Confinement - Salvage

Décidément les contaminations et les British ça fait deux!. J'en ai déja parlé par rapport à ça.....l'effet vache folle semble avoir plus ou moins inspiré les cinéastres de ce pays...alors içi on nous rejoue un peu huit-clos avec une femme et son amant d'un jour, et des relations compliqués avec sa fille.

Pourquoi faut-il nous pondre forcément des militaires quasi-hinumain, qui flingue leurs propres populations comme ça sans hésiter. Le film est assez court....mais on s'ennuie assez vite.

Salvage est un bon film d'horreur anglais. Il met en scène des militaires qui mettent en quarentaine un quartier de la ville Liverpool. film assez terrifiant (surtout avec la main dans la boite aux lettres) !

Quoi dire ou penser à propos de ce Salvage si ce n'est qu'une fois de plus le Royaume-Uni possède de sacrés talents de réalisateurs qui souvent nous pondent de très bonnes comme de moins bonnes surprises.

Et en ce qui concerne Salvage, disons que c'est plutôt mitigé. Après une première partie qui met un peu de temps à décoller car on apprend que très peu de choses, un container aurait été retrouvé sur la côte anglaise, on se retrouve dans un huit clos assez inquiétant à vrai dire, des militaires encerclent le quartier de résidences, donc mise en quarantaine des habitants. Et puis on finit enfin par comprendre pourquoi toute cette mise en scène, mais elle arrive tardivement, et pendant ce temps bah on a eu le temps de cogiter sans vraiment tout saisir de cet imbroglio.

Et on s'aperçoit au final , qu'une autre chose importante tournait autour du sujet principal, sur laquelle on ne prêtait pas vraiment attention et qui sera le point d'honneur du film, à savoir la relation mère-fille ( et peut être un quelconque message à en tirer). Le réalisateur Lawrence Gough à vouloir trop bien faire perd le fil , en voulant associer plusieurs trames, à tendance à un peu s'éparpiller en route. Qui plus est sur une durée d'1h15, on a à la fois trop de choses mises en avant sans qu'elles soient complètement exploitées à leur maximum ou abouties et c'est là que c'est dommageable. Ce qu'il est d'autant plus c'est que tous les acteurs sont convaincants et apportent énormèment au ton du film, pour ça on est servi à merveille la tension est omniprésente et se fait progressivement ressentir, en plus de quelques scènes bien ficelées.

Bref, Salvage est un film en demi-teinte pétri de très bonnes idées mais qui finalement n'assurent qu'une partie de ses ambitions.

Dans le domaine de l’horreur, il ne faut pas oublier l’Angleterre. Autrefois grande nation du genre qui tente depuis quelques années de remonter la pente. Le plus souvent pour le meilleur comme pour The Descent ou The Creep. Mais aussi parfois pour le pire tel que l’une de mes plus grosses déceptions d’outre-manche : Severance. Le film du jeune réalisateur Lawrence Gough fait partie de la première catégorie. Sans être pour autant exceptionnel , Salvage est l’exemple type des priorités à se fixer si l’on veut atteindre LE but. C’est-à-dire réussir un film en mettant en avant les choses essentielles. La première et sans nul doute l’importance des personnages. La caractérisation est très réussie et nous permet de vraiment ressentir de l’apathie pour ces derniers. Element assez rare pour en profiter, ils sont en outre très bien interprétés. La quarantaine magnifique, Neve McIntosh est superbe en mère qui « regrette ». Point central d’une histoire en huit clos basée sur la peur de quelque chose d’inconnu. Le scénariste a pondu un pitch incroyable et fort est à parier qu’il n’a pas écris son scénario à la légère. Il y a bien un sous-texte ! Certes rapide et peu exploité vu ce qui nous occupes mais suffisamment rentre dedans pour s’y attarder. Les scènes gores qui jalonnent le film ajoute au climat de terreur et d ‘angoisse brillament installé au départ. L’ensemble fonctionne donc très bien malgré un budget réduit et une histoire simpliste. Mais quel dommage que l’acte final soit si gros ! J’ai pu lire qu’on pouvait comparer la fin de Salvage à un autre grand film que nous connaissons normalement tous. Mais au moins dans ce dernier l’acte était correctement justifié. Il est ici totalement téléphoné et qui plus est gratuit. Une erreur (de goût ?) peut-être minime mais qui après le film agit comme un cancer en phase terminal. Qui a dis que la fin était l’élément le plus important ans un film ?