Black Swan
Critiques spectateurs
Réalisateur: Darren Aronofsky Avec Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel, Barbara Hershey, Winona RyderInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
publié le 24/07/2018 - 20:36
Le noir noircit
Dans l'univers de la danse classique, dur et sans compromis... Une jeun fille talentueuse et candide va devoir se métamorphoser sous la pression pour interpréter un rôle à double facette ; le cygne blanc et surtout le cygne noir du fameux lac...
Très bien filmé et mis en scène, très bien joué également, techniquement rien à redire. Sur les thèmes aussi c'est très intéressant ; la danse, la manipulation, la mise sous pression, la perversion et la schizophrénie... Notre héroïne en voit de toute les couleurs entre sa mère, sa rivale et son chorégraphe. De la quête de la perfection à la perdition. C'est dur et sombre avec certaines scènes qui remontent et surprennent. Une étrangeté qui ressemble à du Lycnh, ressemble seulement...
Oui mais... ce mélange de pureté et d'horreur manque de crédibilité et me semble assez difficile à appréhender. Les scènes de fesses, qui entrent dans la schizo du perso, me laisse perplexe. Et la fin que l'on voit plus ou moins venir ne m'a pas mis de claque. Intéressé je fut mais pas plus captivé que ça par le fond de ce film pourtant très bien foutu dans sa forme.
Assez déçu compte tenu de ce que j'avais pu lire sur ce Black Swan :-/
A voir mais pas un chef d'oeuvre non plus, la mayonnaise ne prenant qu'a moitié.
publié le 20/09/2013 - 16:51
Black Swan
publié le 24/06/2013 - 16:02
Métaphore et métamorphose
publié le 10/05/2012 - 13:45
Mon avis
publié le 11/01/2012 - 13:11
Red swan
publié le 08/01/2012 - 22:39
Mon avis
publié le 15/07/2011 - 15:55
Virtuose
publié le 07/07/2011 - 19:28
Black and White Nina
L'histoire de la passion de Nina pour la danse est incroyable et vraiment bien senti par le spectateur. Mais là où le film est impressionnant vient du fait que cette passion va tourner jusqu'à l'obsession au point d'entrer dans la folie. D'où vient l'intelligence d'apporter une petite touche de fantastique dans le film pour mettre un peu d'angoisse autour du personnage principal. Un personnage inquiétant en raison de sa folie mais qui est très bien ressorti avec la mère qui commence à être effrayer de Nina et son chorégraphe qui lui dit que son ennemi est elle-même et que la personne en qui elle doit avoir peur est d'elle-même. D'ailleurs, le nombre de fois où elle se regarde dans le miroir lui remettent en cause sur ce qu'elle est réellement. Nina est l'élément le plus important et le plus difficile à jouer car il faut savoir gérer deux rôles totalement opposés (le cygne blanc et le cygne noir). Le blanc qui représente la pureté et la chasteté et le noir symbolise les ténèbres et toutes les choses sombres et perverses (le côté sexuel lors des quelques passages du film). Natalie Portman est parfaite et radieuse dans ses rôles contradictoires et je comprends tout à fait les récompenses qu'elle a obtenu.
De plus, le film est beau visuellement avec dans un premier temps le travail de maquillage et des costumes mais aussi surtout sur le charme des scènes danse. Je regrette cependant, toutes les scènes de répétition montrant beaucoup de pas de danse qui enlève un peu de surprise pour la scène finale mais après c'est vrai qu'en enlever, cela ne montrerait pas bien le travail acharné et l'obsession de Nina. La scène finale est magnifique et charmante dont une scène fascinante avec l'interprétation de cygne noir où l'on voit les ailes apparaître de plus en plus.
Bien sûr, le tout accompagné d'une bande son en conformité avec la musique classique rendant le film mélodieux et charmant.
