Mega Python Vs. Gatoroid
Critiques spectateurs
Réalisateur: Mary Lambert Avec Deborah Gibson, Tiffany, Micky Dolenz, Robert R. Shafer, Kathryn Joosten, Kristen WilsonInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 01/01/2013 - 01:56
Python vs alligator
publié le 08/07/2011 - 09:58
Mega debiloid
On ne présente plus les films SyFy et Asylum. Aussi, lorsqu'ils s'associent, ce n'est pas pour le meilleur, loin s'en faut. Avec la série des Mega shark, Mega piranha, Asylum avait haussé le niveau de connerie à des sommets galactiques. On ne change donc pas une recette qui ne fonctionne pas, on reprend sensiblement des ingrédients similaires à ces autres nanars du même gabarit, mais cette fois-ci en faisant affronter un serpent géant face à un alligator géant. Difficile de trouver un quelconque attrait à cette sombre idiotie, quand bien même vous déciderez de le regarder second degré. Tout y est pathétique.
On commence par nos deux intéressés qui se vouent une bataille féroce à travers des scènes épiques dignes des plus grands... En fait, pas du tout. Les deux bestioles sont aussi molles que moches. Un amas d'images de synthèse grossières mal incrusté à l'écran qui éprouve des difficultés à digérer quelques hors-d'oeuvre de la campagne. Il n'y a même pas la moindre petite goutte de sang pour nous contenter (ou alors très peu). Des trucages minimalistes qui font vraiment de la peine à voir. En comparaison, on pourrait presque penser que les anacondas de monsieur Fauntleroy font figure de reptiles hyper-réalistes.
Rien de bien neuf sous le soleil décérébré de deux firmes qui usent jusqu'à la corde un concept déjà à l'origine peu avenant. Mais que serait un bon vieux nanar sans sa brochette d'acteurs à la masse qui cabotine un maximum dans des rôles à la consistance d'une tranche lyophilisée de maïs ? Indigeste de but en blanc tant sur le montage, la mise en scène que les effets spéciaux, nous voici en présence d'une nouvelle perle innommable qui multiplie les bavures à la vitesse grand V. Qui sait, cela pourrait devenir une philosophie à part entière dans quelques années. Triste époque.