Human Contagion
Critiques spectateurs
Réalisateur: Mark McQueen Avec Jaime Murray, Danny Dyer, MyAnna Buring, Sean Pertwee, Craig FairbrassInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 25/12/2011 - 23:49
publié le 29/08/2011 - 02:48
Je cours, tu cours, il....
Une mise en garde s'impose avant de rentrer dans le vif du sujet, j'avais commencé à regardé ce "devil's playground" en vf et au bout de 10 minutes exaspérée par les doublages j'ai switch pour la vost, force est de constater que les doublages français ne sont pas seulement abominable c'est un véritable sabotage, on a carrément pas l'impression de regarder le même film. Si vous vous décidez à regarder ce film préférez VO.
Pour le reste d'un point de vu technique pas grand chose à redire une mise en scène et une réalisation soignée, des maquillages et sfx convaincants, des acteurs crédibles. Du coup comme tout est propre on à l'esprit libre pour se concentrer sur le scénario.
Et malheureusement c'est là où le bas blesse, si devil's playground part d'un postulat qui m’intéresse toujours particulièrement, les dérives des recherches pharmaceutiques et les moyens que ces grosses firmes emploient à couvrir leur bévue, le film reste en surface et ne s'en servira que comme prétexte à une course folle. On regrettera aussi les trop nombreux clichés, le tueur professionnel en quête de rédemption, la nana immunisée qu'il faut sauver à tout prix, les infectés qui ont peur de l'eau ....etc, tout ça c'est du déjà vu.
Celà dit les rapports que les survivants entretiennent entre eux ne sont pas inintéressants et le rythme est suffisamment soutenue pour tromper l'ennui.
Un constat en demi teinte donc, devil's playground aurait pu être un grand film en fouillant son sujet et il en avait les moyens, il se contente malheureusement d'être un film d'action/horreur divertissant à l'originalité discutable.
publié le 23/08/2011 - 16:21
Retour à Londres
publié le 10/07/2011 - 15:43
Mon avis
publié le 25/03/2011 - 09:29
Les anglais sont trop stressés
La première partie (qui s’étale sur la première demi-heure) focalise l’action sur la contamination du territoire britannique. On part de l’origine jusqu’à l’état d’urgence qui paralyse le pays. En cela, il est toujours agréable de contempler le début de la fin avant les festivités coutumières. D’autant plus que Devil’s playground dispose d’un visuel travaillé qui magnifie la grisaille londonienne et accentue l’isolement qui s’ensuivra. Ainsi, on se trouve au plus proche de l’action et commence à cerner les différents intervenants qui seront le point d’ancrage des événements à venir. Nous avons donc droit à un premier contact somme tout soigné et réussi malgré une prévisibilité évidente. Seulement, n’est pas 28 jours plus tard qui veut.
Une fois cette première entame amorcée, la seconde partie retombe dans le survival ultraclassique qui ne recèle que peu d’enjeux. On ne comprend pas vraiment ce revirement de situation compte tenu de ce qui nous avait été offert jusqu’à présent. Exit également la critique sociale de fond contrairement à ce que laissait présager les paroles du PDG lors de l’introduction. De fait, le discours et la justification du médicament pour endiguer le stress qui gangrène notre quotidien passent à la trappe. Il aurait été intéressant d’approfondir le thème en se servant des infectés (s’agit-il réellement de zombies ?) comme vecteur du malaise que la société reflète à travers notre mode de vie.
Une semi-déception que ce Devil’s playground. De bonnes idées, une mise en scène propre et épurée, des acteurs tout aussi impliqués. Le film de Mark McQueen possédait un potentiel certain. Malheureusement, il est gâché par une seconde partie très conventionnelle et trop prévisible pour l’amateur d'histoires apocalyptiques. Il découle une impression générale en demi-teinte, partagé entre la folie contagieuse qui émane de l'ensemble et un récit éculé qui perd de son aura au fur et à mesure de sa progression. On regrettera également que le développement des personnages (les stéréotypes sont usés à outrance) ne soit pas à la hauteur du talent de leurs interprètes. Une production qui peut combler une soirée si tant est que l’on ne soit pas exigeant sur le scénario.