American Beauty

Finalement le film tourne autour de la question qui est de savoir quelle image de nous même laissons-nous aux autresAinsi ça commence par le portrait d'une famille propre sur elle ou "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil". Jolie maison, joli jardin, joli femme joli fille....sauf que tout est bidon le couple n'a plus aucune relations sexuelles, la femme a coupée les burnes à son mari quel considère comme un médiocre, et la fille déteste son père. Bref le film se concentre surtout sur le personnage de kevin spacey qui nous apparaît comme un être terne et sans envergure. Même au boulot on menace de le licencier, à moins qu'il ne justifie son utilité et son salaire qui paraît trop élevé à la direction. Normal, il faut bien faire des économies pour les parties de jambes en l'air du dirigeant, avec une prostitué de haut vol. A 50000 dollard, ça fait cheres les prestations !. La moindre des choses aurait été de proposer au employés masculins évidement les mêmes prestations à l'oeil, seulemnt si ils sont 150 salariés, la fille risque vite d'avoir des troubles musculaux squelletiques aux muscles maxilliaires !. Donc cet homme qui n'est pas sans rappellé le personnage de Daniel Auteuil dans le film "le placard", est un toutou pathétique qui va ....retrouvé ses couilles. Et là on a des situations ou les personnages intéragissent entre eux. Sa femme qui phantasme sur un promoteur immobilier qu'elle trouve flamboyant alors qu'il n'est qu'un sombre connard. Le voisin militaire, qui est très.....militaire, homophobe,patriotique, tout juste si il ne dort pas dans des draps à la couleur du drapeau étoilé !. Et puis il ya son propre fils dont il veut faire un "homme", petit toxico notoire assez inquiétand en apparence. Et que dire de la fille de Spacey dans le film, gamine mal dans sa peau, qui elle phantasme sur le fils.....du voisin, et sa bonne copine à elle qui ne supporte pas le fils du voisin et phantasme sur le....père de sa copine. Pour faire simple c'est un huis-clos ou tout le monde a sa version personnel de tout le monde, pardois c'est un peu coimplexe et on se demande ou le réalisateur veut en venir. N'empêche que cette une bonne satyre de nos sociètés occidentals ou il faut être et paraître; L'herbe est toujours plus verte chez le voisin n'est ce pas ?, c'est bien connu. Et à titre perso, je constate ça dans mon entourage famillialle proche :" un tel gagne tant par mois, ah il a des sous !",Ouai ! eh bien combien paie t-il d'impôt, quel crédits at-il sur le dos ?, est-il heureux au boulot ou est-il sur la corde raide ?.Devrions nous pas a apprendre à mépriser les apparences ? le vendeur de bagnoles cravaté, qui sent l'aftershave est-il plus honnête que le mécano, venseur de bagnole qui vous reçoit les mains dans le cambouille autour d'un moteur déculassé ?, vous voyez ou je veux en venir ? Donc, soyons nous mêmes et nous serons bien plus heureux ainsi .

Une remarquable satire sociale d'une classe américaine aisée soit-disant bien sous tous rapports avec sous les projecteurs une famille à priori comme toutes les autres. Dés le départ, on est dans le vif du sujet avec une narration désesperée d'un futur mort (le pére) qui présente sa famille:

-sa femme, une bourgeoise coincée du cul et hystéro, froide comme un glaçon.

-sa fille, une ado typique mal dans sa peau aussi souriante qu'un croque-mort.

Sam Mendes ne s'est pas contenté de concentrer son film sur cette seule famille, mais bien la société américaine dans son ensemble qui en prend pour son grade sur fond de racisme, d'homophobie, de mysoginie, de sexe, de drogue, d'amour inter-générationnel,ect... Tout est passé au crible sans concession, mais avec intelligence,humour et une désinvolture incroyable malgré des sujets relativement graves. L'interprétation est tout simplement fantastique avec surtout le couple kevin spacey-annette bening, dont les engueulades sont un régal. Malgré que l'on connaisse dés le départ l'épilogue, le scénario réserve tout de même de bonnes surprises. Pour moi un pur chef-d'oeuvre qui se doit etre dans toutes dvdthéques qui se respectent.