Les Messagers

Une famille s'installe dans une vieille demeure au beau milieu de nul part. Ici ce sont déroulés d'horribles faits quelques temps auparavant...

J'avais adoré le The Eye des frères Pang et je m'attendais donc à être agréablement surpris également pas ce film. Au niveau technique d'abord c'est bon, images et sons OK. Une certaines angoisse s'installe et quelques moments forts vous font sursauter allègrement. Même si cette histoire de fantôme est assez classique, il y a une certaine originalité dans sa réalisation.

Mais voilà, on n'atteint jamais les sommets. Ca se tient bien certes mais il n'y a rien de vraiment génial. Quelques longueurs et des personnages peu charismatiques plombent un peu cette jolie atmosphère de base. On attend alors un grand final, un rebondissement de dingue...mais non rien de tout cela.

Du recyclé à la sauce américaine, loin de ce que savent proposer ces même réalisateurs dans leur pays. Si ce Messagers n'est pas un mauvais film, vous l'oublierez assez vite. Il ne vous fera passer qu'une soirée sympa, rien d'autre.

A voir une fois.

Dans le monde des fantômes, il y a les films qui font peur et il y a les autres films qui tentent de faire peur. C'est ce qui arrive à ce film qui tombe dans les tréfonds du film de fantômes sans réelle identité et surtout sans aucun soupçon de flippe ou de frousse. Pour la petite histoire, une famille aménage dans une vieille ferme et le bébé semble voir des choses. Sa grande s½ur le surveillant sent aussi des choses dans la baraque. Et bien entendu tout y passe. On a droit au plancher qui craque, aux murs qui s'obscurcissent, j'en passe des vertes et des pas mûres. Si le but du film réside dans le twist final, je l'ai trouvé très téléphoné et pas super novateur dans ce genre de film. J'ai largement préféré Reeker pour le twist final, même si ce dernier n'a absolument rien à voir avec les messagers. Les acteurs sont assez bons, avec une Kristen "Bella" Stewart assez convaincante malgré son physique frêle et son jeu d'actrice aussi varié qu'un amibe des fonds océaniques. En même temps, on lui demande juste d'avoir peur et de se poser des questions. Au final, les messagers est un film anecdotique dans le mondes des fantômes. Ennui et prévisibilité sont au rendez-vous, on attend patiemment la fin sans en voir le bout. Moyen est le mot qui me vient à l'esprit.

Une famille quitte la vie turbulente de la grande ville pour s’adonner au calme et à la tranquillité de la campagne dans une paisible ferme. Néanmoins, Jess, la fille aînée, ressent d’étrange sensation dans cette demeure lugubre. Est-elle victime de simples hallucinations ou la maison recèle t-elle des secrets inavoués ? Après avoir conclu d’une bien piètre manière la saga The eye, les frères Pang sont revenus sur le devant de la scène avec un Re-cycle surprenant à plus d’un titre, prouvant par la même occasion à leurs nombreux détracteurs qu’ils possèdent un talent certain. Le duo de réalisateurs tente une petite incursion dans le cinéma américain. La rencontre des deux univers ne se fait pas sans heurt. Outre un récit conventionnel cousu de fil blanc, Les messagers est une ghost story au pays du fast-food. Tous les poncifs de ce genre prolifique (peut-être trop) en Asie sont présents dans le présent film. Les clichés défilent à une vitesse impressionnante. On sursaute plus ou moins facilement grâce à des techniques usées jusqu’à la corde. Le plancher grince, une fenêtre claque et l’apparition furtive qui tente de nous faire tressaillir dans notre fauteuil survient. Cela en devient tellement prévisible qu’il est réellement dommage de céder à de tels procédés, surtout en connaissance du travail antérieur des deux responsables du projet. Malgré un classicisme évident dans le fond et dans la forme, le film des frères Pang dispose d’un capital intriguant de par son cadre isolé et hostile, ainsi que du mystère entretenu de bout en bout. En conclusion, Les messagers se révèle une semi-déception. Davantage d’originalité et d’anticonformisme aurait permis aux frères Pang de réussir à imposer leur style dans leur première réalisation aux Etats-Unis. Un essai manqué.

Après leur réussite dans leur pays d'origine, les frères Pang (auteurs notamment de THE EYE ou de BANGKOK DANGEROUS) émigrent aux Etats-Unis avec ce "ghosts movie" au sujet apparemment des plus conventionnel...Un sujet basique qui s'avèrera à l'image du traitement global du métrage: sans surprise mais néanmoins fonctionnel.

LES MESSAGERS (joli titre qui a au moins le mérite d'intriguer) bénéficie d'une belle image, de somptueux paysages du Dakota et d'un ou deux passages inspirés (l'introduction en noir et blanc aussi léchée visuellement qu'assez stressante - le seul moment flippant du film d'ailleurs - ). Les acteurs sont également assez bons quoique leurs performances ne soient pas transcendantes non plus.

Quelques ingrédients positifs qui font passer la pilule sur un ensemble prévisible et impersonnel où le mot cliché semble régner: on ne s'ennui pas certes, mais on n'est vraiment pas emballé non plus par un film sans originalité et pas flippant pour un sou qui tente vainement de copier les classiques de DARK WATER à SHINING.

Destiné à combler les dernières parties de soirées, une série B quelconque et vite oubliée mais néanmoins regardable si vous appréciez les histoires de revenants...