La Meute
Critiques spectateurs
Réalisateur: Franck Richard Avec Émilie Dequenne, Yolande Moreau, Benjamin Biolay, Philippe Nahon, Brice FournierInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.
publié le 17/02/2017 - 06:43
Dommage..
J'ai le cul entre deux chaises avec ce film, la première partie est bonne, l'ambiance poisseuse et malsaine à la "Calvaire" est très bien foutue, les acteurs et actrices joues parfaitement leurs rôles de plouques bas du front, que rêver de mieux que d'avoir Philippe Nahon et Yolande Moreau dans un film de ce genre.. Et Emilie Dequenne s'en sort très bien également.
à partir de la quarantième minutes, le film qui jusque là frôlait à mon goût le zéro défaut, prend une tournure surnaturelle totalement inattendue mais surtout, pas du tout voulue, à partir de cet instant je n'y ai plus cru une seule seconde, le film part en roue libre, le comportement des personnages devient incohérent, et que viennent foutre les créatures "mi Voldemort mi Pumba" dans l'histoire ? Suis-je passé à coté de quelque chose ? Possible..
Tout n'est pas mauvais, la photographie est magnifique, les effets spéciaux sont réussis mais c'est un grand sentiment de gâchis qui prédomine à la fin du visionnage, on passe clairement à coté de quelque chose, le réalisateur devrait reprendre son film à partir de la quarantième et ne pas péter plus haut que son cul.
à noter les nombreuses références au fil du film; Massacre à la Tronçonneuse, Saw, Hostel, Mad Max, Halloween, la nuit des morts vivants et d'autres peut être..
publié le 17/09/2012 - 18:44
Tentative française
C'est un cocktail où se croisent des monstres vampiromorts-vivants, des loubards sodomites, de bons acteurs, et un peu de Deschiens...
Côté rythme, La meute est comme un court-métrage qu'on aurait étiré. C'est un peu long, mais un peu court sur la fin. Et on a l'impression de ne pas tout comprendre...
Dans l'esprit du verre à moitié vide / à moitié plein, je mets 5.
publié le 18/12/2011 - 13:06
Mouais
publié le 27/08/2011 - 15:31
Une petite meute
publié le 08/07/2011 - 22:37
Terrils(ble) !
publié le 19/04/2011 - 17:15
Mon avis
publié le 18/04/2011 - 12:12
La Bouze !
publié le 03/04/2011 - 09:37
Mon avis
publié le 31/03/2011 - 11:15
Mon avis
publié le 21/03/2011 - 10:23
La meute du pauvre
Ambitieux et prometteur, La meute l’est sans aucun doute. On remarquera le cadre mis en valeur comme il se doit pour esthétiser le massacre en devenir. Isolement, insalubrité, l’endroit respire la déchéance et un profond nihilisme. Cet aspect poisseux se veut renforcé par des personnages incongrus hauts en couleur et une atmosphère glauque qui ne cesse de s’appesantir sur ce microcosme de désolation où nulle loi morale ne parvient à s’implanter dans les mœurs coutumières. En dépit de ce travail graphique indéniable, Frank Richard sombrera bien trop vite dans les travers « so french » de certaines productions nombrilistes de l’hexagone.
En effet, une fois la première partie amorcée, le réalisateur se complaît dans des plans à l’utilité somme toute discutable. Qu’il s’agisse des gouttes de sang imbibant le sol terreux ou une succession de séquences inertes où l’on s’ennuie ferme, on a davantage l’impression de combler les blancs de l’histoire par des longueurs pédantes qui semble vouloir nous dire : « Regardez l’angle que j’ai trouvé pour cette scène. » Il en découle un côté « auteurisant » prétentieux où le cinéaste prend de haut son public, de peur qu’il ne remarque son talent de metteur en scène ou les idées qu’il a pu dénicher çà et là. À aucun moment, le spectateur n’est récompensé de sa patience. Ainsi, nous voguons de plans fixes en péripéties mollassonnes pour déboucher sur une conclusion simpliste qui manque de rigueur.
De fait, on se retrouve avec un film qui possède un potentiel certain, mais dont l’approche pédante de son réalisateur le mine par le fond. Comme si cela n’était pas suffisant, on notera également une constante indécision à donner le ton de l’histoire. Tantôt caricatural et comique pour ses protagonistes rocambolesques, tantôt sérieux et pessimiste en décrivant un quotidien aussi sombre qu’implacable, La meute se piège dans un étau qui le tiraille des deux côtés. Il en découle un résultat final improbable, maladroit et bancal. Autrement dit, une déception qui entache les bonnes intentions amorcées par d’autres prédécesseurs dans le même registre.
Pages