La Ligne Rouge

Alors je lis ci-dessous des comparaisons avec "il faut sauver le soldat Ryan". Je ne suis pas d'accord, ce n'est pas la même chose ! Le film ne développe pas les mêmes thèmes. D’ailleurs, ce qui est étrange c'est le débarquement du début, on s'attend a ce que les Américains reçoivent une pluie d'acier, comme dan sle me film de Spielberg, et puis il n'en n'est rien. Bon, très clairement Malick à réalisé ce film d'une manière qui est lui est coutumière, c'est à dire de manière très contemplative, avec des longs plans sur la nature exubérante de cette ïle paradisiaque, qui contraste avec l'horreur de al guerre, sans parler de longs monologues intérieurs de chacun des participant. Encore plus étrange, c'est finalement l'absence ou presque de comportement caricaturale de fous de guerre. Hormis le gradé qui de loii donne un ordre absurde que son subordonné qui lui a très bien compris qu'il est absurde. C'est assez long, c'est sur, on ne recherche pas des effets" particuliers, mais c'est très bien fait ! Et finalement le film se concentre beaucoup sur les participants après la bataille qui semblent tous en état de choc, japonais compris !

Sorti en 1998, presque en même temps que l'énorme succès "Il faut sauver le Soldat Ryan" de Steven Spielberg, le film de Terrence Malick n'a pas touché un aussi large public que son "concurrent" lors de sa sortie en salles, et ce malgré un succès critique incontestable : sept nominations aux Oscars et l'Ours d'Or au Festival de Berlin en 1999 !

Le film retrace le parcours d'un bataillon de l'infanterie américaine lors de la bataille de Guadalcanal, l'un des évènements majeurs dans la guerre du Pacifique. Un déchaînement de violence au coeur d'un paysage idyllique, où américains et japonais vont se livrer un combat féroce dans les collines et dans la jungle ... Pas de héros ni de manichéisme, aucune glorification des combats, aucune violence complaisante ni de mise en scène tapageuse, mais une caméra mettant en avant de somptueux paysages où les militaires n'ont pas leur place. Une nature mise au premier plan, un trait typique du style de Terrence Malick, l'ensemble magnifiquement accompagné par le score lyrique de Hans Zimmer, qui signe ici l'une de ses plus belles partitions !

Il n'y a pas vraiment de héros dans ce film, juste quelques soldats que l'on retrouve un peu plus souvent que d'autres, tels le soldat Witt (Jim Caviezel), le sergent-chef Welsh (Sean Penn), le capitaine Staros (Elias Koteas), le lieutenant-colonel Storm (Nick Nolte) ou encore le soldat Doll (Dash Mihok) ... Mais le casting en lui-même est impressionnant : Adrian Brody, Jared Leto, Woody Harrelson, John C. Reilly, John Cusack, John Travolta, George Clooney, Ben Chaplin ... La liste de célébrités est longue, et bon nombre d'entre-elles ont fait des pieds et des mains pour tourner dans ce film ! Bien que non dénué de scènes violentes, telles l'assaut des collines et du village, le film est avant tout le portrait d'hommes confrontés à l'absurdité de la guerre, rongés par la peur et le stress, l'excitation et la haine, mais également nourris par un courage aveugle. Différents portraits, différentes visions des évènements, de la vie et de la mort ... La voix-off apporte une réelle profondeur à l'ensemble, illustrant les pensées et le ressenti des soldats face à la tragique et cruelle réalité qui les entoure. On alterne ainsi entre le réalisme des scènes de combats et des scènes plus personnelles, où les personnages semblent se confier à la caméra, entre rythme soutenu et rythme presque lyrique ...

Je ne crois pas voir vu plus intelligent dans le traitement d'un film de guerre, dans l'approche humaniste des personnages, à des années-lumières des stéréotypes habituels ! "La guerre ne rend pas les hommes plus nobles, elle en fait des chiens."

Heu ?! de la part d'une personne ayant aimé catwooman de pitof , je me rangerais du coté de goodmad , car la ligne rouge , n'est ni plus ni moins qu'un enieme film de guerre , et puis franchement , niveau realité , aucun film de près ou de loin ne montrera la guerre dans toutes sa cruauté , comme l'a si bien fait requiem pour un massacre...