Black Swan est donc un film de toute beauté avec de grandes qualités de réalisation, que cela soit scénaristique ou visuel.
publié le 27/04/2011 - 03:38
Mon avis
publié le 16/04/2011 - 09:47
Parfait.
publié le 14/04/2011 - 19:59
Mon avis envouté
Nina est donc une danseuse étoile qui brigue le rôle principal d’un ballet revisité par l’énigmatique Thomas. La concurrence est rude et une nouvelle arrivante, troublante et talentueuse, va renforcer le manque de confiance persistant de l’héroïne. Elle devra donc se surpasser techniquement mais aussi psychologiquement pour tenir son objectif…
Comme je le redoutais, le premier tiers nous installe malgré nous dans l’ambiance d’un milieu que m’est inconnu et qui ne m’attire guère, et à mon avis je ne suis pas le seul. Cependant, ce passage obligatoire nous immerge douloureusement mais magistralement dans la vie, à la fois vide et remplie, de cette danseuse jouée par la délicieuse Mlle Portman. Une fois passé ce cap, les novices et les désintéressés se surprendront, comme hypnotisés, à craindre l’échec pour l’héroïne et à frissonner lors de ses performances. Un élément n’y est pas étranger : la musique. En effet, la bande sonore connue et redécouverte, envoutante et frémissante, représente à elle seule un véritable personnage en soi. A l’instar des B.O de Barry Lyndon ou Midnight Express, la musique de Tchaïkovski, mélancolique mais puissante, sensuelle mais tendue, vous tiendra l’oreille quelques temps après la projection.
Je ne vais pas longuement m’attarder sur le casting que les médias ont largement encensé. N. Portman n’a pas volé son Oscar, Mila Kunis crève l’écran et W. Ryder fait preuve d’une humilité inhabituelle et bienvenue. En ce qui concerne V. Cassel, je pense que Vinz n’a plus vraiment la haine, il y avait peut être mieux à faire avec ce personnage… tant pis…
A condition de ne pas être trop exigeant sur le nombre de péripéties, qui seraient d’ailleurs parfaitement inutiles, il est inimaginable de ne pas succomber à cette métamorphose psychologique (et physique…) d’une artiste contrainte de vivre (trop) pleinement son rôle. L’image est sublime, magnifique, d’une beauté presque inqualifiable et les effets visuels sont saisissants ou ensorcelants, tant tôt horrifique, parfois juste insoutenable.
Un scénario inhabituel, une mise en image virtuose, un casting quasi parfait et des images irrémédiablement gravés dans la mémoire de tous cinéphiles, forment une œuvre forte, troublante et envoutante, probable film culte dès qu’il aura vieilli un peu. Malgré mes concessions dans cet avis, je ne vois que la note maximale.
publié le 12/04/2011 - 21:17
Merveilleux !
publié le 12/04/2011 - 21:10
La sublimation est un sacrifice !
Définitions : En physique, la sublimation est le passage d'un corps de l'état solide à l'état gazeux, sans passer par l�état liquide. En psychanalyse, la sublimation est une dérivation de but de la pulsion sexuelle et/ou agressive, par exemple dans une création artistique.
Au début du film, Nina (extraordinaire Natalie Portman) est un corps simple, asexué, qui cherche la perfection. Parfaite pour le cygne blanc ! Son chorégraphe, Thomas (frenchy bloody Cassel !) cherche donc à la sublimer, à la rendre séductrice, sensuelle et dangereuse. Imparfaite pour le cygne noir !
La conscience de Nina la conduit à travailler et travailler encore, jusqu�à l�épuisement, son inconscient la fait basculer peu à peu dans une démence à la fois autodestructrice et créative (le syndrome de la chrysalide), que Nathalie Portman nous rend avec une intensité peu commune. Tandis qu�elle se sent de plus en plus mise en danger par cette supposée rivale, Lily, magnifiquement sexuelle, déjà « cygne noir », on vit ses hallucinations, ses tentatives pour comprendre, expérimenter ce qu�attend Thomas, on espère son émancipation de l�emprise de sa mère, possessive, forcément (Barbara Hershey, impeccable).
Ce film est dément ! Nouveau ! Emballant !
Il mélange avec virtuosité les codes « Bunuelo-Lynchiens » (pas de frontière entre rêve et réalité) et les codes du films d�horreur (la transformation, la torture) La caméra, prés des corps, tangue et nous rend mal à l�aise. Les couleurs sont pastels, délavées, oppressantes�
La séquence finale, le ballet du cygne noir, est à couper le souffle ! Peut-être une des plus belles scènes jamais tournée.
