment humiliée par les vieilles de son village et violée par le frère simplet de son mari. Tout cela est déjà bien gai, mais c'est encore pire puisque cette cher jeune femme a une fille, qui aura un destin...vous verrez bien! Du coup, on se dit que l'on est en plein drame, mais l'horreur arrive à petits pas jusqu'à éclater au grand jour dans une violence justifiée et crue.

De plus, le scénario peut se targuer d'avoir un retournement de situation assez fort et l'attachement prit sur le premier personnage bascule dans une totale antipathie. C'est d'ailleurs l'une des grandes forces du film, car même si de prime abord ce personnage nous semble désagréable, on parvient à s'y attacher pour ensuite pencher dans le côté obscur. Et les personnages secondaires ne sont pas en reste non plus, avec des vieilles haïssables au possible, et deux hommes profondément mauvais et profiteurs, mais méchamment faux-cul. Tout cela est bien distillé, et la mise en abîme du calvaire de Bok-Nam est magistrale.

Les acteurs, qui d'habitude sont assez mauvais à mon sens, sont ici de bon acabit. En effet, les deux actrices jouent relativement bien, sans surjouer les émotions ni abuser d'effets larmoyants comme dans the host par exemple. Les vieilles sont très crédibles, notamment leur chef qui est une vraie tyran avec la jeune femme. Mais les meilleurs acteurs sont les deux personnages masculins qui sont vraiment inquiétants, hideux et franchement détestables. D'ailleurs, on leur souhaite que la mort. Finalement, le casting se révèle juste, et parfaitement ancré dans le ton du film, à la fois abyssal et cruel.

Le gore n'y est pas omniprésent. On peut même dire qu'il n'y a qu'une seule scène trash avec la décapitation à la faux qui reste d'un réalisme effroyable et qui glace le sang. Malgré tout, la fin reste sublime de part son aspect survival et cru. Aucune pitié n'est de mise, tout doit disparaître et le réalisateur use d'effets simples et réalistes pour mettre en effroi le spectateur dans la scène sur le continent. D'ailleurs, certaines de ces scènes m'ont rappelées le thriller The Chaser qui est aussi un bon film.

Au final, on peut dire que le cinéma asiatique réserve de belles surprises, comme ce blood island qui est un excellent cru. Malgré un coté dramatique qui m'a un peu effrayé au départ, le film possède un rythme haletant, des effets de caméra judicieux et un message de désespoir et de pétage de plombs très incisif. La violence n'y est pas gratuite, mais presque justifiée, et on reste sur le cul devant tant de rebondissements et de tristesse. Une bonne note pour le premier film d'horreur qui m'a arraché les larmes lors d'une scène tragique et qui se paye le luxe de faire dans la bidoche intelligente.

Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 09/05/2011 - 10:51
10
 

Des vacances perturbantes

Hae-won décide de prendre des congés bien mérités loin de Séoul et de son quotidien stressant. Pour cela, elle revient sur l'île de son enfance où elle rencontre Bok-nam, son ancienne meilleure amie et les locaux qui ne sont pas forcément ravis de son retour. Les jours passent et elle se rend compte de ce quoi endurer Bok-nam entre les brimades des vieilles du village et les coups de son mari. Première réalisation de l'inconnu Chul-soo Yang, Bedevilled est le genre de film méconnu qui se forge une excellente réputation de par des spectateurs passionnés et conquit par son aura.

Il faut reconnaître que les éloges sur cette production coréenne sont amplement mérités. À la croisée des genres, le ton est volontairement pessimiste et cruel. Un traitement dramatique qui, tout au long de l'histoire, ne nous quittera pas. Nous assistons avant tout à une tragédie, une sinistre farce du destin qui se joue de sa victime. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Hae-won n'est pas le personnage principal. Elle se révèle le témoin du calvaire de Bok-nam, jeune femme où les rêves et les illusions ont volé en éclat. D'ailleurs, Hae-won est plutôt antipathique à nos yeux. Une lâche égocentrique aux aspirations très superficielles.

Outre la performance générale du casting, Bedevilled se démarque par une esthétique somptueuse. De la vie urbaine étouffante aux paysages de l'île, le cinéaste excelle sur les deux plans. Des angles de caméra judicieux, une mise en valeur quasi permanente de l'instant saisit, tout est ici question d'une beauté froide et cruelle qui marque la barbarie humaine. Que cela soit dans un lieu prompt à la violence ou dans un cadre plus serein (du moins en apparence), l'homme est un orfèvre de la souffrance. Il jouit d'une parfaite adaptation à son environnement pour reproduire les schémas qu'il a lui-même subis.

Bref, Bedevilled est un film audacieux qui apporte véritablement un sens et une justification à sa folie. Une descente aux enfers progressive dont on a du mal à discerner les frontières. Fataliste et misanthrope dans son approche de la nature humaine (on devient ce que l'on subit), Bedevilled marque au fer rouge cette incursion dans le cinéma de genre. Si certains pesteront contre une perpétuelle attente du massacre qu'on se le dise : il est la finalité à cette engeance et non la cause. Un film qui prend son temps et parvient à séduire de par ses innombrables qualités et un talent certain en ce qui concerne le réalisateur.

Pages

Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.