The Lodger

Si je devais énoncer la surprise video innatendue de 2009 ce serait surement THE LODGER. Car ce petit film méconnu à su renouveler cette veille tronche de Jack l’éventreur. Au lieu d’encore nous bassiner avec une énième version de l’histoire originale, les scénaristes préfèrent nous la transposer dans le quotidien de la cité des anges. Un peu mince au premier abord, la suite en sera tout autre car l’on découvre avant tout un casting de qualité dont ressort le toujours convaincant Alfred Molina et l’intriguant Simon Baker. Malgré des doutes justifiés les comédiens restent très convaincants. Ils voyagent au cœur d’une intrigue policière qui balance constamment entre le thriller pure et l’imaginaire limite fantastique. Une approche très originale bien mise en valeur par son réalisateur. Un « Los Angeles » rarement aussi beau qui ne fait qu’attiser notre curiosité d’en savoir plus. Dure épreuve que le chemin de la vérité car en plus d’être une bonne adaptation de Jack l’éventreur, le scénario possède en son être un lot de fausses pistes qui rendra difficile la résolution de l’intrigue. Un dénouement pas aussi classique qu’il en a l’air ! D’une ambiguité peu commune, elle reste en totale adéquation avec le reste du film. C’est-à-dire étrange et intrigante mais toujours inexplicablement fascinante. L’on peu tout de même regretter un tant soit peu que la mise en scène ne ce réveille pas un peu plus tôt. Non pas que des longueurs incessantes viennent bouder notre plaisir mais le film aurait été encore meilleur ! Mais lorsqu’il est terminé, l’on se dit que ce que l’on vient de voir est on ne peu plus maîtrisé, donc voulu. C’est pourquoi je peux dire sans me tromper que THE LODGER mérite assez d’honneurs pour que l’on ne l’oublie pas. Un scénario solide, respectueux et qui à su se démarquer de son modèle sans en perdre sa saveur, des comédiens talentueux et une mise en scène classique mais efficace qui montre un Los Angeles rarement aussi envoutant. Le monde est fou de laisser passer des perles aussi rares…