Un point que je voudrais souligner : dans la presse, on souligne souvent que la mère est ultra-protectrice, abusive, tyrannique, obsédée, oppressante,
Mais, si on y réfléchit bien n�est-elle pas abusée plutôt qu�abusive ?
Nous voyons l�histoire de « Black Swan » du point de vue exclusif de Nina. Ceux qui ont vu le film comprendront que ce point de vue peut être sujet à caution.
D�après la vision donnée par Nina, sa mère est une ancienne danseuse, plutôt ratée, qui a transféré ses espoirs de gloire sur sa fille et qui garde sa fille dans un cocon infantilisant. Mais est-ce tout ? Est-ce aussi simple ? Est-elle vraiment une mère tyrannique ? Est-ce que ce cliché, très cliché d�ailleurs, n�est pas un leurre ?
Est-ce qu�au contraire, la mère n�essaye pas de « sauver » sa fille ? Et Nina, tout à son émancipation, initiée par son chorégraphe (« Let it go!»), refuse cette aide.
Une très courte scène est particulièrement intéressante. Nina vient de rentrer. Elle entend un sanglot. Elle s�approche de l�entrée de la chambre de sa mère : celle-ci est en train de peindre un de ses hideux portraits de sa fille On la voit de dos. Elle pleure. Ces portraits sont les seuls éléments qui ne sont pas issus de la vision de Nina : ces portraits font peur, car Nina fait peur à sa mère. Et elle pleure car elle connait le mal de sa fille (je n�en dis pas plus car il faut voir le film).
Et ces pleurs sont encore là quand Nina, cygne blanc déchu, regarde le public avant de sauter dans le vide, comme Thomas l�a demandé, et voit sa mère dans le public, sidérée, le visage mouillé de larmes�
publié le 12/04/2011 - 21:05
Sublime !
publié le 12/04/2011 - 21:02
Magnifique !
Car c'est un film sublime avec des thèmes complètements opposées. On est toucher par la grâce de la danse et la musique du lac des cygnes mais on tombe de haut lorsque Nina voit des choses étranges qui la perturbe, et ca va très loin. Ca part d'un rien, d'une persuasion jusqu'au sang. Car tout le film repose sur la persuasion de Nina, pourquoi voit-elle cela, pourquoi ca va aussi loin ? Et ca on ne le sait que à la fin du film et encore on peut penser que c'est du peut être à autre chose... Ce que le film réussi magnifiquement c'est ca, il nous touche de deux façons complètement opposé et a aucuns moments on ne sait si c'est le mal ( physique ou psychologique ) qui prend le contrôle sur le film ou la légèreté. Et ca c'est grâce à deux choses dont le casting qui est magnifique.
Un casting sublime porté par une Nathalie Portman transformée. A aucuns moments on retrouve l'actrice qu'on a connu dans Brothers ou Star Wars. Elle est littéralement une autre, elle est Nina la danseuse qui veut réussir. Y'a rien de plus à dire, elle est éblouissante. Après on retrouve Vincent Cassel qui est pas mal non plus, son personnage représente le film. Il peut à la fois nous terrifié, il nous fait nous poser des question, puis après on lui donne notre confiance. Donc il nous convainc comme il le faut. Puis on a Mila Kunis qui est vraiment bien, tout aussi convaincante et tout comme son personnage elle va loin que ce soit physiquement ou mentalement et ca on ne peut que la récompenser. Pour les deux derniers seconds rôles qui sont très bons on a Winona Ryder en pleine descente en enfer et Barbara Hershey qui incarne la mère de Nina ( Nathalie Portman ) qui a des problèmes psychologique et elle nous fait vraiment peur.
Pour finir sur ce sublime film, on retrouve une mise en scène magnifique qui nous entraîne dans la descente aux enfers ( ou pas... ) de Nina. On ressent grâce à cela toutes les tensions, les émotions des personnages et des scènes plus particulièrement. Ainsi que la bande son signé Clint Mansell qui représente la tension du film, elle est magistrale.
Un film que tout le monde peut aimer, je déteste la danse classique et la musique classique mais là grâce à ce film j'ai été emballé et ce film rentre sans problème dans les films de cette nouvelle année 2011 et surtout dans la route aux Golden Globes et aux Oscar pour Nathalie Portman et Mila Kunis en particulier. A voir dès sa sortie et en avant première si elles se profilent dans votre ville.
publié le 12/04/2011 - 20:55
Une merveille, un bijou, une perle rare
L’intrigue est basée sur la psychologie de Nina, la danseuse rigide/frigide, omnubilée par la perfection. Un double en elle l’empêche de s’épanouir et de se lâcher pleinement. On pourra entrevoir plusieurs fois ce double qui représente son Moi intérieur, mais aussi sa propre mère (toujours vêtu de noir pour contraster avec la blancheur et la pureté de Nina). Elle ne cessera de se battre contre ce personnage énigmatique, afin d’obtenir tout d’abord le rôle de la reine des cygnes, puis pour pouvoir enfin grandir et devenir femme en coupant le cordon avec sa génitrice égoïste. On peut assimiler ce film à un conte de fées, puisqu’il en reprend la thématique principal de l’épanouissement par la « mort » fictive des parents dominants. Par ailleurs, on peut également faire une analogie entre le personnage de Natalie Portman et le mythe du loup-garou, puisqu’elle se transforme en une créature mi-cygne mi-humaine.
Darren Aronofsky confirme quant à lui son talent pour mettre en scène et filmer le mal être et les troubles obsessionnels. Le réalisateur a tourné la majeure partie de Black Swan avec une caméra à l’épaule pour donner un aspect brut et authentique à son personnage torturé, ainsi que pour être au plus proche des danseurs et de leur univers. Les miroirs sont très présents et montrent la complexité de l’image qu’on peut se donner. Aussi, ils soulignent les multiples personnalités qu’une personne peut avoir, Natalie Portman sombrant même dans une schizophrénie dans laquelle elle entrevoit son reflet se déplacer sans raison.
Une version sombre et moderne du ballet de Tchaïkovski à été réalisée pour l’occasion afin de coller au plus près de l’histoire. Les costumes sont splendides, de véritables petits bijoux portés par l’ensemble des acteurs. On retient surtout le passage dans lequel la danseuse interprète le fameux cygne noir sur scène : plus elle danse, plus ses bras s’effacent pour laisser place à de véritables ailes noires, c’est tout simplement élégant et merveilleux. Le métrage commence dans un bel univers qui nous fait rêver, puis nous plonge progressivement dans un monde plus sombre où tout est incertain. Une progression qui se place en parallèle à l’émancipation du personnage principal qui, sujet au doute et à la pression grandissante, traverse un passage de semi démence pour s’échapper de sa vie trop compliquée.
Natalie Portman interprète dans Black Swan son plus beau rôle au cinéma. Un rôle physique qui l’a obligée à s’entraîner durant plus de 10 mois avant le tournage, et ce, 5h par jour. Le résultat est bluffant : elle propose un personnage à la sensibilité très développée qui sombre peu à peu dans la paranoïa. L’actrice est incroyable et superbe : son Golden Globe est amplement mérité. Vincent Cassel dans le rôle de Thomas Leroy est lui aussi comme toujours excellent. Un acteur caméléon qui sait transformer son physique pour mieux l’adapter à chacun de ses rôles.
Black Swan est une petite merveille. Darren Aronofsky nous sort le grand jeu, avec un film esthétiquement abouti au scénario sombre et envoûtant. En prime, on a droit à une Natalie Portman au sommet de son art qui nous offre son plus beau rôle à l’écran.
publié le 06/04/2011 - 15:15
Mon avis personnel !
publié le 12/03/2011 - 17:50
Difficile !
Natalie Portman mérite son oscar haut la main car elle est vraiment épatante dans le rôle principal mais Mila Kunis n'est pas loin de lui voler la vedette dans son rôle "double maléfique". A noter aussi que Vincent Cassel, en metteur en scène ambigu, ne démérite pas loin de là !
Prenant du début à la fin, soutenu par une musique déjà connue mais restant fabuleuse, "Black Swan" aborde le passage de l'adolescence à l'age adulte de façon originale et brutale. Le film se permet aussi de laisser quelques éléments sans vraiment de réponses laissant au spectateur faire sa propre interprétation. Bref un indispensable !
publié le 08/03/2011 - 16:58
Brillantissime!
publié le 08/03/2011 - 10:30
Le cygne et la princesse
Pages